Stagg Tischnotenständer : un pupitre pour les petits espaces

Lors de ma dernière commande de matériel chez Acoustic Music Records, je me suis laissé tenter (entre autres) par un petit pupitre de table de chez Stagg, le Stagg Tischnotenständer. Je vous invite à répéter Tischnotenständer trois fois sans vous tromper. (« tiche-notaine-st’haine-d’heure »).

Design et construction

Le Stagg Tischnotenständer se distingue par son design compact et minimaliste. Fabriqué en métal , il inspire confiance par sa stabilité. Les pieds antidérapants sont un atout, empêchant le glissement sur des surfaces lisses. Un point qui m’a particulièrement plu est la présence de petites tiges qui se relèvent pour permettre de maintenir un livret ouvert. C’est vraiment pensé pour prévenir un problème récurrent avec ce genre de pupitres, qu’ils soient sur pied ou de table.

Facilité d’utilisation

Le support est incroyablement simple à utiliser. Son réglage en inclinaison est continu, pour permettre de positionner les partitions à un angle confortable. Sa taille compacte le rend parfait pour les petites tables ou espaces confinés, mais cela signifie qu’il ne conviendra pas pour des partitions de très grande taille.

Je le vois très bien posé sur une chaise en face de moi, par exemple, ou sur une table quand je donne cours. Parce que lire les feuilles posées à plat n’est pas confortable, surtout avec mes lunettes à double foyer (« All this talk of getting old – It’s getting me down, my love »).

https://staggmusic.com/de/products/view/MUSA1BK-tischnotenpult-aus-metall-faltbar-mit-tasche/

https://staggmusic.com/de/products/view/MUSA1BK-tischnotenpult-aus-metall-faltbar-mit-tasche/

Portabilité et stabilité

Un des points forts du Stagg Tischnotenständer est sa légèreté. Facile à transporter, il se plie de manière compacte, ce qui en fait un bon choix pour les musiciens qui se déplacent souvent. Il se glissera sans souci dans la poche d’un gigbag. Le pupitre est fourni avec une petite pochette dont la qualité ne m’a pas bouleversé, surtout au niveau du velcro, mais qui fait le taf. 

La base est assez large pour maintenir le pupitre stable, même lorsque l’on tourne les pages. Cependant, il peut montrer des limites si on y place un livre très lourd ou de nombreuses feuilles.

Rapport qualité/prix

Pour une douzaine d’euros, le Stagg Tischnotenständer offre un excellent rapport qualité-prix. C’est une solution idéale pour les musiciens amateurs, les étudiants ou même les professionnels qui recherchent un support d’appoint pratique et abordable.

Points positifs :

  • Compact et facile à transporter
  • Conception robuste et durable
  • Pieds antidérapants
  • Facilité de réglage

Points négatifs :

  • Ne convient pas aux partitions très volumineuses
  • La stabilité peut être un peu juste avec des charges lourdes

Mon avis

Le Stagg Tischnotenständer est un excellent choix pour ceux qui ont besoin d’un pupitre compact et pratique pour des partitions légères à moyennes. Il répondra aux attentes des musiciens en quête de simplicité et de fonctionnalité à un prix raisonnable.

Je lui donne un 9/10 parce que je n’ai vraiment rien trouvé à lui reprocher, surtout pour une douzaine d’euros.

2025, me voilà !!

Chaque nouvelle année est une formidable occasion de se réinventer, d’explorer de nouvelles idées et de pousser encore plus loin les limites de sa créativité et de ses passions. Après une année 2024 riche, le moment est venu de tourner la page. Je vais bien entendu me fixer de nouveaux objectifs pour 2025.  Cette année, plus que jamais, je souhaite me concentrer sur le partage, la progression et l’exploration de nouvelles expériences.

 Peu importe ce que tu fais . . . tant que tu changes une chose en une autre, différente de ce qu’elle était avant que tu la touches, une chose qui te ressemble une fois que tu en as fini avec elle. 

Ray BradburyFahrenheit 451 (1953).
2025, me voilà !

2025, me voilà !

2025, me voilà !

L’année commencera sur les chapeaux de roues avec un événement que j’attends déjà avec impatience : un  workshop ukulélé à Neundorf, prévu pour février. Ce sera l’occasion de retrouver des passionnés de musique. Et de partager des moments enrichissants avec eux. Pour approfondir l’art du ukulélé dans une ambiance conviviale et inspirante. Si l’aventure vous tente, réservez déjà cette date !

D’un autre côté, bien que les concerts live ne soient pas au programme, faute d’opportunités, je tiens à renouer avec l’idée d’un projet de mini-concert showcase. Que ce soit via ma chaîne YouTube ou lors d’un live Facebook, j’aimerais partager ces instants musicaux en ligne avec vous tous. Ce serait une belle façon de garder le lien et de faire vivre la musique, même à distance.

Les cours, bien entendu, continueront tout au long de l’année. Si vous avez reçu une guitare pour Noël ou si l’envie d’apprendre le fingerpicking, le ukulélé, ou même le picking sur un ukulélé vous anime, sachez que vous serez toujours les bienvenus. Enseigner reste l’une de mes plus grandes joies, et accompagner mes élèves dans leurs progrès est une source inépuisable d’inspiration.

Enfin, parmi mes objectifs personnels pour 2025, il y a un défi qui me tient particulièrement à cœur. J’aimerais finaliser l’apprentissage de ce morceau de Radiohead qui traîne sur mon lutrin depuis bien trop longtemps. Cette fois-ci, je compte bien m’y atteler sérieusement et le jouer avec toute l’émotion et la précision qu’il mérite.

Pour ce qui est d’enregistrer mes compos, l’espoir d’y parvenir un jour me quitte progressivement. Je me fais une raison. Ma résolution pour 2025 sera donc simplement de soigner cette plaie d’imposture et laisser cicatriser la blessure infligée par le temps qui passe et le doute qui reste tenace.

Je vais aussi tâcher d’assister en 2025 à un concert de Jacques Stotzem qui se termine mieux que le dernier.

2025 s’annonce donc comme une année pleine de promesses, de défis et de moments musicaux partagés. Ensemble, faisons-en une année mémorable ! ✨

Bilan 2024 et vœux pour la nouvelle année

L’année 2024 touche à sa fin, et c’est avec une immense gratitude que je prends un moment pour faire le bilan de cette année riche en musique, en découvertes et en partages. Sur guitar.vanlochem.be, cette année a été marquée par des articles passionnants, des échanges inspirants avec les lecteurs. Toujours dans l’esprit de faire vibrer la corde sensible des guitaristes de tous niveaux.

Un petit regard en arrière

Parmi les points forts de l’année, j’ai eu le plaisir de publier des articles sur des sujets variés. Notamment des tutoriels pour aider débutants et intermédiaires, des explorations techniques autour du fingerpicking, des critiques de matériel. Votre enthousiasme et vos retours ont été le moteur de ce travail. Merci pour vos commentaires, vos questions et votre fidélité !

Musicalement, 2024 a aussi été une année d’inspiration. En efffet, l’inspiration puisée dans les œuvres de Jacques Stotzem et d’autres artistes de la six cordes qui sont de véritables références pour beaucoup d’entre nous, a été au cœur de nombreuses discussions. Les compositions et arrangements, empreints de finesse et d’émotion, continuent de montrer à quel point la guitare acoustique est un instrument aux possibilités infinies. Toutefois, je n’oublie pas mes très sérieuses digressions autour de l’ukulélé qui m’ont emmené dans mes terres natales pour deux stages à l’atelier de Neundorf.

Merci pour cette année 2024

Alors que nous entrons bientôt dans l’année 2025, j’aimerais vous souhaiter de merveilleuses fêtes de fin d’année. Prenez le temps de partager des moments avec vos proches, mais aussi de gratter quelques accords au coin du feu. Que la nouvelle année, vous apporte encore plus de musique, de passion et de progrès dans votre pratique de la guitare.

Merci pour votre soutien indéfectible en 2024. En effet, c’est ce soutien qui me motive à faire vivre cette belle communauté musicale. Je suis impatient de partager avec vous de nouveaux articles, de nouveaux défis. Et de tenter de vous donner encore plus d’inspiration pour nourrir votre amour de la guitare.

À très bientôt sur guitar.vanlochem.be, et surtout, bonne année 2025 à toustes !  On se retrouve bientôt pour (re)prendre les bonnes résolutions qui n’ont pas été réalisées pendant l’année 2024.

David van Lochem au studio

Merci pour cette année 2024 – Bonne année 2025

ARC 4 de chez IK Multimedia

C’est amusant qu’après 12 cordes à son arc, je vous parle du système ARC. Parmi les petites choses que je voulais faire depuis un moment, il y avait : recalibrer mes moniteurs avec le plugin ARC de chez IK Multimedia. Depuis peu, je dispose d’une solution pour appliquer des plugins directement sur le son de Windows. C’était l’occasion de passer à l’action. Afin de pouvoir corriger quelques petits défauts pour l’écoute à défaut d’enregistrer. 

ARC Multimedia

ARC Multimedia

C’est quoi, le ARC ?

Le système ARC ARC (Advanced Room Correction) d’IK Multimedia est une solution conçue pour corriger les imperfections acoustiques d’une pièce. Cela permet d’optimiser l’écoute, notamment dans un studio ou un home-studio. Il se compose d’un microphone de mesure spécial et d’un logiciel de calibration. Ils sont à la 4e itération de ce logiciel. Il existe une solution hardware, le ARC Studio qui permet d’appliquer la correction de manière permanente sans utiliser son DAW ou un plugin. Comme je dispose déjà du logiciel et du microphone, je ne vais pas investir. Mais, si je devais, c’est sans aucun doute la version hardware que je choisirais.

ARC Studio (image IK Multimedia)

ARC Studio (image IK Multimedia)

Le microphone capture les caractéristiques acoustiques de la pièce à partir de signaux test. Le logiciel analyse ensuite ces données et applique des corrections via un plugin inséré dans un logiciel audio (DAW). Cela permet de compenser les résonances, les annulations de fréquences ou tout autre problème acoustique.

Ce système est particulièrement utile pour améliorer la précision du mixage et du mastering, en garantissant une écoute plus neutre et fidèle, même dans des pièces non traitées ou imparfaites. Bien qu’il ne remplace pas un traitement acoustique traditionnel (panneaux, bass traps, etc.), il constitue une solution complémentaire très performante.

L’idée, c’est de mixer avec la correction pour « effacer la pièce d’écoute » du mix, puis de faire le rendu sans cette correction. Il y a également la possibilité de simuler divers environnements ou matériel d’écoute, comme un smartphone pour donner une idée de comment sonnera le mix final une fois exporté. 

Et, ça fonctionne bien ?

En théorie, oui et non.

Il y a débat sur l’efficacité de cette solution par rapport au traitement acoustique, notamment sur les réverbérations et les ondes sonores statiques qui semblent difficiles à corriger en travaillant sur la source sonore.

Les critiques concernant les systèmes de correction acoustique comme l’ARC d’IK Multimedia sont souvent liées à leurs limitations intrinsèques. L’une des principales réserves concerne leur dépendance à une correction numérique, qui ne résout pas les problèmes acoustiques physiques d’une pièce, comme les résonances ou les échos. Bien qu’ils puissent compenser ces défauts pour l’écoute, ils n’améliorent pas réellement l’acoustique de l’espace. Les limites de ces systèmes deviennent alors évidentes, nécessitant fréquemment un traitement acoustique physique supplémentaire, comme des bass traps.

Certains utilisateurs trouvent également que les résultats peuvent paraître artificiels. Si la correction est trop agressive, elle peut altérer la signature sonore de manière non naturelle, donnant une impression de stérilité. 

Enfin, il existe des inquiétudes sur l’impact potentiel des corrections sur la phase sonore ou la dynamique. Bien que les systèmes modernes aient fait des progrès significatifs, certains utilisateurs expérimentés détectent encore des artefacts subtils qui peuvent influencer l’expérience d’écoute. L’ajout d’une couche technologique dans le flux de travail peut aussi être perçu comme une complication inutile, notamment pour les personnes habituées à travailler de manière plus traditionnelle. 

Ils sont relativement couteux et nécessitent un microphone de mesure qui ne servirait sans doute pas à d’autres choses.

Pour mon usage, c’est parfait

ARC Multimedia

ARC Multimedia

J’ai fait une mesure en 7 points. On règle le volume. Il suffit de placer le micro spécial à hauteur d’oreille et de suivre les instructions de mesure. Le logiciel ARC émet des « Pew Pew » de film de Science-fiction des années 70. La précision de la correction peut être augmentée en faisant plus de points de mesures. L’efficacité est évidemment très dépendante de la qualité de cette calibration. La courbe verte est celle qui est mesurée, la courbe orange est celle qui résulte de la correction. Elle tend vers la ligne blanche qui serait le rendu théorique parfaitement neutre. 

Dans une pièce pas trop réverbérante, de taille moyenne et sans appui exagéré dans les basses, les résultats sont très utilisables. Je trouve que la correction donne un peu d’air. Notamment en corrigeant la grosse bosse entre 100 et 200 Hz. Comme je n’écoute pas énormément de musique très chargée en basses, c’est suffisant. Ça explique aussi enfin pourquoi pour certaines vidéos de Jacques Stotzem, j’avais tendance à vouloir eq un peu les basses et Jacques trouvait qu’il n’y en avait pas assez.

J’ai constaté que la correction me donnait des basses moins baveuses (ce qui était attendu). Ça rend de fait le reste de la musique plus aéré, plus intelligible. Je n’ai pas trouvé le son artificiel pour ma part. Mais, c’est peut-être tributaire de ce qu’on écoute comme style et sur quelles enceintes.

Ma playlist de référence

J’ai une petite playlist de morceaux, pas forcément les meilleurs mixages, mais dont je connais le son presque par cœur. Ne me jugez pas trop durement, les goûts et les couleurs. Chaque morceau est là pour une raison précise, commencer que je l’aime. Je sais quels sont les détails qui ressortent dans tel ou tel morceau. Le discret Cowbell dans le début d’Africa de Toto, par exemple. Ça peut être le bruit des marteaux d’un piano, un frottement d’archet, l’air dans l’attaque d’une voix ou la présence de l’instrument dans la pièce. Ces morceaux me permettent rapidement d’identifier s’il y a un problème avec une carte son, un casque ou des enceintes de monitoring. Ou si, tout simplement, le son ne me revient pas.

Voici ma liste sur Tidal : on y trouve un peu de tout, mais beaucoup d’instruments acoustiques qui trahissent souvent instantanément le moindre artefact sonore.