Articles du site : la longueur et la fréquence de publication

Me revoilà après une petite interruption consécutive à une grosse panne de PC.  Une alimentation qui crame ça n’arrive pas souvent. Pas de perte de données heureusement. J’en profite pour mener une petite analyse statistique des articles publiés sur le site. C’est sans doute typiquement le genre de billet qui sera plus intéressant pour moi que pour vous. Désolé.

Les statistiques des articles

Historique des articles

Historique des articles

Le site a ouvert en 2009 et le nombre d’articles a cru progressivement pour atteindre un maximum en 2012. Les commentaires des articles ont cru proportionnellement, mais ce chiffre est trompeur. Une fois que le site eut atteint une certaine notoriété, les commentaires ont été inondés de spam. A cette époque WordPress était victime d’un nombre impressionnant d’attaques de spams de commentaires. J’ai même failli abandonner la plateforme pour cette raison. Mais une fois les failles de sécurité bouchées et des solutions de filtrage comme Akismet mises en place, le nombre de commentaires s’est stabilisé, même si j’aimerais en avoir plus.

Avec le temps, le nombre total d’articles a diminué, mais les articles sont plus longs. D’une part les infos brèves et les « blagues » ont trouvé leur place sur Facebook ou Twitter. D’autre part les billets techniques et les tests de matos sont plus longs par nature. Mais au final, comme l’indique le dernier graphique, la somme totale de ce que j’écris reste assez constante, ce qui me réjouit.

Les compte-rendus de concert et les tests de matos restent les billets les plus lus. Je pourrais peut-être oser à nouveau des billets plus courts, plus légers et plus réguliers.

Évidemment ce genre d’analyse ne renvoie aucune information sur la qualité de ce que j’écris. Mais le nombre de visiteurs croit régulièrement depuis le début avec une constante journalière tout à fait satisfaisante pour un site de niche. C’est rassurant à défaut d’être concluant.

Mais je m’amuse toujours beaucoup à alimenter le site d’articles autour du monde de la guitare acoustique. Alors on ne change rien et on continue.

Au plaisir de vous écrire …

David van Lochem

Au revoir les forums et l’un ou l’autre groupe Facebook …

Pour bien commencer l’année, j’ai quitté  l’un ou l’autre groupe Facebook et des forums où je traînais. Ouais je sais, quand on quitte un groupe Facebook ou un forum pas besoin de poster un message avant. Je me suis d’ailleurs abstenu de le faire. Au milieu des 10.832 utilisateurs du machin ma présence parfaitement dispensable passera complètement inaperçue.

Pourquoi en parler alors ?

Parce que c’est avant tout à moi que j’en veux de prendre parfois les choses trop à coeur. Je ne peux quand même pas laisser dire une horreur pareille ??? Ben en fait, si, je peux. Et je vais même m’abstenir de la lire dorénavant.

C'est pas un aéroport ici, pas besoin d'annoncer ton départ d'un groupe Facebook …

C’est pas un aéroport ici, pas besoin d’annoncer ton départ d’un groupe Facebook …

Pourquoi quitter le forum, pourquoi le groupe ? Parce que !

Pour les forums c’était simple, ils étaient moribonds. Dans les groupes Facebook c’est le bon sens et la convivialité qui sont mourants. Tout à coup, j’ai ressenti une énorme lassitude vis-à-vis de mon incapacité à ne pas répondre plus ou moins sérieusement à ces débats sans fins dans les groupes sur des thèmes aussi variés que :

  • « technique et vitesse » vs « émotion »
  • le meilleur … guitariste, ampli, matos, effet, concert, règlage, jeu de corde, câble … 

Finalement pas si variés, la liste tient en deux points.

Vieux con ? Affirmatif !

Je lisais consciencieusement ces longues suites de dialogues de sourds empreints de mauvaise foi et nourris de trolls. Je constatais les problèmes générationnels et le manque de recul de tous côtés sur des sujets subjectifs au possible. Et les trolls se dévorant entre eux, je n’étais pas en reste. Ca aurait pu être drôle si les gens avaient de l’humour et de la répartie, ou une conscience de leur mauvaise foi, mais ce n’est que lourd.

En colère ? Affirmatif !

Parfois j’ai osé vouloir m’intéresser à des genres que j’ai toujours ressentis comme mineurs ou anecdotiques pour m’ouvrir l’esprit. Mais on cultive un certain entre-soi moqueur qui ne permet pas la main ou l’oreille tendue.  S’ils ont remarqué mon absence, certains se diront qu’ils ont remporté une victoire. Personnellement, me réapproprier mon temps perdu, et un peu de paix intérieure me semble une victoire qu’aucun sursaut d’orgueil ne peut égaler.

Prétentieux ? No comment !

Je n’ai pas la prétention de croire que je détiens une quelconque vérité, ou que je n’ai pas trollé à mon tour ou usé de sophismes ou de mauvaise foi. Mais de temps à autre j’avais le plaisir de répondre sérieusement à une question, plaisir gâché par le déferlement d’âneries, de mythes à propos de la guitare ou de trolls purs et simples noyant quelques réponses sensées dans un océan de charabia. Un autre, sûrement plus savant que moi répondra dorénavant. Quant à poser une question soi-même, oublie.

Grammar-nazi ? Affirmatif ! 

Combien de fois je réfrenai, par respect pour les chartes, l’insulte face au manque le plus élémentaire de courtoisie dialectique. Le niveau d’orthographe ou de grammaire étaient déjà source de frustration quand il me fallut déchiffrer le sens d’une question ou d’une réponse, une ride pensive au front. 

Content ? Affirmatif !

Mais finalement, tout bien réfléchi, quelle est la valeur ajoutée de la participation à ces groupes pour moi. Ma participation m’a valu des visites bienvenues sur l’un ou l’autre billet de ce site. Pour le reste quelle perte d’énergie, quelle frustration. Ces groupes traitent à 95% de l’univers de la guitare électrique, les rares sujets qui m’intéressent vraiment y sont noyés. Je suis d’ailleurs resté membre de quelques groupes moins électriques dans tous les sens du terme.

C’est définitif ? No comment !

Je fais une pause. Comme l’enfant en colère, je m’envoie dans ma chambre et je reviendrai quand je serai calmé. Ou pas. On verra. On s’en fout. Vive 2018 !

Mes résolutions pour 2018 !

On choisit ses souvenirs comme on choisit le bonheur. J’ai lu que quand on vit un moment particulier, il est bon de se rappeler les trois souvenirs qu’on souhaite conserver. Que ce soit une journée, une année, on a ainsi marqué dans sa mémoire trois petites pierres blanches. Avant de m’envoler vers 2018 avec mes ailes en carton, je prends un moment pour choisir les trois souvenirs (musicaux) que je compte emporter de 2017.

2018, prends garde, car nous voilà ...

2018, prends garde, car nous voilà … 

Mes trois souvenirs de 2017

Même si ce ne sont que quelques minutes de musique dans une année de concert, évidemment le duo avec Jacques Stotzem occupe une place particulière dans mon année. Parce que c’est un rêve d’ado réalisé et une belle expérience musicale dans le cadre de la Ferme du Biereau.

Même si vous n’y étiez pas, le duo avec Seesayle sur Wild Roses de Nick Cave et Kylie Minogue pendant le soundcheck à l’An Vert reste aussi un très très beau souvenir.

Le matos et les différents tests de matériel m’auront encore une fois bien amusés. La prise en main de mon nouveau matériel vidéo, notamment pour le tournage du trailer de The Way to Go de Jacques Stotzem.

Ca fait plaisir de revoir cette liste de billets consacrés au matos.

Mes résolutions pour 2018

On est en face d’un modèle économique qui se cherche. Le rapport à l’offre et la demande est en pleine mutation. Continuer « comme avant » est déjà une résolution courageuse. Autour de moi, j’en vois qui jettent l’éponge, je vais encore m’accrocher un peu, il me reste du plaisir à prendre.

Continuer les petits tests, les billets sur divers sujets touchant à la guitare acoustique. Continuer les concerts, avancer malgré tout sur ce projet de CD, refaire des vidéos de mes nouvelles compos et des nouvelles vidéos de mes anciennes compos pour faire le ménage sur ma chaîne YouTube.

 

L’horloge pour pedalboard : DS Engineering Chronograph

L’heure est une contrainte importante en musique. Toute ma vie je me souviendrai de cette soirée de la Saint-Sylvestre où, par hasard, je remplaçais le DJ. Il était parti s’engueuler – puis se réconcilier charnellement – avec sa petite amie. J’ai lancé les douze coups de minuit à … 23h50. Le bar n’était pas prêt avec le champagne et les cotillons et je me suis bien fait engueuler. Mais le Hells Bells d’ACDC était une bonne idée. Même si ce n’est pas toujours aussi critique, pendant un concert, chercher des yeux une horloge, regarder sa montre ou son smartphone n’est pas très classe – Hey mec, tu n’es pas au bureau, là ! En plus, je préfère enlever ma montre pour jouer, question de confort. J’ai enfin trouvé le gadget pour résoudre le problème. Quel problème ?

Le temps, ce problème !

On connaît ces contraintes :

  • Tu joues une demi-heure et puis il y a un discours.
  • La première partie dure 20 minutes avant l’apéro, puis tu joues encore 40 minutes pendant le repas.
  • Il y a une annonce à faire vers 21h30.
  • La première partie c’est 45 minutes, soundcheck compris. 
  • Le concert doit se terminer à 23 heures à cause des voisins.

De mon côté, je me débats souvent avec les questions suivantes :

  • J’ai « vraiment » commencé à quelle heure ? 
  • Ça fait combien de temps que je joue ?
  • Je parle trop, ou pas assez ?
  • Le gars-là serait pas en train de faire pression sur l’organisateur pour me raccourcir mon set pour avoir plus de temps pour son soundcheck ? (Si si, ça arrive !).
  • Combien de temps il me reste ?

C’est pas tellement que je ne veux pas jouer plus longtemps que prévu, mais quand il y a des bonnes raisons pour avoir une contrainte horaire, être pro c’est de savoir s’y tenir. Du coup je cherchais une solution pour ajouter une horloge sur mon pedalboard.

Comme souvent quand beaucoup de monde a les mêmes problèmes, quelqu’un a trouvé une solution. Bien sûr j’ai vu des solutions à base de petits réveils, de montres collées au pedalboard ou de petites horloges de cuisine. Mais ma vue est vraiment trop mauvaise pour ce genre de solutions et mon pedalboard trop petit pour s’accommoder d’une trop grande horloge. Le cahier des charges : petit, alimenté en 9 Volts, très lumineux et lisible.

La solution ?

DS Engineering Chronograph horloge pour pedalboard

DS Engineering Chronograph horloge pour pedalboard

Une petite recherche internet m’a fait découvrir le Chronograph de chez  DS Engineering. C’est une petite horloge pour pedalboard. Le boîtier reçoit une alimentation de 9 Volts standard (80 mA). Une pile bouton CR23032 permet de conserver le réglage de l’heure lorsque l’affichage n’est pas alimenté. Le boîtier possède un seul footswitch. Ça peut paraître compliqué de tout faire avec un seul bouton, mais on s’y fait vite, je n’ai même pas pris la peine de lire le mode d’emploi. Pression longue pour sélectionner une fonction, pression courte pour activer, on comprend assez vite où on va.

Déballage

Une boite en carton, un petit sac de rangement en coton, une carte avec un QR code pour télécharger le mode d’emploi et l’horloge. Ça ne sent pas le luxe, mais on sent le pragmatisme de la démarche.

DS Engineering Chronograph

DS Engineering Chronograph

DS Engineering Chronograph

DS Engineering Chronograph

A l’allumage on est accueilli par le nom de la marque qui défile, et l’heure apparaît. Et elle était à l’heure. Ça n’a l’air de rien, mais c’est toujours mieux de ne pas commencer par devoir régler l’heure sur un nouvel appareil. Pour accéder aux réglages, il suffit de retirer l’alimentation puis de la remettre en tenant le footswitch enfoncé. Les réglages possibles sont l’heure, l’affichage 12/24 et l’alerte de temps résiduel qu’on peut fixer de 1 à 10 minutes ou 0 pour la désactiver.

Les fonctions : horloge, chronomètre et minuteur

Par défaut, le DS Chronograph affiche l’heure. Malgré la petite taille de l’horloge, le lettrage lumineux est parfaitement lisible en étant debout.

DS Engineering Chronograph

DS Engineering Chronograph

Un appui long sur le footswitch bascule sur le minuteur (Ctdn pour Countdown). Le temps fixé reste en mémoire de manière permanente. Un appui long pour changer les minutes, des appuis courts pour ajouter des minutes, un appui long pour changer les secondes, des appuis courts pour ajouter des secondes, un appui long pour sortir du mode de réglage, puis un appui long pour démarrer le décompte. Le décompte va de 1 à 99 minutes. Lorsque le temps résiduel est atteint – comme la tarte – l’affichage clignote pour attirer l’attention. Un appui long permet de réinitialiser le décompte. Le choix des appuis longs fait sens pour éviter les arrêts intempestifs ou les réinitialisations accidentelles.

DS Engineering Chronograph - le minuteur

DS Engineering Chronograph – le minuteur

Un appui long permet de passer au mode suivant, le chronomètre (Ctup pour CountUp). Un appui court démarre ou arrête le chrono. Utile en concert ou même en répet pour calculer la durée d’un morceau ou d’un set. Un appui long remet le chrono à zéro.

DS Engineering Chronograph - le chronomètre

DS Engineering Chronograph – le chronomètre

Pour finir, un dernier appui long revient à l’horloge. 

DS Engineering Chronograph

DS Engineering Chronograph

Simple et efficace …

Ça vaut un bon gros huit sur dix sur mon échelle de piments !