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Waves audio, un changement qui fait des vagues

Je ne dois pas être le seul à avoir investi dans de multiples plugins de chez Waves Audio. Je reconnais volontiers, ce sont souvent des achats compulsifs un peu inutiles au vu de la quantité de titres non produits dans mon studio. Dernièrement, comme discuté dans l’épisode 13 de mon podcast, j’ai basculé la plupart de mes besoins en plugins audio pour la vidéo vers la suite de plugins TC Electronic couplé à un rack de télécommandes physiques TC ICON. Malgré tout, je reste propriétaire d’un certain nombre de plugins Waves audio avec lesquels j’aime jouer et que je ne souhaite pas perdre. 

Saturation à bandes : J37 Tape Saturation Plugin | Waves

Saturation à bandes : J37 Tape Saturation Plugin | Waves

La fin du WUP et le passage aux abonnements

L’ancien système WUP (Wave Update Plan) des plugins Waves était un programme de mise à jour facultatif. Ce programme payant prolongeait la période de support des plugins. Ce programme n’est plus reconduit, au grand dam de certaines et certains.

À l’achat d’un plugin, l’acheteur ou l’acheteuse bénéficiait d’une période de support de 1 an, qui comprenait les mises à jour gratuites du plugin et l’accès à l’assistance technique. Après cette période de support d’un an, la possibilité était offerte de payer pour renouveler leur WUP pour prolonger la période de support des plugins pour une durée supplémentaire d’un an. 

Sans le WUP, le plugin continuait à fonctionner indéfiniment, sans mise à jour et sans support. Mais si l’ordinateur ou l’OS évoluaient pour ne plus être compatibles, il fallait réactiver le WUP ou racheter les plugins. Apparemment pour les ingénieurs de Mac, c’était assez courant. Il n’était pas rare de voir des ingés sons ou des producteurs et productrices garder une vieille machine sous un vieil OS juste pour assurer la rétrocompatibilité des programmes et plugins. Parfois, c’était nécessaire pour pouvoir ouvrir d’anciennes productions.

Ce modèle oscillant entre licences perpétuelles et abonnement de support faisait grincer des dents. De nombreux pros se plaignaient des coûts que cela engendrait. Cela donnait l’impression de racheter ses plugins chaque année ou presque. Comparé aux prix d’achat initial (avec promotion), le WUP était souvent assez cher. Quand on y pense, c’était déjà une sorte d’abonnement aux mises à jour et au support. Cela permet aux développeurs et développeuses de continuer à supporter financièrement l’évolution d’anciennes versions de leurs produits.

Un abonnement qui s’assume (enfin ?)

Le système d’abonnement des plugins Waves est le nouveau modèle d’achat proposé par la société Waves Audio. Contrairement à l’ancien modèle, où l’achat de plugins individuels était une licence à vie, le nouveau système permet aux utilisateurs et utilisatrices de louer un accès à une sélection de plugins pour une durée déterminée.

Le système d’abonnement est proposé en deux niveaux : Silver (14,99 $/mois) et Gold (24,99 $). Le niveau Silver offre un accès à une sélection de 200 plugins pour une durée de 1 an, tandis que le niveau Gold offre un accès à tous les plugins de Waves pour une durée de 1 an. Pour l’instant, un paiement annuel unique offre deux mois gratuits.

L’un des avantages du système d’abonnement est qu’il permet d’accéder à une large gamme de plugins. Le coût mensuel relativement faible (pour un pro) permet de ne plus investir une somme importante dans l’achat de plugins individuels. De plus, le système d’abonnement offre également des mises à jour gratuites pour les plugins pendant la durée de l’abonnement, ce qui permet aux utilisateurs et utilisatrices de bénéficier des dernières fonctionnalités et améliorations. Il est également possible de résilier temporairement son abonnement et de le reprendre au besoin, si on ne produit que sporadiquement.

Mon avis

Que ce soit pour l’audio, la vidéo ou le graphisme, la plupart des entreprises dans le domaine des logiciels passent leurs produits en abonnement. Évidemment, pour ceux et pour celles qui cumulent plusieurs abonnements (chez UA, SSL, etc.), la facture pèse lourd. Mais j’ai toujours trouvé le support Waves Audio efficace (à condition de communiquer en anglais) et les mises à jour (même esthétiques) bienvenues.

Cette évolution vers un abonnement avec un coût prévisible me semble meilleure. Avec le WUP, je laissais parfois passer la date d’échéance distraitement. Une fois la date passée, il fallait payer le prix plein pour bénéficier des mises à jour. Certaines de ces mises à jour étaient nécessaires pour des questions de compatibilité logicielles ou matérielles.

Ce système met fin aussi au large éventail des prix pratiqués par Waves. Le même plugin était parfois vendu en promotion à un cinquième de son prix, pile la semaine après que vous l’avez acheté au prix plein. Heureusement, la plupart des acheteurs et les acheteuses habiles attendaient les promos pour céder à l’envie d’avoir un plugin de plus. 

L’abonnement donne accès à un grand nombre de plugins, mais pas tous. J’aurais aimé pouvoir choisir mes plugins. Ou pouvoir comparer l’état actuel de mes plugins avec l’offre dans mon compte utilisateur. Je viens de faire la dernière mise à jour de mes plugins vers la version 14.0, après on verra. Cela dépendra également de ma productivité en 2023. Le coût de l’abonnement devra se justifier, mais je pourrai le prendre au moment où j’en ai besoin.

Waves G-EQ

ChatGPT nous parle de guitare

Par curiosité, j’ai décidé de confier les commandes du blog à ChatGPT, le chat en IA proposé par OpenAI. Voici quelques questions posées par moi et les réponses données par l’intelligence artificielle. C’est étonnant, et assez bien fait, même si ça reste un peu superficiel. Mais pour une introduction rapîde à un thème, ça fait le job. Certaines phrases seraient à réécrire selon moi, pour des questions de style, de fluidité et de syntaxe.

Mais je vous rassure, c’est juste une expérience et je compte bien continuer à écrire. 

ChatGPT nous parle de guitare

ChatGPT nous parle de guitare

Moi : Parle moi de la guitare fingerpicking

Mes résolutions pour 2023

ChatGPT :

La guitare fingerpicking (ou fingerstyle) est un style de jeu de guitare qui implique l’utilisation des doigts pour jouer des accords, des mélodies et des rythmes plutôt que de simplement gratter les cordes avec un médiator. Le fingerpicking est souvent utilisé dans les genres musicaux tels que le folk, le blues, le jazz, le country et le rock.

Le fingerpicking permet une plus grande polyvalence et une plus grande expressivité de la guitare. En effet, les doigts peuvent être utilisés pour jouer des notes individuelles, des arpèges et des accords complexes en même temps. Le style peut être joué sur une guitare acoustique ou électrique. Il existe de nombreux styles différents, tels que la guitare classique, la guitare folk et le blues.

Les techniques de base du fingerpicking incluent l’utilisation de la main droite pour pincer ou frapper les cordes de la guitare, tandis que la main gauche est utilisée pour former des accords et jouer des notes individuelles sur le manche de la guitare. Les guitaristes fingerpicking peuvent également utiliser des techniques telles que le hammer-on, le pull-off et le slide pour ajouter de la variété à leur jeu.

Le fingerpicking est un style de guitare très populaire et est souvent utilisé pour accompagner le chant et pour jouer des chansons en solo. De nombreux guitaristes célèbres, tels que Chet Atkins, Tommy Emmanuel, Doc Watson, Merle Travis et Mississippi John Hurt, ont été connus pour leur technique de fingerpicking remarquable.

Moi : Quelles sont les différences entre la guitare et le ukulele ?

ChatGPT :

Bien que la guitare et le ukulélé soient tous deux des instruments à cordes pincées, ils diffèrent en plusieurs points.

Tout d’abord, la guitare a six cordes, tandis que le ukulélé en a généralement quatre. Les cordes de la guitare sont plus épaisses et produisent un son plus grave, tandis que les cordes de l’ukulélé sont plus fines et produisent un son plus aigu.

En termes de taille, la guitare est généralement plus grande et plus lourde que le ukulélé. Il existe plusieurs tailles différentes de ukulélés, allant du soprano (le plus petit) au baryton (le plus grand), mais ils sont tous considérablement plus petits que la plupart des guitares.

Le système d’accordage est également différent. La guitare est généralement accordée en Mi-La-Ré-Sol-Si-Mi, tandis que l’ukulélé est souvent accordé en Sol-Do-Mi-La. Cela signifie que les accords joués sur un ukulélé ne sont pas les mêmes que ceux joués sur une guitare.

En termes de style de jeu, le ukulélé est souvent associé à la musique hawaïenne et à d’autres styles de musique insulaire, tandis que la guitare est utilisée dans une variété de genres musicaux, notamment le rock, le blues, le jazz, le country et le folk.

Enfin, les techniques de jeu sont également différentes. Le ukulélé est souvent joué en utilisant la technique du picking avec les doigts ou un médiator, tandis que la guitare peut être jouée en utilisant une variété de techniques de picking ou en grattant les cordes avec les doigts ou un médiator.

En somme, bien que la guitare et le ukulélé partagent certaines similitudes, ils sont en réalité deux instruments différents avec des caractéristiques uniques qui leur sont propres.

Moi : Pourquoi la guitare est-elle accordée en Mi La Ré Sol Si Mi ?

Cordes

ChatGPT :

La guitare est traditionnellement accordée en Mi-La-Ré-Sol-Si-Mi. Cet accordage est connu sous le nom de « accordage standard » ou « accordage E ». La note la plus basse étant un Mi.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles cet accordage est utilisé. Tout d’abord, cet accordage permet de jouer une grande variété d’accords et de progressions d’accords en utilisant des positions de doigts relativement simples sur le manche de la guitare. En outre, cet accordage convient particulièrement bien à la musique en tonalité de Mi, qui est couramment utilisée dans les genres musicaux tels que le rock, le blues et le pop.

Un autre avantage de l’accordage standard est que les cordes les plus graves sont accordées de manière progressive, c’est-à-dire que chaque corde est accordée à une quarte supérieure de la corde précédente, à l’exception de la corde entre le Sol et le Si, qui est accordée à une tierce mineure. Cela permet une transition plus fluide entre les notes et les accords lors du jeu.

Cela dit, il existe de nombreux autres accordages possibles pour la guitare, chacun avec ses propres avantages et inconvénients en termes de sons et de facilité de jeu pour différents styles de musique. Certains guitaristes choisissent d’utiliser des accordages alternatifs pour obtenir des sonorités uniques et originales.

Moi : Comment composer à la guitare ?

ChatGPT :

Composer à la guitare peut sembler intimidant. Mais il existe plusieurs approches qui peuvent aider à démarrer le processus de création musicale. Voici quelques étapes à suivre pour composer à la guitare :

1. Trouver une idée mélodique : commencez par improviser quelques notes ou accords sur la guitare. Continuez jusqu’à ce que vous trouviez une progression ou une mélodie qui vous plaît. Vous pouvez également utiliser des accords ou des progressions que vous connaissez déjà. Modifiez-les pour créer quelque chose de nouveau.

2. Établir une structure : une fois que vous avez une idée mélodique de base, déterminez la structure de votre morceau. Voulez-vous écrire une chanson avec couplets, refrains et un pont ? Ou préférez-vous une structure plus libre ? En établissant une structure de base, vous aurez une idée de la direction que prendra votre composition.

3. Ajouter des accords : une fois que vous avez une mélodie de base, commencez à ajouter des accords pour la soutenir. Expérimentez avec différents accords pour trouver ceux qui sonnent bien avec votre mélodie. Vous pouvez également essayer des inversions d’accords ou des progressions d’accords plus complexes pour ajouter de la variété.

4. Ajouter des paroles : si vous écrivez une chanson, ajoutez des paroles qui s’harmonisent avec votre mélodie. Vous pouvez également ajouter des effets de guitare ou des solos pour ajouter de la couleur à votre composition.

5. Enregistrer votre composition : une fois que vous avez une idée complète pour votre composition, enregistrez-la pour vous souvenir de la progression des accords, de la mélodie et des paroles. Cela vous permettra de revenir dessus plus tard et de l’affiner si nécessaire.

6. Répéter et peaufiner : continuez à travailler sur votre composition, en la jouant régulièrement et en l’ajustant au besoin. Vous pouvez également jouer pour des amis ou d’autres musiciens pour obtenir des commentaires et des suggestions.

Composer à la guitare peut être un processus gratifiant et créatif. N’oubliez pas d’expérimenter et de vous amuser en explorant de nouvelles idées et en développant votre propre style de composition.

Ce qui rend les musiques (plus) intéressantes

Je réfléchis souvent aux musiques que j’aime écouter, que j’aime jouer. Qu’est-ce qui les rend plus intéressantes à mes oreilles ? Comment, avec 12 notes et un nombre relativement restreint d’instruments et un ensemble de règles fini, parvient-on encore à créer des choses qui créent de l’émotion ?

Le moment

Je le dis souvent : on écoute trop peu de musique, mais on en entend trop. Depuis que les médias diffusant de la musique ont renoncé à faire découvrir des artistes (à quelques exceptions près), on subit (parfois avec plaisir) une liste de titres qu’on ne choisit pas forcément. Et on ne choisit pas le contexte dans lequel on y est exposé. Évidemment, les programmateurs ou programmatrices font de leur mieux pour ne pas vous passer du métal à l’heure de passer à table (voire de ne pas vous passer de métal du tout). Parfois, ça colle, parfois ça ne colle pas. Simplement parce que le moment était mal choisi.

Alors qu’en capitaine de ma programmation, je choisis avec soin ma playlist en fonction du contexte général dans lequel je me trouve. Il m’arrive de mettre un album de côté pour l’écouter à un meilleur moment. Il m’arrive d’écouter un album en imaginant quel serait le bon moment pour l’écouter.

Quelles musiques écouter ici ?

Quelles musiques écouter ici ?

L’énergie

Il y a des musiques feel-good, des morceaux qui donnent envie de bouger, des morceaux qui donnent la pêche ou la banane. D’autres qui replongent dans des moments nostalgiques. D’autres musiques ont une énergie qui fait rêver. Ce je-ne-sais-quoi n’est pourtant pas une question de volume et de BPM.

Mais certains morceaux manquent d’énergie dès le début et tombent à plat ou s’essoufflent dans la durée. Comme si je n’arrivais pas à m’y connecter, sans doute par manque des éléments listés ci-dessous, ils peinent à conserver mon intérêt.

Quelle énergie ?

Quelle énergie ?

L’harmonie ou la disharmonie

Quoi de plus beau que l’harmonie et l’équilibre ? Quoi de plus emmerdant que l’harmonie et l’équilibre ? Si un morceau n’a pas de moments de rupture et semble s’avancer d’un pas décidé sur un chemin tout tracé vers une fin certaine, l’ennui peut me gagner rapidement.

Je n’ai pas le monopole du bon goût, évidemment. Mais j’aime quand une musique recèle une certaine tension, quelque chose d’irrésolu. J’ai souvent du mal avec des styles de musiques comme le latin jazz, qui semble tourner en rond sans oser surprendre ou rompre. Comme une mouche qui semble errer dans une pièce. Ou une poussière qui danse dans l’air, dans une sorte de mouvement brownien. Comme un petit pois dans un ascenseur. Certes, le petit pois dans l’ascenseur parcourt les étages. Mais quand je prends l’ascenseur avec lui, à mes yeux, il reste immobile.

Le fil rouge sur le bouton vert, le cube dans le rond ?

Le fil rouge sur le bouton vert, le cube dans le rond ?

Le silence

Ma nature ne déteste pas le vide. J’aime quand il reste de l’air dans la musique. C’est le delta entre le silence et la note qui fait exister la note. Ce sont la durée des notes et les silences qui donnent le rythme. C’est l’alternance entre le silence et les notes qui donne la pulsation à la musique. Ce que j’aime dans les musiques acoustiques, c’est qu’il reste souvent beaucoup d’air entre les notes. À l’inverse, certains morceaux sont tellement denses que j’ai l’impression d’y étouffer. J’ai parfois découvert ou une artiste adoré lors d’un showcase épuré, pour le retrouver dans un album surproduit dont le moindre vide a été comblé.

De l'air, de l'air, de l'air.

De l’air, de l’air, de l’air.

La couleur

Le musicien ou la musicienne choisit les couleurs de sa palette comme un peintre. En effet, les peintures, comme les musiques peuvent être colorées, sombres, ton sur ton, pastel, urbaines, bucoliques. Si le sujet mélodique correspond à la palette choisie, c’est réussi, sinon non.

Quelles musiques pour cette oeuvre ?

Quelles musiques pour cette œuvre ?

L’intentionnalité et le contraste

J’aime sentir un vrai parti-pris dans l’œuvre. Et ce parti-pris va se manifester plus fortement dans les éléments listés ci-dessus. C’est parfois infime et d’autant plus délicieux.

Et maintenant, après avoir tant philosophé, que vais-je bien pouvoir écouter ?

Quelles musiques écouter   ?

Quelles musiques écouter ?

En duo : tirer la langue à Cupidon

Hier, c’était une soirée avec le duo « Contes & Musique ». Après Noël, on s’attaque au mois d’Amour, proximité avec la Saint-Valentin oblige. Mais nous avons décidé de faire rimer amour avec humour (c’est facile, parce que ça rime déjà), mais en étant un brin coquin. Soirée pour adultes exclusivement, histoire de ne pas mâcher ses (bons) mots.

En duo pour tirer la langue à Cupidon

En duo pour tirer la langue à Cupidon

 

Un public conquis, un duo ravi, une organisatrice prête à remettre ça dans le futur, que demander d’autre.

En duo pour tirer la langue à Cupidon

En duo pour tirer la langue à Cupidon

Tas de voitures, dépose-minute et minute-soupe

La circulation dans Liège n’est pas chose aisée. Pour ne pas devoir traverser toute la ville pour aller relever le conteur, le rendez-vous est pris aux Guillemins. Hélas, grâce aux personnes qui prennent la boucle de fermeture des petits ronds-points de part et d’autre du dépose-minute pour une place de parking, tout le circuit est quelque peu grippé. Pour un duo, il faut être deux, et du côté des bus pour Rumelin, ce n’est guère mieux. Il faut se faire une raison, nous serons en retard. 

Je pensais être parti à temps, nous voilà arrivés sur place un peu avant l’heure à laquelle la soirée devait commencer. Ce sera un montage rapide et un soundcheck minute-soupe. Heureusement, j’ai pensé à mémoriser mes réglages. Ma Lovely Roadie est d’un secours précieux et la scène est prête en moins de deux. Enfin, en un peu plus de deux quand même puisque tout sera monté en 8 minutes. Ca devient presque une habitude. Record battu, mais pas à battre.

L’accueil sur place est gentil et compréhensif. Tout le monde est venu pour une soirée à la cool, et le petit coup de stress se dissipe rapidement. Ce soir, pas de guitare, uniquement des chansons et mon ukulélé. 

Contes & Musique : tirer la langue à Cupidon

Contes & Musique : tirer la langue à Cupidon

Je ne suis pas trop mécontent de notre petit espace scénique, en ce compris l’agencement des câbles. Compte tenu du montage rapide, c’est propre.

Entre adultes consentants, riants et chantants

À plusieurs reprises le public tapera dans les mains et chantera même pour m’accompagner, ça fait plaisir. Je passe vraiment un très bon moment. La complicité du duo avec Rumelin joue en plein. Notre répertoire du jour, bien dosé, glisse du coquin à l’osé sans déraper dans le vulgaire ou le gratuit. Le conte, sorti de son image d’histoires pour endormir les enfants a bien des ressources.

Dans la salle presque comble, les rires furent, on glousse dans le fond, on rugit en rougissant et on applaudit les petites marquises insolentes, les borborygmes dans le lit conjugal et les alléluias pas très catholiques. Les cupidons potelés et les petits et grands diables en prennent pour leur grade.

Contes & Musique : tirer la langue à Cupidon

Contes & Musique : tirer la langue à Cupidon

L’ambiance est détendue et nous pouvons jouer sans la retenue que nous impose parfois la présence d’enfants. Il y aura même des changements de programmes inattendus et notre set évoluera encore en cours de soirée. Nous avons eu pas mal de retours positifs de la part du public. Clairement notre duo s’est amusé et le public l’a ressenti.

Cette soirée m’a donné envie d’explorer d’autres thèmes en Contes & Guitare ou Contes & Ukulele. Il y a quelque chose en plus que la simple addition de ces deux univers dans la formule. La musique renforce le conte et vice-versa. Et notre complicité et notre amitié de longue date sont indubitablement le sel sur la frite du duo.