Contes de Noël et Guitare à Saint-Nicolas

En cette fin d’année, la maison de quartier de Saint-Nicolas nous accueille en duo pour une soirée thématique. Quoi de mieux pour terminer l’année qu’une veillée de Noël sur le thème Contes et Guitare avec mon complice Rumelin ? Quoi de plus paradoxal qu’une veillée de Noël à Saint-Nicolas ? 

Veillée de Noël sur le thème Contes et Guitare

Veillée de Noël sur le thème Contes et Guitare

C’est une sortie en grand équipage cette fois : la guitare, la sono, deux micros, le fond de scène « chalet/planches ».

C’est un support Neewer et un fond Kate Backdrops. Pour les passionnés de matos, le Fishman TONEDEQ servira de préampli à ma guitare Martin équipée de cordes Martin. Le son passe ensuite via ma sono Yamaha Stagepass 400i. Mes câbles sont des Planet Waves American Stage. Nous disposons de deux micros Sennheiser 845s et sommes habillés à la ville comme à la scène par nous-mêmes. Et je ne gagne pas un cent pour vous citer toutes ces marques. Je le déplore parfois.

Le fond de scène boisée nous donnera un peu plus de convivialité que l’éclairage cru de l’ensemble des néons du plafond. Il dissimule également avec élégance la cuisine équipée derrière nous. L’éclairage de scène est improvisé à l’aide de deux lampadaires et d’une petite lampe LED de chantier sur accu. Le décor est posé et le soundcheck vite fait avec l’aide de ma Lovely Roadie qui est mon oreille dans la salle.

Ambiance veillée de Noël

Ambiance veillée de Noël

Tout comme lors de notre prestation en duo au potager collectif, un bon bol de soupe (à l’oignon) nous accueille. Le vin chaud et la petite restauration permettront au public de prolonger un peu l’après-spectacle.

Mon plan en trois étapes

Habituellement, le public met un peu de temps à s’installer dans l’ambiance. Je comptais jouer trois morceaux, comme on frappe trois coups pour démarrer le spectacle au théâtre. J’avais prévu de jouer une composition et deux morceaux de Noël : « Have a beer », « Jingle Bells » et un arrangement du simple « Douce Nuit Sainte Nuit » pour plonger dans la veillée. Mais pour une fois, attiré par quelques notes pour me réaccorder, le public s’est installé assez rapidement. Me voilà troublé par un public calme et discipliné, on aura tout vu !

Veillée de Noël

La configuration en cabaret avec des petits groupes de chaises autour des tables rondes convient bien à notre duo. Accompagné de sa famille, mon ami de toujours, maintenant installé en Suisse, me fait l’honneur de sa présence au spectacle.

J’avais peur que le son soit laid et confus dans cette grande pièce rectangulaire. Ce n’est pas le cas, du tout. Le son est même très plaisant. Au rayon des petits inconforts, je note que le spot à ma gauche me laisse aveugle une bonne dizaine de secondes si j’ai le malheur de glisser un regard en direction de mon manche. Je dois penser à m’entraîner à jouer les yeux fermés.

Rumelin, qui est un habitué du lieu, a sorti quelques nouveaux contes de sa manche. Je les découvre avec autant de plaisir que le public. Il conte avec des mots, je raconte avec des notes. Pour rester dans l’ambiance veillée, je jouerai essentiellement des ballades : Entre chien et loup, Caravansérail, Lunasa, Sorrow, Wasted time, Our Song. Nous voyageons de la Meuse à l’Irlande en passant par les déserts sablonneux. Un petit écart blueseque avec Saint James Infarmery avant le final en crescendo du Chant des Roches.

Voilà, mon année musicale se termine sur ce crescendo et sur quelques morceaux qui, je l’espère, auront fait voyager le public dans le sillage de mes notes.

Diades dissonantes et « Douce Nuit »

J’ai écrit un arrangement en picking de cette mélodie mondialement connue. C’est l’occasion de vous souhaiter d’ores et déjà de bonnes fêtes. Mais aussi de vous parler des diades et des triades dissonantes. Je lance un plaidoyer pour ne pas oublier le contexte harmonique et les accords qui sous-tendent les mélodies.

Stille Nacht, un peu d’histoire

Douce nuit, sainte nuit (en allemand : Stille Nacht, heilige Nacht Écouter) est l’un des chants de Noël les plus célèbres au monde. Ce chant est écrit en 1816 par le prêtre Joseph Mohr (1792-1848). À la demande de Mohr, Gruber compose la ligne mélodique inspirée du poème avant Noël 1818. La transcription la plus ancienne découverte remonte à l’an 1823, et est conservée au Musée de Salzbourg.

Les raisons de la composition du chant ne sont pas certaines. Mais une hypothèse est que l’orgue vieillissant de l’église n’étant plus en état, Mohr et Gruber décident alors de créer un chant destiné à être accompagné à la guitare. (source Wikipédia).

La tablature complète

Pour les plus pressés, voici déjà la tablature du morceau. Il vous reste quatre jours pour l’apprendre !

Douce nuit, sainte nuit (en allemand : Stille Nacht, heilige Nacht Écouter) H.X. Gruber

Douce nuit, sainte nuit (en allemand : Stille Nacht, heilige Nacht Écouter) Mohr/H. X. Gruber

Télécharger le pdf : Douce nuit, sainte nuit (en allemand : Stille Nacht, heilige Nacht Écouter) H. X. Gruber

Si vous voulez une version (beaucoup) plus compliquée, mais un peu tordue, avec des accords intéressants :
Silent-Night-Douce-Nuit-Stille-Nacht.pdf (vanlochem.be)

Les diades et triades dissonantes

Les triades sont les groupes de trois notes qui constituent la forme la plus basique d’un accord. On en déduit évidemment facilement que les diades (ou dyades) sont des groupes de deux notes. Ces doublets de notes suggèrent souvent un accord qui sous-tend l’harmonie du morceau.

Lorsqu’on joue une mélodie simple en picking comme ce Douce nuit, on peut être tenté de jouer les notes mélodiques isolées sans placer un accord à la main gauche. Mais le chevalet et le sillet de tête de la guitare constituent un résonateur fait d’un seul bloc. Une partie de l’énergie vibratoire des cordes va se transmettre aux autres cordes et à l’instrument. Quand on va transmettre une énergie plus grande à la guitare, par exemple lorsqu’on joue une basse avec le pouce et une note avec l’index, la corde adjacente va vibrer, même légèrement. Si les notes adjacentes ne forment pas des intervalles harmonieux dans le contexte du morceau, on risque de légères dissonances.

Et c’est grave de faire des diades dissonantes ?

Dans certains passages, notamment sur un passage tel que les mesures 17 et 18 du morceau, on risque de faire vibrer les cordes de mi et de si (mesure 17) et de mi et de do (mesure 17) si on ne place pas d’accord. Même quand on ne joue pas ces notes, elles risquent de résonner.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce ne sont pas des intervalles très mélodieux dans le contexte de notre morceau. Dans un morceau lent, où les notes durent, ça va altérer la justesse de la note entendue. L’amplification aggrave encore ce phénomène.

C’est pour cette raison que dans la tablature, l’accord complet est donné, même si en théorie on ne jouera que deux notes, la basse et la note de la (mesure 17) ou de do (mesure 18). Ici, j’ai placé une note entre parenthèse pour illustrer les diades, mais ce sera rarement mentionné.

Faites le test en jouant avec et sans la note « fantôme » de re. Attaquez avec votre index ou votre majeur en jouant vers le haut. 

ou avec et sans la note « fantôme » de fa# :

Dans le second cas, la note mélodique aura plus belle allure et vous pourrez attaquer vos notes avec plus de franchise, ce qui bénéficiera à la dynamique de votre interprétation. En ajoutant la basse du morceau, vous obtenez un accord complet.

Je pense que la démonstration est plutôt concluante.

Ne faites pas l’impasse sur l’accord ou la diade qui sous-tend une note mélodique, surtout si cette note a une certaine durée. Quand vous faites l’arrangement d’un morceau, n’hésitez pas à faire sonner la corde adjacente à celle où se joue la note mélodique. Vous pourrez ainsi avoir le contrôle parfait du son harmonieux de vos morceaux.

Bonne fêtes !

Loop Earplugs, joindre le beau et l’utile ?

Je fais partie des gens qui ressentent souvent un inconfort notable face au bruit. Je peux tout autant être dérangé par le volume ou la nature du bruit, voire sa répétition. Par conséquent, les casques, avec ou sans réduction de bruit et les protections auditives font partie de mon arsenal pour affronter le quotidien. Un peu victime de recommandations de proches (et de la mode ?), j’ai craqué pour une paire de Loop Earplugs. Une paire argent pour moi, une dorée pour ma Lovely Roadie.

Loop Earplugs

Loop Earplugs

Frite !* c’est une société avec un ancrage belge

(*je ne vais pas dire « Cocorico ! » on n’est pas en France icey !).

D’une certaine manière, c’est aussi une façon d’acheter « local ». Loop Earplugs est gagnant du Technology Fast 50 Award 2022 de Deloitte Belgique, et vainqueur de la catégorie Life Science & Health Care. Basée à Anvers, Loop est reconnu comme l’une des entreprises technologiques pionnières de Belgique. Mais c’est aussi une société internationale. 

Ils proposent plusieurs modèles, j’ai opté pour le modèle plus haut de gamme. J’ai craqué pour une paire argent pour moi et une paire dorée pour ma Lovely roadie. J’ai encore eu l’ancien packaging. Depuis ils ont renoncé à l’appellation « Pro ». Une appellation qui est de toute manière galvaudée.

Loop Earplugs Experience Pro ou Plus

Loop Earplugs Experience Pro ou Plus

Mais tu en as déjà ! Pourquoi acheter des Loop Earplugs ?

Je possède déjà des Alpine Party plugs et une paire de Musicsafe pro et des V-Moda Faders. Après quelques années d’utilisation, voici la perception que j’en ai : 

Alpine musicsafe pro (pour les concerts) et Alpine Party plugs (pour les soirées):

Alpine MusicSafe Pro

Alpine MusicSafe Pro

+ excellente isolation sonore, -19 ou -22 dB pour les musicsafe pro, -20 db pour les Party plugs
+ choix d’atténuation sonore en changeant le filtre
+ boîte de rangement à visser
+ prix
= respect du son
– insertion et retrait parfois compliqué
– inconfort dans la durée

V-Moda Faders :

V-Moda Faders VIP

V-Moda Faders VIP

+ le look (ouais, c’est comme ça)
+ confort !!
+ facile à insérer et à retirer
+ fournis avec un cordon pour les enlever, sans les perdre
+ la taille relativement grande permet de ne pas les égarer
= respect du son
– étui de rangement avec une charnière pliante en plastique qui finira par se rompre
– prix
– on peut les confondre avec des écouteurs, ce qui m’empêche de les utiliser lors de tests ou d’examens
– inconfort dans la durée (mais je les supporte mieux que les Alpine)

Alors, quelle est la place des Loop earplugs dans tout ça ? J’ai un peu craqué pour faire plaisir à Madame qui aime le look « bijou ». J’aime l’ancrage local, et le côté minimaliste. La promesse d’une protection facile à insérer, à supporter. Dernier point d’attention, la réduction est ajustable à l’aide d’un petit cercle en silicone. 

Alors, alors, raconte !

L’emballage est bien conçu. Du carton, sans suremballage, rien de superflu. Un produit moderne, on est en 2022, merci. Une fois le sceau brisé, je découvre une petite boîte de rangement avec une boucle qui permet de l’accrocher à ses clefs, par exemple. La boîte de rangement résiste un peu à l’ouverture, on ne risque pas de tout perdre. Elle a des vraies charnières et est doublée d’un peu de mousse pour ne pas se transformer en maracas une fois dans la poche ! Tout autour on trouve les différentes tailles d’inserts.

Loop fournit des inserts en mousse et en silicone. Les inserts en mousse sont un peu moins durables et plus délicats à entretenir. Le silicone a tendance à glisser si on transpire et est moins confortable dans la durée. En ce qui me concerne, le débat est tranché niveau confort. J’ai une préférence pour la mousse avec mes in-ears Shure. Mais il faut connaître le truc. Je choisis une taille légèrement surdimensionnée, je roule la mousse entre les doigts, j’insère, et la mousse regonfle pour sceller le conduit auditif. La bonne nouvelle c’est que les embouts des Loop Earplugs ont l’air standard et seront faciles à remplacer. 

On devrait organiser une bourse d’échange d’inserts d’oreille pour pouvoir échanger ceux qu’on n’utilisera jamais avec ceux qu’on cherche. Combien d’inserts traînent dans un fond de tiroir.

Prise en main, et dans l’oreille 

Les bouchons sont bien finis et légers. Avec la finition métallique, je m’attendais à quelque chose d’un rien plus lourd. C’est idiot mais mon esprit de consommateur lambda associe souvent un peu de poids à une meilleure qualité. Mais je sais aussi que certains fabricants ajoutent du poids artificiel qui ne sert à rien d’autre qu’à servir cet a priori. Mais au niveau du confort, ce n’est pas plus mal d’avoir quelque chose de léger qu’on peut oublier.

J’avais aperçu des photos avec les petits ronds en silicone « mute » blancs et noirs, et je regrettais de ne pas pouvoir choisir. Mais finalement les deux sont fournis. Ceux-là, j’ai un peu peur de les perdre. Ils servent à passer de -18dB à environ -22dB d’atténuation. J’ai mis les blancs, qui sont un rien moins discrets. Ce qui pourrait m’aider à les retrouver si je les faisais tomber. 

L’insertion dans l’oreille est simple. J’introduis l’insert et je pivote pour que le petit rond en métal se cale dans le creux du pavillon de mon oreille. Une fois en place, je n’ai pas du tout l’impression qu’ils pourraient glisser ou tomber. Ce petit look bijou de peau devrait pouvoir plaire aux plus piercés et tatoués d’entre nous.

Loop Earplugs

Loop Earplugs

Il est évidemment impossible de reproduire le volume physique d’une soirée ou d’un concert avec des enceintes de proximité, même en poussant le volume. Je sais qu’aucune protection auditive ne peut lutter contre la transmission mécanique des basses. Mais l’atténuation est bien là, et le confort aussi. Il ne me reste plus qu’à les tester en conditions réelles.

Verdict :

+ qualité de fabrication et packaging
+ accessoires complets
+ étui de tranport solide et durable (avec des vraies charnières)
+ confort et légereté 
+ atténuation efficace
+ respect du son d’origine malgré l’atténuation (sans le mute)
+ atténuation renforcée avec le mute (au détriment du son, évidemment)
– embouts mute facile à perdre ?
– le prix qui pique un peu (mais les oreilles, ça n’a pas de prix, on économisera des piles de sonotone)

Mais niveau confort, je suis « in love » avec les Loop earplugs. Ils cochent pas mal de cases où les autres peinent un peu.

Allez hop, 9/10 sur l’échelle de piments.

Debout ou assis, concert et savoir-vivre ?

Le dernier concert en date auquel j’ai eu le plaisir d’assister est celui de The Cure au Sportpaleis d’Anvers. Toujours en forme le Robert ! Et cette voix, claire et survolant le mix. Bien mieux que le son d’Ed Sheeran au Stade Roi Baudouin. Dommage pour les basses qui écrasaient un peu les guitares là où je me trouvais, mais bon, il ne faut pas s’attendre à retrouver le son du CD à la maison. A mi-concert l’ingé son s’est réveillé de sa pause post-bédo (demain, j’arrête les clichés sur les métiers) et ça allait mieux. J’ai enfin réalisé un rève d’ado et vu The Cure en concert. Jeune j’étais trop fauché, jeune adulte trop occupé pour le faire.J’ai juste eu une petite altercation avec une dame qui se mettait debout devant moi. Débat.

Et tu, hors de ma vue (ma vue) !

J’ai été étonné du peu de gens qui filmaient. Les gens étaient plutôt disciplinés et polis. Ca fait plaisir. Juste cette dame pile devant moi (pas de bol) qui ne cessait de se mettre debout dans les places assises. A noter qu’elle était la seule à le faire sur l’entièreté du gradin. Elle filmait à chaque changement de lumière, comme une grosse andouille avec la led de son smartphone allumé, éclairant toutes les têtes des rangées devant. Parfait pour le côté immersif, j’avoue.
 
Après plus de la moitié du concert, j’ai osé une remarque polie, qu’elle a d’abord feint d’ignorer. Puis elle m’a hurlé dessus. Elle a continué à me chercher en se levant quelques instants à chaque morceau, mais j’ai laissé passer. Elle avait l’air décidée à me frapper ce qui se serait mal terminé, sans aucun doute.
 
Personnellement, j’essaie de lacher mon smartphone pour vivre l’instant. Pour une image pourrie, toute graineuse et des vidéos avec un son dégueulasse que personne ne regardera jamais. Evidemment, prendre quelques photos souvenir ou filmer quelques instants, pourquoi pas, mais TOUT le concert ? Ca m’a rappelé un débat vif entre Maurane et une fan. Evidemment, si Robert Smith était mort, terrassé d’une crise cardiaque sur scène, la vidéo aurait fait le buzz.

Mais déjà, pourquoi prendre des places assises ?

Certains s’étonnent du fait de prendre des places assises pour aller à un concert, mais elles ont des avantages par rapport aux places debout : 

  • Elles sont numérotées ce qui élimine les mauvaises surprises côté placement.
  • Arriver au dernier moment n’est plus un problème. (Bah oui, il y a des gens qui bossent).
  • Pas de surprise au niveau de l’emplacement.
  • Le confort. Pas de bousculade.
  • Elles sont compatibles avec les inconforts physiques dûs à l’âge (je suis vieux et râleur, ouais) : tendinites, mal de dos, hyperacousie, acouphènes, problème de vue ou d’équilibre.
  • Vous pouvez retrouver les copains.
  • Vestes et sacs peuvent se glisser sous le siège.

En contrepartie, elles sont plus chères, on verra souvent moins bien, et l’ambiance sera moins chaude que dans la fosse.

Un peu de savoir-vivre

Dans un concert de rock, la question ne se posera pas, tout le monde sera debout dés le second morceau (sauf dans certaines salles où la sécurité exige que tout le monde reste assis). Dans un concert « de vieux » c’est une autre histoire.

C’est simple, si beaucoup de personnes autour de toi sont assises OU si tu veux danser avec tes amis, il est courant de danser dans l’allée. Une bonne règle à suivre est de regarder les personnes qui t’entourent. Si les personnes autour de toi restent assises, tu devrais faire de même. Tu peux tenter le putsch en te levant pour faire lever les autres, mais si personne ne te suit, rassieds-toi, tu es ridicule.
C’est simple, pour te tortiller ou danser, tu peux aller dans le parterre. Il n’y a pas de « oui, mais c’est un concert »,  « On ne va pas au concert pour rester assis », « Tu n’as pas à me demander de m’asseoir ».

Tu t’inventes des règles là. 

Pourquoi ne pas se mettre debout ?

Tu bloques la vue des autres personnes sur le concert. Les autres personnes derrière toi et autour de toi ont payé des billets assis pour pouvoir rester assis et profiter du concert. Ils n’ont pas envie de regarder tes fesses ou ton dos ou de devoir te contourner pour avoir un aperçu du concert pour lequel ils ont payé cher. Et tu ne vois pas mieux. C’est démontrable géométriquement :

Si le côté adjacent à l’angle A (la distance avec la scène) est très grand (par exemple 80 m) par rapport à votre taille (le côté opposé) (par exemple 1.20 m assis et 1.70 m debout), l’angle A sera très petit.
 
Selon la formule AC² = BC² + AB² avec BC <<< AB, on peut considérer que AC ≈ AB
Dans ce cas, la différence entre l’hypoténuse et le côté adjacent devient négligeable. En clair, à partir d’une certaine distance on ne voit pas mieux en se mettant debout (ou alors, pourquoi payer pour une place assise ?). Par contre, par un principe de base en optique, on voit beaucoup moins bien quand les photons doivent traverser un corps solide comme une personne.

Tu vas causer des ennuis inutiles. J’ai vu des disputes naître de cette situation à de multiples reprises. Ceux dont la vue est bloquée s’en offusquent et font connaître leur frustration. Ceux qui bloquent la vue ont tendance à ne pas réagir gentiment. Parfois, il y a des coups de poing, des échanges de mots doux. Parfois, il y a des tutoiements et des regards haineux. À TOUS les moments, c’est inutile.

Tu fais perdre du temps à l’équipe. Pour faire suite aux deux points ci-dessus, il arrive souvent que le personnel doive intervenir et aider à résoudre la situation. Même avant cela, tu verras souvent le personnel devoir constamment parler aux mêmes personnes pour leur demander d’arrêter de se lever alors qu’elles devraient être assises.

Evidemment si tout le monde s’était levé, je n’aurais rien trouvé à redire. Plus jeune, j’aurais été danser dans le parterre en payant moins cher. 

Après, ça c’est MON avis de vieux con râleur souffrant d’inconfort physique de l’âge.
(Je vous ai dit que j’avais une tendinite ?)

Et vous, vous en pensez quoi ?