DDMF audio : plugins VST dans Windows

Depuis quelque temps, je me suis lancé dans une quête pour trouver une solution permettant d’intégrer des plugins audio directement dans mon signal audio Windows sans avoir à utiliser mon logiciel de traitement audionumérique habituel.

Mais pourquoi faire ?

Cette recherche était motivée par plusieurs raisons. Tout d’abord, je souhaitais installer un plugin de correction acoustique (ARC de IK Multimedia) afin de compenser les défauts acoustiques inhérents à mon bureau. Ces imperfections ont certainement un impact négatif sur la qualité sonore de mes traitements d’enregistrements et de mes écoutes.

Ensuite, je voulais pouvoir explorer et jouer avec mes contrôleurs TC Helicon, expérimentant ainsi de nouvelles configurations sonores et créatives. Même si évidemment mettre une grosse réverberation sur un mix fini ne fait pas beaucoup de sens, jouer de l’EQ ou du compresseur reste intéressant. 

Un autre avantage majeur de cette démarche était l’utilisation possible de plugins munis de VU mètres et d’analyseurs de signal pour mieux comprendre et ajuster les niveaux, le mixage et le mastering de morceaux qui me plaisent particulièrement. Ces outils offrent une visualisation précieuse des paramètres audio.Cela facilite les ajustements précis et la compréhension des dynamiques de la musique.

Et comment faire ?

Pour réussir cette intégration, j’ai compris qu’il était nécessaire d’installer une sorte de câble virtuel dans le chemin du signal de mon système d’exploitation. Ce câble logiciel devait s’insérer dans la chaîne du signal, permettant ainsi de glisser les plugins avant de renvoyer le son traité vers la carte son.

J’ai testé plusieurs solutions, mais sans grand succès, je dois l’avouer. Les logiciels essayés n’étaient pas toujours compatibles ou ne répondaient pas à mes attentes en termes de stabilité et de qualité sonore. Certains nécessitaient l’installation de plusieurs logiciels à chaîner et se révélaient instables et compliqués à configurer. D’autres solutions visaient plus l’enregistrement du son pour des podcasts plus que l’amélioration de l’écoute.

Ce que je cherchais devait plus ressembler à un rack où brancher mes effets.

Enfin un logiciel qui fonctionne !!

Déterminé à trouver une solution efficace, j’ai décidé de retenter l’expérience avec la solution Virtual Audio Stream de DDMF. J’ai d’abord mené quelques essais fructueux avec la version démo. J’ai réussi à dériver le son de Windows et à charger mes plugins dans le système. Malheureusement, dans un premier temps, le son ne semblait pas affecté par les réglages des plugins. J’étais un peu déçu. Arrivé à la fin de la version démo et encouragé par quelques résultats positifs, je suis passé aux choses sérieuses et ai décidé d’acquérir la version complète.

Si je peux améliorer le son dans mon bureau pour moins d’une cinquantaine d’euros, pourquoi pas. C’est moins cher que du traitement acoustique ou une solution hardware. Mais, les débuts avec la version complète ont été un peu compliqués, je dois le reconnaître. Le deal était clair, je me donnais les 30 jours de réflexion pour faire fonctionner le tout, sinon remboursement.

ok ok, ça tape un peu dans le rouge, mais je m’amusais juste à essayer de faire crasher le truc…

Mais, on y est arrivé avec l’aide du SAV !

Cependant, après quelques désinstallations et réinstallations, et grâce à l’aide précieuse du support technique, j’ai finalement réussi à résoudre les problèmes rencontrés. Ma méconnaissance du signal audio entre Windows et ma carte son SSL2+ ne m’a pas aidé. Le son semblait toujours emprunter un chemin parallèle. Le support technique a été réactif et précis m’aidant à chaque étape pour configurer correctement le logiciel. C’est l’avantage de payer pour ses trucs. J’ai enfin pu trouver le bon chemin pour affecter le signal sortant. Maintenant, j’entends les manipulations que j’applique.

Ca marche !

Il me suffit de sélectionner le DDMF Virtual Audio Stream comme si il s’agissait de mon périphérique de sortie audio. Ensuite, je charge un profil de plugins, même pas besoin de redémarrer l’ordinateur.

Jusque-là, le logiciel prend tous mes plugins sans souci, même quand je me lâche un peu sur leur nombre. Il est possible d’enregistrer les profils créés. Je vais me créer des configurations d’écoute et des configurations de traitement du signal. Mon seul regret est qu’il faille désactiver la protection de l’intégrité de la mémoire de Windows pour que le driver du logiciel fonctionne. Microsoft n’est pas vraiment fan des logiciels qui viennent se greffer dans le chemin de ses drivers. Mais, apparemment, une solution est en cours de développement, si j’en crois les forums.

Maintenant, je peux pleinement profiter des fonctionnalités offertes par mes plugins, tout en pouvant d’améliorer la qualité sonore de mon environnement de travail. Il me reste à refaire les mesures de mon bureau pour appliquer la correction du plugin ARC sur mes écoutes.

Ça vaut un très bon 9/10 sur mon échelle de piments. Ce sera le 10/10 si le problème de protection de l’intégrité de la mémoire est réglé :

Reprise des cours : on fera Wonderwall (Oasis).

Mille excuses pour le titre racoleur, mais d’après les gourous du web, il faut surfer a-bso-lu-ment surfer sur la hype. D’une part, quand je pense à Oasis, ça me rappelle cette blague sur la différence entre un guitariste de Jazz et un guitariste de rock. Le guitariste de jazz joue 3000 accords devant 3 personnes, le guitariste de rock joue 3 accords devant 3000 personnes. Bref, c’est sympa dans une playlist, mais il y avait beaucoup d’attitude pour peu de musique (mais finalement, dans le rock, tout est dans l’attitude). Et d’autre part, quand un gourou vend et vante une méthode infaillible pour s’enrichir grâce le web, c’est qu’il n’a pas réussi à s’enrichir grâce au web. Enfin, tout ça pour dire que c’est la reprise pour les cours de guitare. Si vous êtes intéressés, je donne également cours d’ukulélé débutant.

Quoi ?

Des cours particuliers ou en petit groupe, maximum 3 élèves de niveau comparable.
De 45 minutes à une heure de cours (on n’est pas sur 5 minutes, j’ai constaté qu’une heure, c’était souvent juste un peu trop long pour la concentration de mes élèves). Pour les très jeunes, ils décrochent après une demi-heure. 

Quand ?

En fonction de la demande, le mercredi, jeudi ou dimanche, en début de soirée, horaires à convenir. 

Où ?

Hony (proche d’Esneux), parking facile, accessible en train ou en bus (mais après il faut marcher un peu).

Pour les débutants

Cours niveau débutants

  • définir la position de l’instrument 
  • définir le placement des mains et des doigts
  • lecture des grilles d’accord et des tablatures simples et le bagage musical minimum
  • travail sur une reprise de morceau (par exemple Wonderwall, d’Oasis)
  • mettre en place des fondations techniques solides pour la main droite et la gauche
  • parcourir quelques notions pour comprendre l’articulation des accords sur la guitare et le lien avec une interprétation fluide et sans effort

pour ceux qui souhaitent se lancer dans le picking après la maîtrise des accords de base :

  • mettre en place une compréhension de la technique du picking (ou de l’accompagnement) et de ses spécificités
  • parcourir un éventail de styles des styles fondateurs (ragtime blues) aux plus contemporains (fingerstyle)

Pour le niveau intermédiaire

cours niveau intermédiaire

Aborder des pièces dont la longueur et la qualité permettent de :

  • soulever la question de l’interprétation et de l’intention musicale.
  • aborder un peu de théorie sur base des exemples concrets présents dans les morceaux pour redéfinir et comprendre quelques fondamentaux de la pratique de l’instrument.
  • apprendre à créer, contrôler et projeter le son de l’instrument pour soutenir l’intention musicale et créer une dynamique.
  • appréhender la technique, non comme une fin en soi, mais comme un moyen de parvenir aux objectifs mentionnés ci-dessus.
  • matériel, technique, préparation à la scène

Pour les avancés 

Ben, là, c’est à la carte. Souvent, une partie du travail consiste à corriger des mauvaises habitudes et à travailler divers morceaux pour une interprétation musicale de qualité et se constituer un répertoire. 

cours avancé, réveille le tig’ (qui est en toi)

Si vous êtes intéressés, envoyez moi un mail ou laissez-moi un message sur ma page Facebook. Je vous souhaite une bonne reprise pour tous vos projets !

Que faire du condensat dans mon studio humide ?

Le souci de mon studio c’est qu’il est trop sec en hiver et trop humide en été. Je me suis équipé d’un déshumidificateur et d’un humidificateur pour essayer de garder l’humidité relative aux alentours des sacrés 50%. Malheureusement, le réservoir du déshumidificateur finit par se remplir de condensat (aka « de la flotte »). L’appareil s’arrête pour éviter le débordement et l’inondation. Je ne suis pas toujours disponible pour vider le réservoir quand il est plein, et l’humidité finit par remonter. Et ce cycle de remplissage, arrêt, vidange provoque un profil en dents de scie pas du tout idéal pour les instruments.

Pour permettre à ma guitare d’encaisser ces variations, je la stocke dans son étui avec des poches de gel hydrostatique. Mais, malgré tout, ce n’est pas idéal. Surtout que ma Lovely Roadie s’est mise à la vielle à roue et que l’instrument est sensible à l’humidité.

Si je disposais d’un sterfput, j’y aurais redirigé l’eau de condensation pour qu’elle s’évacue par gravité. Mais la seule possibilité que j’ai est un soupirail situé à deux mètres du sol. Après avoir constaté avec effarement le prix des déshumidificateurs avec pompe de relevage des condensats, j’ai trouvé une solution moins couteuse qui fonctionne bien.

PUMP IT UP, you got to pump it up !

Il s’agit d’une petite pompe automatique à immerger dans le réservoir du déshumidificateur. Lorsque le niveau du liquide arrive à hauteur de la pompe, elle se met en route pour évacuer l’eau. Le réservoir ne se remplit jamais et le déshumidificateur peut fonctionner en continu. Pour éviter que l’eau ne retombe quand la pompe s’arrête, j’ai placé un clapet anti-retour sur le tuyau.

Les 50% sont enfin maintenus de manière constante. Cette ligne droite est un plaisir à voir. Reste à voir si cette pompe durera dans le temps. Mais pour le prix demandé (40 €) elle fait du bon boulot.

 

Peterson StroboPLUS HDC, upgrade involontaire mais bienvenu

En rentrant de mon workshop d’ukulélé à Neundorf, j’ai constaté que mon accordeur Peterson avait mal supporté le voyage. Ça m’a bien foutu le seum. C’est vraiment une pierre angulaire de ma pratique, autant en tant qu’accordeur que de métronome. En attendant une éventuelle réparation en SAV, j’ai acheté son remplaçant le Peterson StroboPLUS HDC.

RIP mon accordeur et métronome StroboPLUS HD

RIP mon accordeur et métronome StroboPLUS HD

Ce métronome a tellement de fonctions et de capacités que je ne me servais évidemment pas de tout. J’appréciais particulièrement :

  • la taille de l’écran et la possibilité de le poser avec un petit pied pour le consulter de loin ;
  • l’extrême précision de l’accordage ;
  • des accordages ajustés (« sweetened ») pour différents instruments (mes favoris guitare, guitare avec  capodastre, ukulélé) ;
  • la possibilité de le recharger en USB avec un chargeur standard ;
  • le métronome qui va fort et qui est très lisible ;
  • la possibilité d’enregistrer des presets de métronome dans une playlist pour répéter.

Ce que j’aimais moins : 

  • le prix ;
  • l’obligation d’acheter l’option métronome pour l’activer ;
  • l’accès aux réglages parfois un peu compliqué (molette puis bouton ou bouton puis molette).

Le Peterson StroboPLUS HDC

Voici donc son remplaçant.

Et, cette fois, je me suis également offert un très joli étui de protection pour le transport. 

StroboPLUS HDC

StroboPLUS HDC

Je retrouve l’essentiel des fonctions appréciées avec le modèle précédent. Si son nom gagne un « C » c’est parce que maintenant l’affichage haute définition est maintenant en couleur sur un fond sombre.

On a le choix entre une dizaine de couleurs, dont certaines avec un très grand degré de contraste qui est le bienvenu. Au-delà du côté gadget, les couleurs permettent aussi de garantir la lisibilité dans des environnements baignés d’une lumière monochromatique.

StroboPLUS HDC (image Peterson)

StroboPLUS HDC (image Peterson)

Le plus grand plus du STROBOPLUS HD »C » n’est pas forcément le « C »

L’arrivée de la couleur est bien sûr la bienvenue. Mais, la plus grande amélioration, celle qui m’a fait pousser un soupir d’aise dès les premières minutes, c’est la facilité de navigation dans les paramètres. Le marquage des boutons est également plus clair. 

Dans l’ordre les boutons servent à parcourir les fonctions suivantes :

  • accordeur, métronome, timer, paramètres ;
  • détection automatique/manuelle des notes ;
  • start/stop ;
  • accès aux paramètres ;
  • la molette permet de modifier le paramètre sélectionné, l’appui sur la molette ou le bouton paramètre valide.

La fonction « timer » est nouvelle. Pourquoi pas, après tout, j’ai aussi un timer sur mon pedalboard.

StroboPLUS HDC

StroboPLUS HDC (Note : la photo ne rend pas justice au magnifique écran)

Mon avis : hautement recommandé, presque incontournable

Je ne suis pas ravi de devoir remplacer mon métronome/accordeur. D’autant que le prix reste très élevé (dans les 200 €), et il faut encore y ajouter la housse de protection. Ceci dit, réflexion faite, la boite d’origine peut servir d’étui de transport en milieu non-hostile. Elle se ferme magnétiquement et semble assez durable.

Lors de mon test du modèle précédent, j’avais retiré pas mal de points à cause de l’add-on métronome payant qui m’avait particulièrement agacé. Même si ce métronome s’est avéré excellent.

Après quatre années de bons et loyaux services, je constate que cette fois, le nouveau modèle est vendu sans options payantes à débrider. Les améliorations constatées au niveau de l’ergonomie, tout en maintenant les excellentes caractéristiques de l’original, me poussent à donner une note (rare) de 9/10 sur l’échelle de piments. Vu l’importance de cet outil dans ma pratique, le 10/10 m’a tenté, mais le prix reste un peu élevé à mon goût, surtout que la dépense était imprévue. Ce qui peut relativiser la question du prix, c’est que le StroboPLUS HDC remplit parfaitement la fonction de 2 appareils essentiels pour tout musicien sérieux.

La fiche technique (si vous insistez)

  • Précision de l’accordage : il offre une précision extrême de ±0,1 cent ;
  • Plage de notes : l’appareil peut détecter des notes allant de C0 à A#8 ;
  • Écran HD couleur : doté d’un écran couleur haute définition avec 9 réglages de couleurs différents
  • Diapason de référence : la fréquence du La (A4) est réglable de 390 Hz à 490 Hz ;
  • Métronome intégré : il comprend un métronome professionnel avec une plage de tempo de 10 à 280 BPM, des subdivisions flexibles, des motifs d’accentuation et la prise en charge des polyrythmies ;
  • Microphone et haut-parleur : Équipé d’un micro à électret intégré et d’un haut-parleur, il permet un accordage et une génération de son ;
  • Générateur de son : capable de générer des sons de C1 à G9, utile pour l’entraînement auditif et la vérification des accords ;
  • Accordages ‘sweetened’ : Plus de 200 accordages ‘sweetened’ sont intégrés, spécialement conçus pour différents instruments et genres musicaux ;
  • Batterie lithium-ion : alimenté par une batterie lithium-ion remplaçable, rechargeable via USB pour une utilisation prolongée.