fbpx

Rester abonné à mes magazines de guitare

Je reste abonné à mes magazines de guitare comme “Akustik Gitarre” et “Acoustic Music” même si parfois l’envie de réaliser une économie sur ces abonnements me titille. Mais, la lecture de ces magazines remplit encore une fonction essentielle à mes yeux et à mes oreilles.

Magazines

Magazines

Garder les oreilles propres

Dans chacun de ses périodiques, je retrouve des annonces commentées de sorties d’albums. Évidemment, il ne s’agit pas des magazines de grands groupes de presse qui servent la même soupe. Dans un style musical de niche comme la musique acoustique gravitant autour de la guitare, ce n’est pas via la radio ou la télévision que je peux nourrir ma faim de nouvelles notes. Je parcours les titres et me rends sur mes plateformes de streaming pour y jeter une oreille. Et, si les plateformes de streaming sont une catastrophe économique pour les artistes, j’apprécie de pouvoir aussi facilement écouter des artistes dont je n’aurais même pas eu vent autrement.

Parfois, l’un ou l’autre album atterrit dans mon panier d’achat. Un peu comme avant, quand on se rendait chez le disquaire pour écouter au casque l’un ou l’autre album avant de décider de l’acheter ou pas (ou de décider d’attendre qu’un ami plus chanceux financièrement puisse nous le copier sur cassette, ou l’acheter sur un marché en Espagne … et oui, on volait déjà parfois de la musique avant qu’Internet n’existe).

Mais, j’aime aussi que les écoutes de ces albums perturbent les algorithmes des plateformes pour agrandir et diversifier la bulle musicale dans laquelle nous gravitons immanquablement. Bien sûr, on n’échappe jamais vraiment à notre bulle, mais de manière tout aussi importante, je découvre aussi des choses qui me plaisent moins, voire pas du tout. Ce qui est tout aussi essentiel que de savoir pourquoi on apprécie certaines musiques. On doit toujours aimer en relief comme en creux. Se confronter avec les choses que nous n’apprécions pas est un piédestal qui élève ce que nous aimons réellement.

Et le reste du magazine ?

Il reste évidemment mon petit péché mignon, le matos. La lecture, c’est aussi un moyen de se tenir informé sur les instruments et le matos qui sortent. Parfois, on découvre des infos sur les coulisses de grands constructeurs historiques ou sur des fabricants plus discrets qui, encore une fois, nous seraient inaccessibles autrement.

Les articles sur la pratique de l’instrument, son entretien, son transport ou son enregistrement sont bien sûr les bienvenus pour achever le voyage en Acoustie.

A l’une ou l’autre exception près, je ne suis pas très bon client pour les tutos et les exercices et les partitions. Même si je suis certain que ce serait utile et passionnant de s’y consacrer. 

Alors merci aux rédacteurs, photographes et autres qui me permettent de voir la vastitude du petit monde de l’acoustique depuis mon fauteuil.

Mono Creators M80 Gigbag OM, mes impressions

Après quelques semaines d’utilisation, c’est le moment de vous donner mes impressions par rapport à l’utilisation de mon étui rigide.

J’ai déjà parlé (entre autres) de ce nouveau gigbag; le Mono Creators M80 OM dans le dernier épisode de mon podcast vidéo :

 

Verdict

J’apprécie énormément la légèreté et les petits espaces de rangement de mon gigbag Mono M80 OM.

La guitare est bien maintenue et semble très bien protégée, même si je continuerai à me méfier d’un impact en coin au niveau de la caisse. La rigidité de l’étui est agréable. Même vide, il a une certaine tenue qui permet de le manipuler, surtout avec les tirettes fermées. La poignée est confortable. Le portage en sac à dos également. Pouvoir ranger les bretelles pour ne pas se prendre les pieds dedans quand on porte le gigbag à la main est un gros point positif.

Je trouve parfois que glisser la guitare dans un étui semi-souple, ajuster le velcro qui cale le manche et ranger les accessoires dans les diverses poches nécessite un peu plus de manipulations que de poser la guitare dans son étui rigide. L’agencement des espaces de rangement est idéal. Je dois juste penser à sortir les accessoires avant la guitare, parce qu’une fois ouvert, les poches à accessoires sont loin et orientées vers le bas. Question d’habitude sans doute.

Évidemment, avant, je me contentais de fermer une seule attache si ma guitare restait au studio. Maintenant je veille à fermer les tirettes sur tout le tour par sécurité. 

Je n’ai pas encore tiré parti du support de câble ou acquis le sac additionnel (le Mono Tick) pour mon pedalboard, ça viendra en temps utile.

Le petit velcro orange permet de ranger un câble roulé.

Petit rappel sur les avantages et inconvénients des gigbags

Pour rappel, lorsqu’il s’agit de transporter et de protéger votre guitare, vous avez deux options : les gigbags et les étuis rigides. Je ne parle bien sûr pas des étuis souples qui ne protègent même pas correctement de la poussière. Chaque système a ses avantages et ses inconvénients.

  1. Étuis rigides :
    • Avantages :
      • Protection maximale : Ils protègent votre guitare contre les chocs, les chutes et les impacts.
      • Stabilité : Ils offrent un bon soutien du manche.
      • Stockage : Vous pouvez ranger des accessoires dans les compartiments.
      • Idéal pour les guitares de valeur : Parfait pour les instruments précieux.
    • Inconvénient :
      • Poids : Ils sont plus lourds.
  2. Gigbags :
    • Avantages :
      • Légèreté : Faciles à transporter.
      • Protection relative : Ils ont des rembourrages et des renforts.
      • Sangles pour le transport : Vous avez les mains libres.
      • Poches à accessoires : Pour ranger cordes, médiators, etc.
    • Inconvénient :
      • Moins de Protection : Contre les chocs et les impacts.

En résumé :

  • Gigbag : Léger, idéal pour un usage urbain.
  • Étui Rigide : Offre une protection supérieure, parfait pour les guitares de grande valeur ou les voyages fréquents, surtout en avion.

J’ai examiné les modèles Réunion Blues et Mono Creators (M80) pour trouver la meilleure option. Le Mono M80 m’a séduit avec son système complet et son sac à accessoires assorti. Le gigbag de chez Réunion Blues est un peu plus rembourré, mais plus encombrant. Et, je trouvais son look moins sexy (ouais, ça joue !)

Le métronome est ton pire meilleur ami !

Comme dit l’adage, avec un ami pareil, tu n’as pas besoin d’ennemi. Pourtant, si tu détestes le métronome, c’est que tu en as besoin. C’est un aspect important du travail de l’instrument. Tellement important que j’en ai déjà parlé à plusieurs reprises :

On trouve également de bonnes applications pour les smartphones, et même pour les montres connectées. Le seul souci est que souvent le volume ou la vibration ne sont pas assez intenses, si vous jouez d’une manière un peu appuyée. 

Actuellement, j’utilise mon accordeur Petersson Strobo Plus HD pour travailler mes morceaux en gardant un œil sur un tempo constant. Cerise sur le gâteau, je divise le BPM par deux pour travailler avec un peu plus de groove.

Peterson Strobe Plus HD en mode métronome

Peterson Strobe Plus HD en mode métronome

Petit rappel des bienfaits du métronome

Travailler au métronome

Le métronome est un outil extrêmement bénéfique pour les guitaristes et les musiciens en général. Voici quelques-uns de ses principaux avantages :

  1. Développer la précision rythmique : Le métronome aide à développer une précision rythmique en fournissant un repère constant du tempo. Cela permet de travailler sur la régularité des notes et des accords, ce qui est essentiel pour jouer en groupe et pour un son cohérent.
  2. Améliorer la synchronisation main-droite/main-gauche : En suivant le rythme constant du métronome, les guitaristes peuvent travailler sur la coordination entre leur main droite (pour le picking ou le jeu aux doigts) et leur main gauche (pour les accords ou les mélodies). Cela contribue à développer une technique plus fluide et précise.
  3. Augmenter sa vitesse progressivement : Le métronome est un excellent outil pour augmenter progressivement la vitesse de jeu. En commençant lentement et en augmentant graduellement le tempo, les guitaristes peuvent renforcer leur technique sans compromettre la précision.
  4. Améliorer l’endurance : En jouant avec un métronome sur des durées prolongées, on renforce l’endurance physique, ce qui est particulièrement important lors de performances plus longues.
  5. Travailler le tempo : Le métronome peut être réglé pour accentuer différentes subdivisions du tempo (croches, triolets, sextolets, etc.), ce qui aide à développer une sensibilité aux différentes nuances rythmiques et à les intégrer dans leur jeu.
  6. Aider pendant l’apprentissage de nouveaux morceaux : Lors de l’apprentissage, le métronome peut être utilisé pour décomposer des passages difficiles, aidant ainsi à les maîtriser progressivement et à les intégrer dans l’ensemble du morceau.
  7. Renforcement de la discipline : Utiliser un métronome demande une certaine discipline. Cela aide à rester concentrés, à rester fidèles au tempo et à maintenir une pratique structurée.

Au boulot !

Neumann MCM 114, mes premières impressions

La nature délicate des nuances acoustiques de la guitare, combinée à sa large gamme dynamique et à sa résonance complexe, crée un ensemble de défis pour les ingénieurs du son et les guitaristes désireux de s’enregistrer. À cela s’ajoute la gestion des aspects indésirables tels que les bruits de fond, les résonances non désirées et les variations de volume. La position du microphone, le choix des micros, la qualité de l’enregistrement et l’environnement dans lequel l’enregistrement est réalisé sont autant de facteurs cruciaux influant sur le résultat final. Dans ma quête d’une solution pour enregistrer mes compos, j’ai acheté et je teste le tout nouveau Neumann MCM 114.

Neumann MCM 114

Neumann MCM 114

Mes obstacles

Les difficultés auxquelles je dois faire face sont multiples : un environnement à l’acoustique imparfaite, la présence de bruit de fond et la discipline nécessaire pour rester parfaitement positionné face à un micro. Depuis longtemps, la certitude de recourir à un microphone de type cardioïde avec une prise de son plutôt proche de la guitare est acquise. La plupart du temps, j’aime ce que j’entends comme prise de son avec les micros Neumann KM184, une des références en matière d’enregistrement de guitare acoustique.

Reste le souci de m’enregistrer “le cul rivé sur ma chaise” sans changer l’angle de ma guitare vis à vis du micro. En effet, pour peu que l’angle expose un peu plus la rosace, les basses domineront. Si le décalage s’opère vers le manche, les basses vont se creuser. L’idée d’un petit micro accroché à la guitare me paraît une solution séduisante. Il faut évidemment que le microphone respecte le côté “naturel” et la dynamique de la prise de son. Alors, si Neumann se décide à sortir un petit micro sur un col de cygne, ça vaut le coup de l’essayer. D’autant que Neumann ne manque pas de culot et suggère une utilisation en live, comme en studio. Je suis victime de la mode, je plaide coupable.

Le Neumann MCM 114 MC 9

Le Neumann MCM 114 est un système composé d’une capsule electret cardioïde sur un col de cygne et d’accessoires variés permettant de le fixer à divers instruments comme les cordes, les cuivres et les percussions. La version avec une pince destinée à la guitare, porte le doux nom de MC9. 

Neumann MCM 114

Neumann MCM 114

Le bel étui de protection contient :

  • le microphone sur son col de cygne,
  • une bonnette anti-vent,
  • un support de fixation avec un clip orientable pour le col de cygne,
  • un réducteur pour le support de fixation pour les instruments plus fins comme le ukulele,
  • le câble de liaison, accompagné d’un clip pour empêcher la déconnexion accidentelle,
  • un adaptateur XLR qui joue également le rôle de transformateur pour l’alimentation fantôme.

Pour la fiche technique détaillée, je vous renvoie au site de Neumann.

Neumann MCM 114

Neumann MCM 114

L’ensemble donne une impression qualitative. Le micro ne peut pas être détaché du col de cygne, mais il est possible de changer la capsule. Une capsule omni sera bientôt disponible. L’adaptateur XLR a une connectique visée pour éviter les déconnexions accidentelles, il comporte un clip de ceinture. Le câble est fin mais suffisamment long et semble solide. La pince se manipule facilement à une main. La face avant possède un pivot qui permet de s’accommoder de l’angle pouvant exister entre la table d’harmonie et le dos de l’instrument.

La capsule est montée sur un petit support amorti avec un peu de réserve de câble pour limiter les transmissions mécaniques du son.

Neumann MCM 114

Neumann MCM 114

L’ensemble pourrait me servir pour enregistrer ma guitare, mon ukulele et mon dobro. La capsule avec son petit support antichoc et son minuscule logo est super-mignonne.

Le plus important concernant ce petit clip c’est le son

Ce système est prévu pour servir aussi bien en live qu’en studio. Mes premiers essais du Neumann MCM 114 ont consisté tout simplement à me brancher dans mon ampli. Après avoir cherché un peu, j’ai placé la pince dans le cutaway de ma guitare, en pointant le micro entre la douzième et la quatorzième case du manche. Déporté par le col de cygne, le microphone ne me gêne pas pour jouer, même en haut du manche.

En live !

Neumann MCM 114

Neumann MCM 114

VERDICT :  LE SON SORTANT DE L’AMPLI EST MAGNIFIQUE.

Détaillé, nuancé, incroyablement naturel. Une véritable claque, dans le bon sens du terme. C’est là que tous les compromis réunis autour de l’amplification d’une guitare acoustique me sautent aux oreilles. Je suis bluffé.

MAIS…

La sensibilité au Larsen est très prononcée. À un point aussi incroyablement pénible que le son est beau. C’est terriblement frustrant. J’aimerais toujours pouvoir jouer avec un son aussi naturel en live. Dans un environnement contrôlé, posé, avec un volume sonore raisonnable, ce serait le bonheur. Dans un concert en bistro et sans ingénieur du son, je ne prendrais pas le risque. Surtout avec mon ampli qui me sert également de moniteur de retour proche. Mais au bout de quelques dizaines de minutes, j’ai fini par trouver une position où le Larsen restait gérable. Mais c’est là que les compromis mentionnés plus haut justifient leur existence.

Dans une situation de live, les bruits de manipulation restent très acceptables. Il est possible de les diminuer encore avec un filtre coupe-bas.

En enregistrement !

Neumann MCM 114

Neumann MCM 114

Faute de temps, j’ai simplement enregistré quelques passages avec mon enregistreur Zoom H5. De manière surprenante, la position idéale pour l’enregistrement n’est pas la même que celle pour l’amplification. Pour le “live”, je plaçais le micro vers la case 15 de manière à avoir un peu plus de basses, alors que pour une prise de son plus détaillée, je le tournais un peu plus vers le manche case 12 ou 13. J’ai également fait quelques tests avec mon ukulele.

Sur certains hammer-on et pull-offs, je perçois des légers bruits percussifs transmis par le manche au corps du microphone. C’est le redouté handling-noise qui survient quand le microphone n’est pas isolé mécaniquement de la source. En contrôlant mieux ma frappe, c’est gérable, mais je me demande jusqu’à quel point ce serait gênant pour m’enregistrer. Comme je ne compte pas utiliser le microphone en live à priori, c’est ce dernier point qui reste mon point d’interrogation majeur.

Il me reste quelques jours pour prendre une décision importante. Vais-je confier mes compos à ce microphone ou pas ? Réponse bientôt.

=======================================================================

Note : pourquoi je parle de “premières impressions” et pas de “test de matériel” ?

Tout simplement parce que je me fie à mes impressions et à mes oreilles. Je partage mon avis en vous soumettant le fruit de mes réflexions, guère plus. J’admets que je ne suis pas un grand spécialiste des fiches techniques et de la prise de son. C’est un domaine où j’avance à tâtons. C’est aussi un domaine ou pas mal d’avis se basent sur le prix des équipement utilisés ou sur des croyances et des réputations. On trouve mieux, ou aussi bien, très souvent pour plus cher. Mais ici on est dans la catégorie dans laquelle on trouvera rarement aussi bien pour moins cher. 

Avec du matériel d’entrée de gamme, mes “tests” sont ce qu’ils sont. Ils poursuivent le but que je me suis fixé : faire une prise de son correcte de mes compos. Je ne pourrais pas réaliser des tests avec toute la rigueur et la reproductibilité nécessaire pour avoir l’aplomb de les défendre face à la critique des professionnels.