Demain, le samedi 23 et après-demain dimanche, c’est le retour sur les bancs de l’école de fingerpicking avec mon maître, Jacques Stotzem.
Je révise la liste des choses à ne pas oublier pour tirer le maximum d’un workshop ou d’une masterclass.
Comme disent les adeptes de la philosophie des arts martiaux, mentalement, je remets ma ceinture blanche, je me vide de ce que je crois savoir pour être ouvert à réapprendre chaque note comme si elle était nouvelle à mes oreilles.
Je me réjouis de me replonger entièrement dans la musique pour quelques heures d’affilées, chose qui n’est pas toujours évidente à la maison, sous le regard impitoyable d’un enseignant exigeant, chose qui est impossible à la maison.
Que ce soit par une approche thématique, une technique particulière ou l’approche d’un style musical, il y a toujours des choses à ramener dans sa valise. Des leçons dont l’effet se fait parfois sentir bien plus tard dans la vie d’un musicien.
Plaisir aussi de retrouver des amis avec lesquels je partage la même passion pour l’instrument et cette technique inépuisable.
J’ai un petit pincement au cœur, car Jacques m’a confié vouloir lever le pied sur les stages et les workshops, absorbé qu’il est par l’ampleur de sa carrière de concertiste, qui depuis Catch the Spirit prend un essor incroyable. Il suffit de voir son agenda de concerts. Ses tournées l’emmènent au quatre coins du monde et il reste peu de temps pour ces bulles d’échange avec les guitaristes amateurs de son style qui nous donnent autant d’énergie qu’elles lui en coûtent.
Ce seront les derniers de ces moments que j’ai adoré et qui ont façonné mon envie de jouer, mais qui m’ont aussi donné l’envie de donner cours de guitare comme je l’ai fait ces dernières années au Centre culturel de Dison.
A nous de continuer à « Catch the Spirit ».
Vivement demain !