Alors, alors, racooonte … ! (récital au Marché de Noël)

Marché de Noël 2010 (photo: RV)

Bon, vu l’état des routes, j’ai anticipé un peu et je suis parti en avance. Lovely roadie n’était pas là pour me seconder, alors histoire de ne pas marcher trop longtemps avec ampli, coffre à matériel et guitare, j’ai pris un parking payant. C’est payant, sécurisé et au moins je ne dois plus y penser.

Petit trajet à pied donc, en essayant de ne pas tomber dans la bouillasse des trottoirs pavés de la place Saint Lambert. L’acceuil au chalet du « Sapin ardent » est sympathique. On m’informe que le responsable pour la sonorisation est en retard à cause des mauvaises conditions climatiques. Je me demande si ça arrivera un jour, une seule fois, que le « mec de la sono » soit là, sobre(*) et/ou à l’heure :).

En consultant l’horaire, je me rends compte que je m’étais trompé, je joue 30 minutes seulement, finalement vu la température c’est pas plus mal, j’adapte vite ma playlist, en mettant mes compos en avant.

J’investis la scène et me met à la recherche … d’une prise de courant ! On m’avait bien dit qu’il y aurait un boitier 15A, mais pas que toutes les prises seraient occupées par la déco de Noël !! Finalement en fourrageant sous un (vrai) sapin (qui pique) je déniche une prise libre.

On me demande si le micro est ouvert (et il l’est) quand j’explique que (ON AIR) « il me semble que depuis les urinoirs j’entendais le retour » … bon, au temps pour moi, le son est bien diffusé partout :-/ Je déplace le pied du micro sur une autre plaque du plancher pour éviter les bruits de pas amplifiés …

Puisque pour le moment je suis seul maître à bord, j’en profite pour mettre l’ampli en DI vers la sono, ma configuration préférée et la plus satisfaisante d’un point de vue son (Note: le micro devant l’ampli est un setup pour guitares électriques). Mais sans balance son, ce sera EQ Flat et un règlage basique tout terrain.

Devant la scène se groupent quelques « fans »: des collègues de Dison, les organisateurs au seuil de leur chalet, la famille et quelques passants … que je félicite pour leur courage, parce que la pluie et la neige commencent à tomber dru. J’avoue que voir des amis me fait chaud au coeur et que voir des inconnus s’arrêter pour écouter ma musique est un vrai plaisir.

J’entame avec « White Christmas », suivi de « Wicked weasel » … d’un classique de Noël à un morceau dédié à un mini-bikini, le grand écart est total. Les balades passent bien, le son est agréable. D’autres passants s’arrêtent sur « Wasted time » et surtout sur « Caravansérail ». Avec les petits soucis de mise en place du son, j’ai oublié de mettre mes mitaines et de « craquer » ma chauferette chimique. Mes doigts commencent à souffrir, a chaque contact avec le métal des cordes aigues, je m’étonne qu’elles puissent rester si froides, elles ne sonnent d’ailleurs pas autant que j’aurais aimé.

Comme le programme est finalement plus court que prévu, j’en profite pour sabrer dans les morceaux trop techniques, impossibles à tenir avec les doigts aussi raides et transis. Dommage, j’aurais aimé balancer un « Jack in a Box » bien rock ou un ragtime comme « 12 Sticks ». Mais je joue la sécurité sous la neige. Honte sur moi, tout frigorifié, j’ai oublié d’annoncer que l’arrangement de « Come together » était de Jacques Stotzem.

Je termine par un « Medley » … avant de désannoncer et de céder la scène au Conseil villageois pour des intronisations. Je replie le matos en vitesse, repasse par le chalet prendre mes affaires et « briber » un peket. Un petit vin chaud pour débriefer avec mon pote Suisse et retour à la casa.

Au niveau des choix vestimentaires, rien à redire, je n’ai pas eu froid, mais la prochaine fois, je dois penser à mettre mes mitaines et démarrer ma chaufferette de poche.

Quelques CD démos vendus … deux bons pour des vins chauds sur le village, … et rendez-vous la semaine prochaine.