Mel Bay’s Guitar Journal : Technique (sold out ?)

Ils sont difficiles à trouver, parfois vendus très cher en occasion, mais j’adore cette série de bouquins publiés chez Mel Bay. Il existe diverses monographies dans cette collection : Blues, Fingerstyle, Flatpicking, Jazz, Mastering the fretboard, Rock, Sacred, Scales, Chords, Flamenco … J’ai réussi à mettre la main sur cette perle : Mel Bay’s Guitar Journal : Technique. Je le cherchais depuis un moment, je l’avais commandé et il était en rupture de stock partout. Ils existent en format Kindle ou e-book, mais le portage est médiocre et difficile à lire, à moins de disposer d’une grande tablette ou de lire sur un écran d’ordinateur.

Mel Bay's Guitar Journal :Technique (sold out ?)

Mel Bay’s Guitar Journal :Technique

Ce papier, cette main !

En imprimerie, comme pour la guitare, la main est importante. Techniquement les carnets sont superbement réalisés. La couverture rigide, la reliure spirale couverte et le papier de qualité supérieure promettent de belles heures de travail. Grâce à la couverture rigide et à la spirale, le livre reste ouvert à plat sur le lutrin ce qui est un confort non négligeable.

Mel Bay's Guitar Journal :Technique (sold out ?)

Mel Bay’s Guitar Journal :Technique

Un livre pour les obsédés, pas pour les débutants !

Celui-ci est un guide de référence des études et des solos dans plusieurs genres différents. Ce superbe volume sur la technique couvre les échauffements, les études en picking, le string skiping, le trémolo, les triolets, le cross-picking, les intervalles, les études linéaires, les hammer-on et les pull-off, et le jeu en aller-retour. 

Evidemment, il est facile de se créer ce genre d’exercices soi-même avec un peu d’imagination. Mais en avoir un paquet compilé d’avance est bien utile, et permet de sortir des sentiers battus et de sa zone de confort.

Mel Bay's Guitar Journal :Technique (sold out ?)

Mel Bay’s Guitar Journal :Technique

Tous les exercices ont des études adaptées au sujet étudié. Le livre ne contient que des exercices, pas de textes. De temps à autre, une instruction sommaire. Mais la notation est propre, lisible et détaillée. Les débutants n’y trouveront pas leur compte. Ce livre nécessite de bonnes connaissances en lecture. Comprendre l’articulation et la mécanique des doigts sera utile pour saisir le sens des exercices. Il sera parfait pour m’échauffer en travaillant le rythme au métronome et la précision.

Maintenant que je passe de nouveau un peu plus de temps à jouer, m’échauffer en apprenant des choses me semble essentiel. Mais j’en avais assez des gammes chromatique. Vive la variété (des exercices).

Ortega Horse Kick Pro, une stompbox c’est le pied ?

Ortega Horse Kick Pro

Ortega Horse Kick Pro

Maintenant que je me suis adjoint les services d’une pédale choriste, je me suis demandé si une section rythmique ne serait pas sympa pour l’un ou l’autre morceau. Depuis longtemps je regarde ces pédales en bois, les stompboxes qui permettent d’amplifier le battement du pied. Finalement, j‘ai jeté mon dévolu sur la pédale Ortega Horse Kick Pro. Evidemment, j’ai mon cajon, mais il m’est impossible d’en jouer en même temps que ma guitare où mon ukulele. Il me fallait une solution mains libres. Même si je suis certain que quelque part dans le monde, il y a un enfant de 8 ans qui arrive à jouer des deux à la fois avec les mains. 

Que choisir ?

Dur de choisir le son qui ponctuera au mieux les morceaux : tambourin, cajon, kick de grosse caisse, cabasa ou cowbell ? Et si il existait une pédale qui permettait de choisir ? Bonne nouvelle : dans la gamme des pédales stompboxes  chez Ortega, le modèle Horse Kick Pro permet de sélectionner le son.

Déballage de la Horse Kick Pro

La finition est jolie, le bois fait bonne impression. Il va pouvoir se patiner joliment avec le temps. C’est du Sapele, une des variétés de palissandre qui n’est pas « encore » sur les listes de protection de la CITES. Sur la surface de frappe, un cheval goguenard vous nargue. Il a une bête tête de rosse, on lui filerait volontiers des coups de pieds, d’ailleurs c’est fait pour. 

La pédale peut s’alimenter avec une pile de 9 Volts (parfait pour les musiciens de rue) ou un transfo. Une pile ET le transfo sont fournis, c’est rare, et ça fait plaisir. Les autres radins, prenez exemple sur Ortega, merci.

Ortega Horse Kick Pro

Ortega Horse Kick Pro

Les connecteurs et potards ont l’air solide et leur course est ferme et rassurante. A côté de l’entrée pour l’alimentation, un potard cranté permet de sélectionner le son.

Ortega Horse Kick Pro

Le sélecteur de son, l’alimentation et la sortie du câble instrument.

De l’autre côté, le potard permet de régler le volume avec une longue course et une belle progressivité.

Ortega Horse Kick Pro

Un bouton de volume à la course longue et ferme, un vrai plaisir.

La base est en caoutchouc antidérapant cranté. La pédale ne devrait pas trop avoir tendance à fuir vos coups de pieds.

Ortega Horse Kick Pro

Une belle base antidérapante

Mais comme c’est bien pensé ce truc !

La pédale Horse Kick Pro possède une entrée et une sortie et emprunte donc, si on le souhaite, le même trajet de câbles que l’instrument. Ca simplifie grandement la mise en oeuvre. Pas de problème si l’ampli n’a qu’une entrée. Et si on a un looper, la rythmique passera par le looper également ! Bonne nouvelle, ce passage est tout à fait neutre pour le signal de l’instrument.

Ortega Horse Kick Pro

Un passage de cable au travers de la pédale qui simplifie grandement l’utilisation.

Et le son ?

Dans sa gamme de stompboxes, Ortega propose un modèle « Annalog » analogique passif avec un élément piezo qui ne requiert pas d’alimentation. J’ai hésité, pour la simplicité, mais j’aimais la versatilité du modèle « Pro ». La Horse Kick Pro est un modèle digital qui s’appuie sur des samples d’instruments. La pédale est sensible à la dynamique. On entend clairement que les samples utilisés sont différents selon l’intensité du coup appliqué à la pédale. Quand on tape fort, le coup de grosse caisse prend de la profondeur, le tambourin à plus de corps. C’est carrément impressionnant !

Je vous poste une vidéo pour que vous puissiez vous faire une idée des sonorités réalistes et de la réponse à la dynamique.

 

Et … la Ortega Horse Kick Pro, tu recommandes ?

J’adore. Maintenant c’est une nouvelle habitude à prendre qui nécessite de l’entraînement. Il m’arrive d’oublier de taper du pied ou de perdre le fil … et je regrette de ne pas pouvoir agiter mon tambourin en fin de morceau (mais c’est un effet impossible à faire avec le pied). Je pense que le cowbell ne me servira pas souvent (quoique, on ne sait jamais). Mais c’est vraiment fun !

Conclusion : c’est hyper sympa, bien construit, simple et bien pensé. Ca vaut bien 8 sur mon échelle de piments.

« Je » en LIVE sur Facebook – Debriefing

C’est étrange, Je n’sais pas ce qui m’arrive ce soir, je « me » regarde comme pour la première fois. En lisant  les commentaires sous ma vidéo live sur ma page Facebook force est de constater que ça fait bizarre de jouer seul pour des gens qu’on ne voit pas.  Je pense qu’en dehors d’une répet diffusée depuis ma salle de bain, je n’ai jamais joué en direct comme ça. Même quand j’ai joué pour la BRF, il y avait du monde autour de moi. Ici, au fond du studio bunker cave de la maison 2, il n’y avait que ma Lovely Roadie et moi.

Je suis prêt !

Prêt

Les sensations ?

Différent. Ca reste agréable, on sent la présence d’une certaine manière et il reste le sentiment de donner quelque chose dans un moment de partage. J’avais envie de regarder les commentaires sur l’iPad. Je sais que certains interagissent pendant le live en répondant aux commentaires, mais je comptais faire court et j’avais peur d’être trop distrait par l’écran.

Je récupère doucement mes mains qui étaient comme deux briques à la sortie du déménagement. Pour l’instant, je joue tous les jours, ce qui ne m’était plus arrivé depuis longtemps. Mais avoir « mon » local pour traîner, ça change tout. J’évite pour l’instant d’y faire entrer Internet (sauf pour les live), histoire de rester focalisé sur la musique.

Techniquement, c’était comment ?

J’ai fait simple, le smartphone sur un pied, des lumières. Les soucis notables sont : une lampe colorée qui s’est éteinte et ma pédale Harmony Singer dont j’ai touché le bouton reverb en plein dernier morceau avec mon pied. J’avais dit dans mon test que les potards sont un peu trop souples. Il faudrait trouver un cache pour les protéger. De toute façon je compte monter un Barefoot Button dessus pour trouver plus facilement le bouton en aveugle. Certains se sont plaints de coupures d’image ou de son, et certains ont trouvé le volume un peu faible. Je vais étudier ça de plus près et peut-être monter en puissance en faisant une vraie prise de son.

Et les retours ?

Je m’attendais à une dizaine de personnes, j’ai eu 35 personnes en moyenne avec un pic à 50 pendant quelques instants. Objectif atteint et dépassé. J’ai déjà joué devant moins de monde. Les commentaires sont positifs dans l’ensemble.

On remet ça la semaine prochaine ?

 

Que faire pendant le confinement ?

Avec le confinement, tout le monde s’ennuie un peu, mais les musiciens ont la chance d’avoir une occupation d’intérieur gratifiante : la musique. Mais que faire quand on croit avoir fait le tour ?

Confinement et musique

Confinement et musique

Voici une petite liste des choses à essayer.

N’hésitez pas à en lister d’autres en commentaires … le confinement peut-aussi être un moment d’entraide et d’inspiration mutuelle, même si c’est à distance.