Support Amp stand, le hack ! (UPDATE)

Après réflexion, j’avais décidé de renvoyer le support. Si vous suivez un peu, vous aurez lu que tout en reconnaissant l’utilité d’un support pour ampli, ma conclusion personnelle à propos à Amp Stand de chez Thomann était un peu mitigée. L’objet peu onéreux n’était pas en cause. Mais à cause de la petite taille de mon ampli Fishman, il ne déporte pas suffisamment son poids vers l’arrière pour tirer bénéfice de l’appui des pieds. Alors l’ensemble est très instable. 

Mais finalement il va rester, et servir.

Un peu de physique ?

La projection verticale du centre de gravité de l’ensemble ampli support se trouve en avant du polygone de sustentation constitué par la surface imaginaire reliant les appuis du support au sol.

Bref, il tombe en avant au moindre heurt. Lorsqu’un câble sera connecté en facade, ça ne manquera pas d’arriver. A vrai dire, je préfère éviter de passer mon temps à relever mon ampli sur scène.

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann - configuration d'origine

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann – configuration d’origine

J’étais décidé à le retourner au vendeur. Mais un revirement un peu inattendu s’est produit. Pour des raisons économiques, Thomann a souhaité me rembourser sans exiger le renvoi de la marchandise. J’imagine que mon statut de client régulier a joué un rôle dans cette décision, malgré mes modestes dépenses.

Dès lors se posait la question de ce qu’il allait advenir de cet inutile support pour ampli. Je n’aime pas jeter. Autant lui trouver une utilité. Libéré de l’obligation de le renvoyer, je pouvais me livrer à quelques expériences.

Le « hack » du support

J’ai d’abord tenté d’autres positions, sans succès. La solution était pourtant là, sous mes yeux. Si seulement les proportions des pieds étaient mieux réparties. Et tout à coup l’illumination !

Avec deux clés Ikea, j’ai démonté les deux axes et retourné la partie support de l’ampli.

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann - configuration modifiée

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann – configuration modifiée

En inversant les bouchons, les pieds et les mousses, les proportions du support se révèlent plus égales, ramenant le centre de gravité de l’ampli vers le milieu de l’ensemble. Bam ! Bien que l’écartement des pieds soit nettement plus réduit, il est soudain presque impossible de le faire basculer en avant ou en arrière. Difficile à dire si cette modification détériore la stabilité mécanique de l’ensemble, mais l’ampli est léger. Faites l’essai à vos risques et périls.

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann - configuration modifiée

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann – configuration modifiée

Et le support peut toujours se replier de manière aussi compacte !

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann - configuration modifiée

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann – configuration modifiée

Pour jouer debout, l’angle du retour semble très bon. En supposant que je m’en serve, je pourrai ainsi mieux visualiser les réglages (ce qui est parfois laborieux quand l’ampli est posé au sol). La largeur est parfaite pour mon ampli.

Reste à voir si je n’aurai pas trop de feedback. Mais en positionnant l’ampli en bas à ma gauche, ça devrait bien se passer, d’autant que le volume ne sera pas trop élevé.

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann - configuration modifiée

Support pour ampli Amp Stand de chez Thomann – configuration modifiée

 

Amp stand, un support pour l’ampli !

Chez vous, en répet ou en concert, un support d’ampli est peut-être ce qui manque à votre équipement. Si vous cherchez à améliorer votre son sans devoir pousser le volume, un  support d’ampli offre des avantages à la fois sonores et pratiques. En théorie, du moins.

Les bénéfices d’un support d’ampli en répet …

Une petite leçon de physique : vous avez peut-être remarqué que si vous vous asseyez ou vous tenez directement en face de votre ampli lorsque vous jouez, votre son est clair et brillant. Dès que vous vous éloignez vers les côtés, il devient moins défini. Cela s’explique par le fait que les fréquences aiguës sont les plus directionnelles mais les moins puissantes, tandis que les fréquences graves portent plus loin mais sont moins directionnelles.

Avec votre ampli posé sur le sol, le sol absorbe beaucoup de vibrations des basses directement de l’ampli et les transfère à travers les murs et les plafonds. En surélevant l’ampli à l’aide d’un support d’ampli, vous supprimez la possibilité pour le sol de projeter vos basses dans tout le bâtiment.

Bonus : avec un support d’ampli réglable, vous pouvez élever et incliner les enceintes vers vos oreilles plutôt que vers vos tibias, ce qui vous donne plus de « volume perçu » (le volume que vous entendez par rapport au volume réel) et un son plus clair, ce qui signifie que vous pouvez jouer avec moins de volume dans la pièce.

… et en concert.

Si vous avez fait plus que quelques concerts, vous avez sans aucun doute fait l’expérience d’un son parfait en répêt, et une fois d’arrivé au concert, c’est la cata. Cela est dû au fait que la scène absorbe votre son. La plupart des salles de concert ont une scène en bois qui est creuse en dessous, donc lorsque vous placez votre enceinte sur cette scène, elle amplifie les fréquences basses et tout d’un coup votre son a perdu sa définition. 

La solution ? Montez l’ampli sur un support d’ampli, en minimisant le contact avec la scène. Soudain, tous vos médiums et votre clarté reviennent, vous pouvez pointer l’enceinte vers vos oreilles. Et parce que vous avez retiré la scène de l’équation, vous obtiendrez un son plus cohérent d’une salle à l’autre.

Si vous jouez dans une petite salle avec un équipement de sonorisation minimal, il est crucial que votre ampli projette votre son uniformément dans la salle, afin que peu importe où le public se tient, vous ayez toujours un bon son. En inclinant votre ampli vers le haut, votre son sera moins directionnel et remplira la pièce.

Test du Amp Stand, le support d’ampli de chez Thomann

Rien ne surpasse un test réel pour vérifier la théorie.

Mon ampli Fishman possède déjà une face légèrement inclinée pour diminuer les réflexions à la sortie de l’ampli, et généralement je le pose sur un support pour le surélever et empêcher les vibrations de se transmettre trop directement via le sol.

Contes & Guitare : fin du soundcheck

Contes & Guitare : fin du soundcheck

J’ai reçu le Amp Stand de chez Thomann, un modeste support d’ampli à 20 €. Je ne m’attendais pas à grand- chose, attendu la construction très simple du support. 

L’ampli est bien surélevé et mieux orienté pour une écoute confortable. Mais je pense que mon ampli est un peu petit et ne se repose pas assez vers les pieds arrières. Le support n’est pas très stable et bascule un peu trop facilement vers l’avant. Mais en soi, il n’y a pas grand chose à reprocher au pied d’ampli. La finition est très correcte pour le prix. C’est une erreur de casting entre ce pied et mon ampli.

Je vais sans doute le renvoyer avec une pointe de regret et m’orienter vers un modèle plus coûteux et réglable. A moins que je lui trouve une autre utilisation.

La note sur l’échelle de piments ne sera pas élevée cette fois. Mais les erreurs de casting, ça arrive.

Tablatures vierges pour le ukulele

Ca fait quelques années que j’utilise le même modèle de feuilles de tablatures pour la guitare. Selon le besoin, j’ai une page complète de tablatures, une page de grilles d’accords qui permet de noter un petit riff ou une intro. Parfait pour bosser, griffonner quelques idées, composer, transcrire, préparer des cours ou prendre note au cours. J’imprime un petit stock ou à la demande.

Le matériel n’est qu’un moyen mais il faut se donner les moyens de bien bosser, pour tirer le meilleur d’un cours, d’une masterclass ou d’un workshop, soyez toujours prêts à prendre des notes !

En général, je me sers d’un porte-mine pour travailler. Le crayon a l’avantage de pouvoir être effacé pour corriger et reprendre au net ce qui a été griffonné en vitesse. Le porte-mine présente la qualité supplémentaire de rester disponible en permanence pour écrire sans la nécessité d’avoir un taille-crayon sous la main. Un feutre noir pas trop fin sera très lisible, si vous ne craignez pas de faire des ratures. Le correcteur blanc, fluide ou sous forme de ruban sera un allié précieux dans ce cas.

Il me manquait une version de ces pages dédiée au ukulele. Un instrument qui prend de plus en plus de place dans ma vie musicale. Je me suis donc inspiré du même modèle pour me fabriquer et vous proposer cette version à télécharger.

Une bonne chose de faite … vous pouvez télécharger les fichiers pdf ici (vous pouvez télécharger pdf reader ici) : 

Pour le ukulele : CHORDS+TABS-UKU (feuilles vierges)

Pour la guitare : CHORDS+TAB (feuilles vierges)

Feuilles de tablatures : CHORDS+TABS

Feuilles de tablatures : CHORDS+TABS

 

De passage sur la scène du Cirque royal à Bruxelles

Vous l’avez peut-être lu sur Facebook, mais j’ai eu le plaisir de fouler la scène mythique du Cirque royal à Bruxelles, instrument en main. 

Un briefing initial de qualité

Avec ma guitare ou mon ukulele, en solo ou en sideman pour une chanteuse, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’animer des petites sauteries au boulot : marché de Noël, social évent pour des colloques, départs à la pension. Cette fois, comme toutes les autres fois, ça se passe comme ça :

  • Ca te dirait de jouer un truc pour la journée <whatever> ?
  • Bah oui, pourquoi pas.
  • On joue quoi ?
  • Boh, on verra …

Fin du briefing. Parfait. On est prêts.

Un programme de répétition parfaitement rodé

On s’est vu une seule fois, pour dépoussiérer quelques morceaux du répertoire. Sur le temps de midi, dans un petit local insonorisé entre le local des photocopieuses et les toilettes.

Répet et répépet sont dans le même bureau ...

Répet et répépet sont dans le même bureau …

La seconde répétition se fera en vidéo à distance, avec environ un tiers de seconde de décalage entre le chant et l’accompagnement de mon côté. Mais j’ai l’habitude des retours pourris et il suffit de mettre le pilotage automatique. Si ça passe dans de telles conditions, je ne vois pas ce qui pourrait coincer une fois sur scène.

L’organisateur nous a demandé d’envoyer une petite vidéo de ce que nous prévoyons de jouer. Sans doute pour vérifier que c’était d’un niveau suffisant et acceptable. Apparemment le test est réussi.

Tout est sous contrôle

Habituellement ce genre de fête d’entreprise se tient dans une salle de réunion réquisitionnée pour l’occasion. Au mieux dans une salle de banquet quelque part à Bruxelles. Devant une quarantaine de personnes. Mais cette fois, c’est l’entrée en service de notre nouveau président et ils ont mis le paquet.

C’est le matin, en cherchant mon chemin que je me rends compte que ça se passe au Cirque royal, « LE » cirque royal de Bruxelles. Pire, en arrivant, je constate qu’il s’agit de jouer devant plus de 800 personnes dans un spectacle interactif avec acteurs et majorettes.

J’avoue, j’ai un peu sous-estimé la fancy-fair du boulot.

Le Cirque royal, 800 personnes ... ça change !

Le Cirque royal, 800 personnes … ça change !

Mais ce n’est pas mon premier rodéo et on joue aussi bien (ou mal) devant dix personnes que devant 800, ça ne change pas grand-chose finalement.

Soundcheck

Alors, je ne sais pas si c’est le prestataire attitré du Cirque Royal ou si c’est un contractant externe, mais les techniciens étaient absolument charmants et bienveillants. Ca fait plaisir. J’ai parfois un peu peur qu’on me prenne de haut dans ce genre d’endroits. Mais généralement les gros prestataires ont peu d’opinions. Ils font le boulot.

Quand j’ai vu les moyens mis en oeuvre, j’ai regretté de ne pas être venu avec un jack, mes micros, mon pedalier ou une DI. J’aurais pu prendre ma guitare pour me faire plaisir avec cette belle sonorisation. Trop tard.

Deux micros chant et un autre micro (chant) pour le ukulele, j’aurais sans doute préféré un micro un peu plus spécifique. Le son est très bon. Le retour est ok aussi.

On se faufile derrière les pendrillons pour une dernière révision de l’ordre des morceaux et de la structure des chansons. Je mange un bout avant le soundcheck, quelques bouchées pour ne pas être trop lourd.  

Le programme s’accélère un peu, initialement on devait jouer vers 14 heures, avec un soundcheck vers 13 heures. Finalement on enchaîne notre set directement après le soundcheck : Dance Monkey (Tones and I), Wayfaring Stranger (Trad.), Reckoning Song (A. Avidan) et un ajout de dernière minute, Don’t Worry Be Happy (B. Mc Ferrin). Tout se déroule sans couac, …

Ma chanteuse fut moyennement ravie que j’ajoute un morceau non répété à la setlist au dernier moment. Promis, je ne le ferai plus, mais autant faire durer un peu le plaisir d’être sur la belle scène du Cirque royal.

Je pense pouvoir dire sans trop m’avancer que nous n’avons pas été ridicules et que le job a été fait. La prochaine fois, je ferai gaffe où je mets les pieds. Non pas pour faire mieux, mais pour mieux profiter du moment. Apparemment d’autres photos et des vidéos suivront.

Honnêtement, entre nous…

Evidemment, j’ai juste gagné un concours de circonstances. Jouer au Cirque royal c’est encore autre chose qu’une prestation d’un quart d’heure dans l’après-midi. Mais la musique m’entrebaille parfois des portes qui donnent sur de biens beaux endroits.

Être sur la scène du Cirque royal, c'est pas tous les jours.

Être sur la scène du Cirque royal, ce n’est pas tous les jours.

photos (D. van Lochem, M. Tillieux)