Ca n’aura pas trainé … la nouvelle date est connue. Je jouerai à Nandrin dans le tout nouveau repaire des Deux Ours ce 24 octobre 2015.
Notez déjà la date … le temps file si vite !
NOUVELLE DATE ! Le 24 octobre 2015 !
BAD NEWS :
Suite au déménagement des Deux Ours et malgré que Fred et toute l’équipe se défoncent pour tout finir, en plus d’accessoirement mener de main de maître un festival, l’antre des Deux Ours de Nandrin ne sera pas encore tout à fait prête.
Il leur faudra encore quelques weekends avant de reprendre la vitesse de croisière, et le concert du 19 septembre sera reporté à une date ultérieure, soit le 24 octobre 2015.
Finalement, acheter du matériel est la partie facile du processus quand, comme moi, on ne dépend pas que de la musique pour se financer : vérification du budget, étude de marché, click, click, carte de crédit, impatience puis unboxing et commentaires sur les réseaux sociaux et photo pour la page Facebook.
Mais au bout d’un moment le constat se pose: micros, accessoires pour micro, préampli, logiciels et plugins sont à moi …mais ça n’avance pas … juste de la procrastination « active ».
Si vous ne savez pas ce qu’est la procrastination, voici une définition.
En attendant, j’ai ce qu’il me faut :
On peut toujours faire mieux, ou avoir une pièce d’équipement plus performante, mais vient le moment de dire stop et de « faire avec ». Le son des enregistrements pour les compilations allemandes auxquelles j’ai contribué n’ont pas suscité de commentaires négatifs à ma connaissance.
Bref, j’ai largement de quoi faire 2 ou 3 albums … en mixant prise de son stéréo et ligne directe de la guitare, j’ai des noms de gens qui l’ont fait.
Je ressens également le besoin de bosser sur mon son acoustique et sur mon timing pour être au taquet au moment d’enregistrer. Corriger mes soucis d’intonation (dus à la guitare en partie, mais aussi à mes doigtés et à la position de ma guitare) et bosser au métronome m’occupe énormément ces temps-ci. Mais là ce n’est pas de la procrastination, mais un mal nécessaire.
Cela me permet également de bosser la structure de certaines compos qui jusque là était « flottante ». C’est aussi le moyen de faire le tri entre ce qui sera sur ce CD et ce qui restera cantonné au Live.
Le fait que certains auditeurs attentifs de mes concerts m’ont dit que mon son s’était affiné et affermi me conforte dans l’idée que ce n’est pas une perte de temps, d’autant que ça fluidifiera les enregistrements et soulagera la post-production.
J’ai toujours trouvé compliqué de gérer la mise en place du « studio » et l’enregistrement dans la même séance. Je n’étais pas assez immergé dans la musique et trop dans les petits soucis de bricolage et de technique. Ne pas trouver le temps fait partie de mes techniques de procrastination, et comme le signalait un coach : on ne trouve pas le temps, on doit le prendre … et comme j’en parlais récemment, dorénavant, je me suis « offert » un jour de libre chaque semaine.
J’imagine la routine suivante, on verra si ça tient la route.
La veille au soir
Le lendemain
Sans doute que certains jours ne seront consacrés qu’à la post-production, d’autant que beaucoup de pros conseillent de mettre en place un pré-mastering rapide mais provisoire, qui sera ensuite affiné pour uniformiser l’ensemble des titres.
Le plus dur sera d’éviter de me disperser avec Internet qui est mon pêché mignon ou les tâches ménagères et familiales qu’il vaut mieux ne pas reporter à demain trop souvent sous peine d’avoir « de gros ennuis ».28
Ne remet pas à demain ce que tu peux faire dés jeudi prochain !
Le silence fait partie de la musique, tout autant que le son, l’important étant de lui donner un sens valant 0.99€.
Le silence a déjà servi de pied de nez face au monde de l’art, Mais rester sans voix, vouloir représenter la majorité silencieuse qui ne vocifère ni dans les rues, ni sur le net, voilà la motivation de l’artiste Raoul Haspel, un artiste autrichien de 35 ans.
Il proteste ainsi contre le traitement inhumain infligé aux migrants entassés dans le plus grand centre d’hébergement provisoire du pays, à Traiskirchen. Un centre fait pour accueillir 1800 personnes et qui en accueille 4500 dont 1400 enfants non-accompagnés.
Un drame humain qui le laisse sans voix, mais pas sans volonté d’agir. Sur iTunes, Amazon et Google Play on peut retrouver cette minute de silence, le morceau « Schweigeminute », dont les bénéfices seront affectés à l’amélioration des conditions de vie de ces migrants. Un peu d’humanité qui résiste face aux déferlements de haine de ceux qui oublient que derrière le problème, il y a des êtres humains.
Une minute de silence, « Schweigeminute » en allemand, une action sans possibilité de détournement misérabiliste ou catastrophiste, sans maladresse. Comme si il n’y avait plus rien à dire et tout à faire.