Strobo Pulse Solo Peterson – première impression

Le métronome a beaucoup à nous apprendre. Le Peterson Strobo Pulse Solo est peu documenté et testé. J’avoue que j’y ai un peu été au pif, emballé par mon nouvel accordeur. L’idée est de capter la sortie mini-jack d’un métronome, pas seulement celle du Peterson Strobo Plus HD pour la transformer en pulsation rythmique. La promesse est de pouvoir se focaliser sur l’écoute de la musique en ressentant le rythme physiquement. Il existe d’autres variantes du concept, comme une montre connectée qui se porte au poignet.

Une autre idée qui me trottait en tête était d’avoir un métronome silencieux qui ne risquerait pas de repisser hors du casque dans les microphones.

Peterson Strobo Pulse Solo

Peterson Strobo Pulse Solo

Pince-mi et pince-moi

Le Peterson Strobo Pulse Solo se présente comme une grosse pince au bout d’un fil munie d’un mini-jack et un port USB. Le port USB sert à charger le Strobo Pulse, le mini-jack se connecte à la sortie du métronome. La pince est bien finie, avec quelques petites imperfections dans le plastique. La charnière me semble un peu légère. Un petit curseur sur le côté permet de régler l’intensité des pulsations.

Peterson Strobo Pulse Solo

Peterson Strobo Pulse Solo

JE – SUIS – TRIPLEMENT – DÉÇU !

  1. Je m’attendais à une pince aplatie, au lieu de quoi, le dos porte un cylindre protubérant. Difficile de la glisser sur le côté de mon pantalon sans qu’elle n’occasionne de gène. J’aimerais avoir un décolleté pour l’y accrocher.
  2. Le câble est plutôt court, ce qui limite les possibilités de fixer la pince sur soi. Mais c’est un point qu’un câble d’extension pourra résoudre.
  3. La pulsation est nettement perceptible, mais elle est aussi audible (comme un vibreur de téléphone). L’option métronome silencieux pour les enregistrements était un vœu pieux. Tant pis.
Peterson Strobo Pulse Solo

Une grosse pince …

Le Peterson Strobo Pulse Solo, ça fonctionne ?

« Moui ». Après une seule séance de répétition, mon sentiment est un peu mitigé. Connecté au métronome et attaché à un vêtement, je ressens la pulsation. Nettement et clairement. Par manque de repères, je perds parfois le fil du rythme. Je me demande si c’est une question d’habitude ou de préférence physiologique. L’avantage (ou l’inconvénient) c’est qu’en cas de décalage, la gène occasionnée n’est pas trop importante. Alors qu’il m’est littéralement impossible de continuer à jouer avec un son de métronome désynchronisé.

Je vais encore faire quelques essais pour voir si je peux apprendre à écouter la pulsation avec mon corps. L’attacher près du centre de mon corps (ceinture, col), plutôt qu’à une extrémité (manche, chaussure) semble me faciliter la prise en compte de l’injonction rythmique.

Peterson Strobo Pulse Solo

Un câble court, mais standard

Couple pas possessif, ouvert à d’autres relations

Le point positif est que le Peterson Strobo Pulse Solo peut se connecter à la plupart des métronomes possédant une sortie minijack. Je l’ai testé sans aucun souci avec mon métronome Tama.

Peterson Strobo Pulse Solo

Le Strobo Pulse Solo s’accommode d’autres métronomes

Une application permet également de l’utiliser avec son smartphone. C’est sans doute un détail, mais je trouve l’interface très moche et pas trop raccord avec le design « utilitariste » des appareils.

image : Peterson

image : Peterson

Un pont trop loin ?

Je ne sais pas si c’est moi qui me suis trompé ou si c’est Peterson qui a eu une fausse bonne idée. Sans doute existe-t-il des gens pour lesquels ça fonctionne. Je ne suis pas encore persuadé que je fais partie de ce groupe béni. Si je ne m’habitue pas, j vais devoir en rester au click ou au repère visuel. Possible que je le retourne pour mettre mon bel argent dans un autre gadget.

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