SSL2+ Solid State Logic, premières impressions

Avec une carte son SSL2+ de chez Solid State Logic, ma Lovely Roadie m’a fait la surprise d’un beau cadeau. Ma carte son MBox2 de chez Digidesign commençait à fatiguer après 12 ans de bons et loyaux services. Les symptômes : crachotements, clipping, plantages, et surtout des agaçantes mises en veille irréversibles. Le hardware était toujours au top, je pense que le problème venait sans doute de la connexion USB 2.0 puis 3.0.

SSL 2+

SSL 2+ (image : Solid State Logic)

Pourquoi celle-là et pas une autre ?

Le marché des interfaces audio d’entrée de gamme offre beaucoup (trop ?) de choix. Avid,  le développeur de ProTools a décidé de se retirer du marché hardware pour se focaliser sur la partie logicielle de leur offre. L’obligation de posséder une carte son spécifique (chez Digidesign ou M-Audio) pour faire tourner ProTools a disparu. La question de « Pourquoi ProTools ? » reste évidement ouverte. Néanmoins, l’éventail des possibilités matérielles s’est élargi avec des marques comme Steinberg, Behringer, Tascam, Presonus, Roland, Zoom. Parmi les choix populaires, il y a la série des Scarlett de chez Focusrite qui ont occupé le haut de ma liste de souhaits pendant un moment. Avec des marques réputées comme Universal Audio, Apogée ou RME occupant la place du déraisonnable objet du désir.

Comme je ne traîne pas dans le coin café des studios, je ne peux que me fier aux bouche à oreille d’Internet. Et même si ce canal est souvent infiltré par la publicité cachée, les tests partisans ou les partenariats avec des influenceurs, il y a peu de fumée sans feu. Et l’arrivée des cartes sons abordables signées SSL a fait pas mal de bruit. 

Solid State Logic, la légende s’invite à la maison

Les consoles Solid State Logic sont un pilier dans les studios professionnels du monde entier. La légende veut que plus de tubes aient été enregistrés sur les consoles SSL que sur n’importe quelle autre console. Les SSL sont réputées pour leurs incroyables préamplis, leurs égaliseurs et le célèbre compresseur de bus. Ce son caractéristique a été décliné, imité et copié en de multiples plugins.

Mais le monde de la création est devenu plus agile et s’est fractionné en milliers de petits studios personnels connectés avec des studios de taille moyenne. Peu à peu, la demande pour les grandes consoles a baissé. Occuper un marché s’ouvrant vers le bas est tout simplement devenu vital. Le géant est descendu de son piédestal et  a commencé sa transition vers des produits destinés au grand public avec la (très belle) console de mixage de bureau SIX, sortie début 2019. Il ne manque qu’une interface audio à cette console. A mon avis il ne faudra pas attendre longtemps avant de découvrir une SIX² qui sera la fusion de la SIX et d’une interface audio SSL2.

SSL-SiX, il ne lui manque que la SSL2 (image : Solid State Logic)

SSL-SiX, il ne lui manque que la SSL2 (image : Solid State Logic)

La SSL2+

Avec son nombre d’entrées limité, la SSL 2/2+ est destinée au homestudio. La SSL 2 est dotée de 2 entrées, 2 sorties, d’une sortie casque et des commutateurs legacy 4k, tandis que la 2+ offre une deuxième sortie casque, une entrée/sortie MIDI et une paire de sorties secondaires asymétriques.

L’interface audio ne renie pas son ADN de produit SSL. On retrouve les couleurs classiques bleu/rouge de leurs produits. C’est une esthétique sobre, flatteuse et professionnelle. Le panneau avant incliné offre une vue confortable sur les réglages. Tous les connecteurs sont à l’arrière. C’est agréable d’un point de vue visuel et pratique, à condition de ne pas vouloir brancher ou débrancher des choses souvent.

Les potards sont robustes et réactifs. Le grand potard de niveau moniteur de la SSL2+ va jusqu’à 11, un petit clin d’oeil à la geekerie musicale (« it goes to eleven »).

Un bouton « Legacy 4K »

La partie unique de cette interface audio est le bouton 4K sur les canaux d’entrée. Il ne s’agit évidemment pas d’une résolution d’affichage, mais de l’activation d’un circuit analogique modelé sur les consoles de la série 4000 de SSL. D’après la description, ce bouton ajoute une distorsion harmonique subtile mais riche au signal d’entrée et un boost de haute fréquence autour de 16khz. Cela donne de l’air et de la présence au son. D’une certaine manière, j’ai trouvé que ça rendait le son plus « réaliste ».

SSL2+

SSL2+

Les entrées et sorties

SSL2

SSL2

Les préamplis et leurs convertisseurs analogiques/digital sont très propres à première vue. Peu de souffle. Détail appréciable, SSL à réussi à éviter les clicks, les pops ou les bangs qui arrivent parfois lors de l’initialisation, ou par exemple lors de l’activation de l’alimentation fantôme sur d’autres cartes. Les préamplis se prêtent à l’enregistrement de la guitare, de la basse, des synthés et des voix, avec un réglage « instrument », « ligne » ou « Hi-Z ».

La SSL2 permet de monitorer les 2 canaux d’entrée sans latence. Un bouton permet de sommer les entrées en mono. Sur le modèle 2+, la possibilité de router la deuxième sortie casque vers les sorties 3/4 en appuyant sur un interrupteur est un ajout bienvenu. Le modèle 2+ possède également deux paires de sorties asymétriques supplémentaires en RCA. Personnellement, je ne suis pas fan de ces connecteurs venus du monde des DJ, mais c’est un détail. 

Le SSL 2/2+ est alimenté par USB, pas besoin d’une alimentation séparée. C’est un câble de moins à faire passer, et un transfo source de parasites électriques de moins.

Le package 

Mon seul reproche concerne le câble USBA vers USB C qui est vraiment fort court. Ce genre de câble se trouve facilement. Mais on reste un peu sur sa faim quand il faut pallier des problèmes de longueur en limitant les positions possibles.

En plus de l’interface physique, SSL a inclus dans le SSL Production Pack deux de ses plugins natifs et une licence de 6 mois pour le reste de sa gamme de plugins. Ces plugins sont une véritable aubaine et font un excellent travail d’émulation du son des composants matériels SSL mentionnés ci-dessus. Ils comprennent également des offres Protools First, Ableton Live, Native Instrument’s Komplete et une vaste bibliothèque d’échantillons de Loopcloud.

Plugins SSL Native Bundle

Plugins SSL Native Bundle (image : Solid State Logic)

Alors, les premières impressions ?

Une des raisons qui m’a amené à changer d’interface audio est la communication avec le PC via le port USB. Ici, avec un produit moderne, je n’ai évidemment eu aucun souci. Ca fonctionne. La SSL2 survit à la mise en veille de l’ordinateur. Un résultat attendu et un progrès bienvenu.

Au casque comme via les moniteurs, le son est clair, net et analytique. Il me semble plus froid d’une certaine manière, mais plutôt dans un sens positif. Le bas-médium est très clair. Sur des productions modernes rap, RNB ou sur du rock plus dur (que j’écoute peu) l’image sonore est limpide.

A l’écoute, dans l’intro de « Stranger things have happened » des Foo Fighters, on est dans la pièce. Sur un morceau comme « Tambu » de Toto, le placement des toms est bien perceptible. L’envoûtant « Fuel to fire » d’Agnes Obel déploie ses voiles de sons avec élégance. Sur « Riverside » on a l’impression d’être debout à côté du piano. Pour le « Stabat Mater » de James Bowman, le frottement des archets et les harmoniques de la voix chantée sont rendus avec naturel. Pour moi le piano (Glenn Gould) ou le violoncelle (Rostropovich) sont souvent de bons tests pour mettre le naturel d’une carte son à l’épreuve. Je ne ressens pas la moindre coloration indésirable, ce qui reste subjectif. Au niveau d’un morceau comme le Take Five de Dave Brubeck, les percussions sont limpides. La reprise du morceau « Exit movie » de Radiohead par Brad Mehldau ouRamin Djawadi sont une autre illustration.

Et pour l’enregistrement ?

SSL2

SSL2

Je n’ai en tout cas aucun doute sur le fait que la SSL2+ me permettra de contrôler mes futurs enregistrements et leur mixage avec précision malgré l’imperfection de mon local d’écoute. Evidemment on trouve sans doute mieux et plus cher. 

Au niveau du son sortant de la carte, je sens que maintenant ce sont mes moniteurs (Alesis M1 Active 520) qui sont le maillon faible. J’ai l’impression que les membranes sont un peu « lentes » par moments dans le registre grave. 

Pour l’instant je n’ai fait que quelques tests anecdotiques d’enregistrement de voix avec le microphone posé sur mon bureau. Mais ce que j’entends est très prometteur. Le « 4K » apporte de l’air et de la présence à la voix. Une vrai voix de podcast. D’ailleurs je me demande si je ne vais pas vous raconter mes prochaines aventures dans ce format, pour changer un peu.

Zoom H5, défaut de conception ?

J’aime beaucoup mon enregistreur Zoom H5.  Il a un bon rapport qualité prix, il est compact et polyvalent. Je concède que pour des applications un peu exigeantes, les préamplis sont un peu bruyants. Il a des défauts acceptables dans sa gamme de prix. On en a pour son argent, comme on dit. Comme l’envie (le besoin) d’enregistrer ma musique se fait à nouveau sentir, maintenant que j’ai une pièce dédiée à la musique dans ma maison, j’avais mis sur pied une stratégie. Et là, c’est le drame ! 

ZOOM H5 : prise en main

ZOOM H5 : prise en main

L’idée était de simplifier au maximum pour me focaliser dans un premier temps sur la musique, le morceaux, la guitare, le placement du micro. En gros, me concentrer sur le travail en amont.

  • bosser les morceaux en situation d’enregistrement ✓
  • acheter un micro large membrane un peu plus qualitatif ✓
  • tester des configurations et des positions de micro ✓
  • acheter un casque fermé pour mettre un click et monitorer ✓
  • acheter des préamplis pour doper le signal pour améliorer le ration signal bruit des préamplis ✓
  • utiliser mon Zoom H5 ✗✗✗✗✗✗✗

Il y a un os !

Malheureusement, je me suis rendu compte que les entrées XLR de mon Zoom H5 ne fonctionnent plus. Plus de signal, pas d’alimentation fantôme. Ceci explique aussi les soucis que j’ai rencontré pour essayer de faire un live en utilisant le Zoom. Je pensais que si les micros du haut marchaient, forcément le reste aussi.

ZOOM H5 : combo-XLR

ZOOM H5 : combo-XLR

Un rapide tour sur Internet m’a permis de voir que j’étais loin d’être le seul. Apparemment le H5 souffre d’un défaut de conception lié à la position de l’embase pour trépied photo. Cette embase est ouverte !

ZoomH5 : face arrière

ZoomH5 : face arrière

Pile derrière l’embase se trouve un connecteur. Si on utilise une vis un peu trop longue, elle va déconnecter ou casser le connecteur en question. Ce connecteur n’est protégé que par un peu de mousse sous l’embase et un bout de tape qui tient les fiches en place. Pas de chance, le mien est cassé (mais le circuit n’est pas arraché).

le coupable pas idéal

le coupable pas idéal

Que faire de mon H5 ?

J’aime bien cet enregistreur, mais il n’est plus sous garantie. Acheté en mars 2017, soit à peine quelques mois après les trois ans de garantie de Thomann. J’ai lu de ci de là que la réparation est un forfait de 150 € pour un appareil d’environ 220 €. J’ai pas mal d’accessoires (télécommande, capsules de micro, etc.). Ces accessoires sont propriétaires. Sans le H5, ils ne valent plus rien. Ils sont heureusement compatibles avec ma caméra Zoom Q8 et mon enregistreur F1. Mais je me vois mal faire mes premiers test avec une caméra. Bien que, dans le pire des cas-cas, pourquoi pas. Après tout-tout, la base d’enregistreur audio est identique entre les deux appareils. Avec les mêmes préamplis qui soufflent un peu.

Il ne faisait pas du tout partie de mes plans d’en racheter un. Actuellement, si je devais acheter un enregistreur je ferai sans doute un saut de gamme pour me diriger vers un Zoom F6 ou un Sound device MixPre 3 (ou 6). Ils sont overkill pour mon usage, mais les préamplis sont bien meilleurs (incomparables ?) et les formats d’enregistrement sont oufs. Ils remplaceraient un ordinateur pour la prise de son dans mon studio, mais je n’ai pas le budget.

Je vais demander à un ami aux talents de soudure reconnus de jeter un œil. Et puis on avisera.

TritonAudio FetHead Phantom, plus de gain propre

C’est reparti pour quelques enregistrements. Histoire de commencer léger, je vais bosser mes morceaux et les détails de la prise de son en m’enregistrant avec mes micros Oktava via mon enregistreur Zoom H5. Celui-ci me donne pleine satisfaction pour le son de mes vidéos. Mais quand je l’utilise avec des microphones à condensateur qui ne sortent pas beaucoup de signal, les préamplis révèlent une certaine médiocrité, pardonnable au vu du prix de l’appareil. La solution est de les attaquer via un préampli en ligne comme le Fethead de chez TritonAudio pour plus de gain et une amélioration du ratio signal-bruit. 

Le FetHead, c’est quoi ?

Le FetHead est un préamplificateur de microphone en ligne. Il est fabriqué en Hollande. Il est réputé pour avoir un faible plancher de bruit et pour être de haute qualité. L’électronique est logée dans un châssis métallique robuste avec une entrée XLR femelle 3 pôles symétrique et une sortie XLR mâle 3 pôles symétrique. Quand je dis robuste, ce n’est pas une image, j’ai l’impression qu’on pourrait le tirer dans un canon et le récupérer entier après (ou presque).

Il arrive dans un petit tube en carton, avec un petit sac en tissu. Joli, simple et efficace.

TritonAudio FetHead Phantom, plus de gain propre

TritonAudio FetHead Phantom, plus de gain propre

Ce préampli est disponible en quatre versions

  1. Fethead : Une version pour les microphones à ruban et les microphones dynamiques, il reçoit l’alimentation fantôme pour amplifier le signal, mais il la bloque
  2. Fethead Phantom : un FetHead pour les microphones à condensateur, qui laisse passer l’alimentation
  3. une variante, le Fethead Filter : un FetHead avec filtre passe-haut pour les micros à ruban et les micros dynamiques
  4. et le FetHead Germanium : un son dopé au germanium pour un peu plus de caractère

Certains prétendent que les FetHeads sont dangereux parce que si on confond la version Phantom et la normale, on risque de cramer son coûteux micro à ruban. Perso je n’ai pas de tel micro, et je sais lire.

TritonAudio FetHead Normal vs Phantom

TritonAudio FetHead Normal vs Phantom

Caractéristiques techniques 

  • Amplificateur JFet de classe A à faible bruit
  • Amplification 20db
  • double topologie d’amplificateur simple
  • 18-48 v alimentation fantôme
Fethead TritonAudio

Fethead TritonAudio

L’installation est un jeu d’enfant. Il suffit de mettre le préampli en ligne avec votre microphone et d’allumer votre alimentation fantôme pour donner du jus à l’appareil. Il existe d’autres appareils dans le style, notamment le Cloudlifter. Celui-ci promet un peu plus de gain, pour plus encombrement et la nécessité de câbles supplémentaires. Par contre, le TritonAudio Fethead peut être branché simplement soit à l’extrémité du microphone (recommandé),  soit à celle du câble (si il n’est pas trop long) selon ce qui convient à votre application.

En pratique

L’idée est de pouvoir mettre moins de gain du préampli qui vient après dans la chaîne. Cela permet d’effacer le préampli pour moins de coloration et moins de bruit. Les performances dépendent de l’appareil qui l’alimente, avec les variables suivantes: stabilité de l’alimentation, voltage et impédance. Certains ont mesuré jusqu’à 30 dB de gain. La moyenne se situant entre 20 ou 30 dB. Et une diminution du plancher de bruit comprise entre -6 dB et -10 dB. 

J’ai déjà un FetHead « normal » qui fait des miracles sur mon SM57.  Selon certains testeurs, il serait un peu sensible au rayonnement électromagnétique des smartphones et des ampoules économiques. Certains micros, dont les premières générations d’Oktavas MK012 et certains micros canons ont du mal avec les FetHead. Mes micros sont des versions modernisées, ça devrait bien se passer.

Strobo Pulse Solo Peterson – première impression

Le métronome a beaucoup à nous apprendre. Le Peterson Strobo Pulse Solo est peu documenté et testé. J’avoue que j’y ai un peu été au pif, emballé par mon nouvel accordeur. L’idée est de capter la sortie mini-jack d’un métronome, pas seulement celle du Peterson Strobo Plus HD pour la transformer en pulsation rythmique. La promesse est de pouvoir se focaliser sur l’écoute de la musique en ressentant le rythme physiquement. Il existe d’autres variantes du concept, comme une montre connectée qui se porte au poignet.

Une autre idée qui me trottait en tête était d’avoir un métronome silencieux qui ne risquerait pas de repisser hors du casque dans les microphones.

Peterson Strobo Pulse Solo

Peterson Strobo Pulse Solo

Pince-mi et pince-moi

Le Peterson Strobo Pulse Solo se présente comme une grosse pince au bout d’un fil munie d’un mini-jack et un port USB. Le port USB sert à charger le Strobo Pulse, le mini-jack se connecte à la sortie du métronome. La pince est bien finie, avec quelques petites imperfections dans le plastique. La charnière me semble un peu légère. Un petit curseur sur le côté permet de régler l’intensité des pulsations.

Peterson Strobo Pulse Solo

Peterson Strobo Pulse Solo

JE – SUIS – TRIPLEMENT – DÉÇU !

  1. Je m’attendais à une pince aplatie, au lieu de quoi, le dos porte un cylindre protubérant. Difficile de la glisser sur le côté de mon pantalon sans qu’elle n’occasionne de gène. J’aimerais avoir un décolleté pour l’y accrocher.
  2. Le câble est plutôt court, ce qui limite les possibilités de fixer la pince sur soi. Mais c’est un point qu’un câble d’extension pourra résoudre.
  3. La pulsation est nettement perceptible, mais elle est aussi audible (comme un vibreur de téléphone). L’option métronome silencieux pour les enregistrements était un vœu pieux. Tant pis.
Peterson Strobo Pulse Solo

Une grosse pince …

Le Peterson Strobo Pulse Solo, ça fonctionne ?

« Moui ». Après une seule séance de répétition, mon sentiment est un peu mitigé. Connecté au métronome et attaché à un vêtement, je ressens la pulsation. Nettement et clairement. Par manque de repères, je perds parfois le fil du rythme. Je me demande si c’est une question d’habitude ou de préférence physiologique. L’avantage (ou l’inconvénient) c’est qu’en cas de décalage, la gène occasionnée n’est pas trop importante. Alors qu’il m’est littéralement impossible de continuer à jouer avec un son de métronome désynchronisé.

Je vais encore faire quelques essais pour voir si je peux apprendre à écouter la pulsation avec mon corps. L’attacher près du centre de mon corps (ceinture, col), plutôt qu’à une extrémité (manche, chaussure) semble me faciliter la prise en compte de l’injonction rythmique.

Peterson Strobo Pulse Solo

Un câble court, mais standard

Couple pas possessif, ouvert à d’autres relations

Le point positif est que le Peterson Strobo Pulse Solo peut se connecter à la plupart des métronomes possédant une sortie minijack. Je l’ai testé sans aucun souci avec mon métronome Tama.

Peterson Strobo Pulse Solo

Le Strobo Pulse Solo s’accommode d’autres métronomes

Une application permet également de l’utiliser avec son smartphone. C’est sans doute un détail, mais je trouve l’interface très moche et pas trop raccord avec le design « utilitariste » des appareils.

image : Peterson

image : Peterson

Un pont trop loin ?

Je ne sais pas si c’est moi qui me suis trompé ou si c’est Peterson qui a eu une fausse bonne idée. Sans doute existe-t-il des gens pour lesquels ça fonctionne. Je ne suis pas encore persuadé que je fais partie de ce groupe béni. Si je ne m’habitue pas, j vais devoir en rester au click ou au repère visuel. Possible que je le retourne pour mettre mon bel argent dans un autre gadget.