Quand on joue de la guitare, on a une tendance naturelle à toujours tourner autour de certaines tonalités qui tombent facilement sous les doigts. Les chemins de C, de E, de G et leurs relatives mineures sont empruntés bien trop souvent. On néglige les autres tonalités, qui sont parfois carrément oubliées. Pour sortir des sentiers battus, certains s’en remettent aux jours de la semaine. D’autres aux mois en cours. D’aucuns font des séquences. Les derniers s’en remettent au hasard. D’où l’idée d’un dé reprenant les 12 tonalités possibles.
Pourquoi jouer dans d’autres tonalités ?
Jouer dans toutes les tonalités sur une guitare permet de s’adapter à différentes situations musicales et de jouer une plus grande variété de morceaux. On peut plus facilement accompagner différents chanteurs ou jouer une plus grande variété de chansons.
Cela peut également aider à développer la technique et l’oreille musicale, car chaque tonalité présente des défis uniques pour le placement des doigts et la sonorité. C’est un moyen d’explorer différentes sonorités et textures de guitare, en utilisant des accords et des motifs différents.
La clé c’est le dé
Grâce à Pierre Journel de la Chaine Guitare, j’ai mis la main sur un musician’s dice. Merci à lui. J’espère qu’il ne m’en voudra pas de vous le présenter. Le dé, pas sa chaine que je vous ai déjà présentée ici.
C’est un dé à 12 faces, chaque face portant une tonalité. Ce dé est initialement issu d’un système de divination de type tarot, le Muzoracle. Le système se compose d’un dé de tonalité, de 12 dés de solfège et de 89 cartes. J’avoue que cet aspect esoterico-chakra-divinatoire du lien entre la musique, le corps et l’esprit m’intéresse moins. Mais je compte trouver une utilisation plus terre à terre à ce dé. Je compte sur lui pour m’obliger à explorer ma guitare sous un angle imposé par le hasard.
Note : c’est une idée que j’ai cherché à concrétiser depuis longtemps. J’avais fait un petit logiciel qui tirait une tonalité au sort. J’avais distrait un D12 de mes séances de jeu de rôle, en l’accompagnant d’un petit tableau imprimé. Mais ça manquait de spontanéité. Ici c’est parfait. Yapluka. (Et demain j’arrête de dire yapluka).