Face au prof, une poignée de conseils en plus !

Cette semaine le podcast était consacré à quelques conseils pour profiter au max de votre prof de guitare. 

« Comment s’améliorer à la guitare quand on a un prof de guitare ? »

La question peut sembler étrange posée comme ça, mais certains éléments ne dépendent que de vous !

 
Bien qu’il possède le pouvoir fabuleux de jouer de la guitare, votre prof est un être humain avant tout. Avant la rentrée des divers ateliers et cours de guitare, voici un recueil des go-go et des no-no de la vie de prof de guitare.
 
Précision importante : il ne s’agit pas d’un message à un élève en particulier, mais plutôt d’un retour sur une longue expérience avec de nombreux élèves qui se sont succédé à mes cours, ainsi que (et surtout ?) de mes propres erreurs d’éternel apprenant de ce bel instrument.

Face au prof : 10 conseils gratuits supplémentaires 

Voici dix astuces pour que la relation avec votre prof soit durable et fruitive.

Prêt à prendre une léçon ?

– Soyez ponctuel et prévenez en cas d’empêchement !

Si vous ne prévenez pas quand vous êtes absents, et que vous êtes régulièrement en retard, votre prof ne saura jamais si vous allez arriver ou pas. Cette impression d’être pendu à un clou en regardant l’horloge est une des sensations les plus irritantes qui soient.

– Ayez toujours votre matériel avec vous !

 

C’est parfois un peu pesant de commencer une leçon par une séance de prêt en tous genres : papier, accordeurs, bics ou crayons, voire jeux de cordes (ou guitare). Surtout si vous êtes déjà arrivés en retard.

– Prenez soin de vos partitions et tablatures !

Vous avez encore perdu votre partition ? (qui par ailleurs était un torchon). Mais vous avez également perdu les notes que vous aviez prises dessus, profitez-en pour redemander le déchiffrage complet main gauche et main droite, les gens adorent répéter ce genre d’informations.

– Prenez soin de votre guitare !

C’est toujours un plaisir quand on vous demande d’accorder une guitare poisseuse, avec des cordes ayant connu le camping de plusieurs festivals de l’été… de l’an passé. Votre guitare ne doit pas être un obstacle entre vous et la musique, elle doit être entretenue, réglée et accordée. Si vous ne savez pas comment faire, faites vous conseiller par votre prof.

– Prenez soin de vous !

Comme pour toute interaction humaine, les règles élémentaires de l’hygiène sont d’applications. Mains propres, vêtements n’ayant pas servi de sac de couchage, chaussures exemptes du mélange bière, boue, vomi de votre dernier festival. Être sobre (je parle de l’alcool, mais aussi du joint) et avoir les idées claires est un must ! Note : Le déodorant sert à prévenir les odeurs d’un corps propre, il ne sert pas à maquer les mauvaises odeurs.

– Répétez et travaillez !

Difficile de progresser avec un élève qui découvre sa partition à chaque cours. Essayez de programmer des petites séances de travail régulières plutôt qu’un marathon de rattrapage en une heure avant votre leçon. Si l’essentiel du déchiffrage a été fait, et qu’il ne reste pas de questions, la balle est dans votre camp. Votre prof ne pourra vous corriger et vous aider que si vous avez quelque chose à lui montrer.

– Devant le prof, jouez sans vous faire prier !

Comment vous aider à progresser si vous refusez de montrer l’avancement des travaux. Ce n’est qu’en vous écoutant que votre prof pourra vous aider. Il est tout à fait normal de ne pas jouer très bien, a fortiori devant un auditeur attentif, mais ça fait partie du processus d’apprentissage. Épargnez à votre prof la fastidieuse tâche de vous tirer les notes du nez une par une.

Bonne humeur et bonne volonté sont de mise !

Après tout c’est vous qui avez envie de jouer de la guitare ! Alors réservez vos soupirs pour le silence de durée équivalente. Les peines de cœur font de belles chansons et la gueule de bois est un sujet à plaisanteries entre adultes, pas un motif pour faire la tête.

– Respectez les choix de votre prof !

Quand il choisit un morceau, il a de bonnes raisons de le faire. Un morceau adapté à votre niveau et présentant les éléments techniques de ce moment précis de votre parcours d’apprentissage sera idéalement un morceau qui vous plaît, mais pas forcément ! N’oubliez pas que ce que vous apprenez pour un morceau vous servira pour tous les autres.

– Respectez les conseils de votre prof !

Essayez d’appliquer les conseils que vous recevez. Les indications pour les doigtés main gauche et droite sont exceptionnellement facultatives. La plupart du temps, il y a une et une seule manière de jouer quelque chose correctement, pour que le son, le rythme et l’intention musicale soient en accord avec le style du morceau abordé. Persévérer dans l’erreur, surtout de manière délibérée est une insulte à l’expérience de votre prof. « J’ai toujours fait comme ça » est une des raisons pour lesquelles vous ne progressez pas. Ce que vous apprenez à bien faire rejaillira sur tout votre répertoire… ce que vous faites mal aussi.

Bien sûr, toutes ces choses arrivent… mais n’en faites pas une (mauvaise) habitude.

L’élève modèle. J’espère pour son prof que sa guitare est accordée. (On peut rèver non ?).

Adaptateur de filetage : RØDE thread adapter

Un kit adaptateur sous forme de porte-clé. Le genre de gadget que j’adore. Un petit machin bien pensé qui règle efficacement un problème pratique. Chez RØDE ils ont le chic pour proposer ce genre de petits outils pour faciliter la vie des artistes-musiciens-photographes-blogueurs-vlogueurs-vidéastes. 

Un petit adaptateur vous manque et tout est dévissé

Le motif très exact de mon enthousiasme pour le thread adapter remonte au tournage des clips pour Jacques Stotzem à l’église Saint-Remacle de Verviers. Des tournages dont je vous parlais dans l’épisode 2 de mon podcast. Piqure de rappel ci-dessous pour ceux qui l’ont manqué :

C’est dans le besoin qu’on reconnaît ses amis

En préparant le matériel de tournage, un tout petit adaptateur s’est fait la malle et a décidé de ne pas faire le voyage jusque Verviers. J’ai dû bricoler de quoi fixer le microphone de ma caméra avec un bout de tape et ça m’a bien agacé.  C’est vraiment le petit grain de sable dans l’engrenage. On se passe très bien de ce genre de contrariétés quand on a déjà mille choses à penser. Voilà quelque chose que je veux éviter à l’avenir.

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Un porte-clé ? Mais bien plus encore !

Bon, je ne fais pas d’unboxing, mais l’emballage est plutôt soigné. J’aurais aimé un insert en carton plutôt qu’en mousse, question de respect de l’environnement. Pour le moment je vais conserver l’emballage pour le stockage donc ça ira. Bon après il ne faut pas l’oublier à la maison, évidemment.

Adaptateur de filetage : RØDE thread adapter

RØDE thread adapter

L’adaptateur se visse et se dévisse avec facilité. Dans l’ensemble, il est lourd et semble bien usiné. La finition mate est soyeuse sous les doigts, mais elle va se patiner rapidement vers le brillant. La base du mousqueton montre déjà des marques. Mais le tout inspire confiance dans la conception et la réalisation.

Adaptateur de filetage : RØDE thread adapter

RØDE thread adapter

Le kit est constitué de de 3 adaptateurs de filetage :

  • 5/8″ à 3/8″ permet de monter une caméra sur un pied de micro, par exemple,
  • 3/8″ à 1/4″ permet de monter un micro en 3/8″ sur une perche en 1/4″,
  • 1/4″ à 5/8″ pour les divers supports pour caméra photo et caméra d’action,
  • le dernier segment reçoit un mousqueton en métal qui permet d’accrocher l’ensemble,
  • ce même segment porte également une lame qui permet de visser et de dévisser les divers adaptateurs.

Les adaptateurs peuvent s’assembler pour faire des ensembles mâle-femelle ou femelle mâle d’un grand nombre de combinaisons.

RØDE thread adapter

RØDE thread adapter

Bon, évidemment, il n’y a pas grand chose à ajouter sur un petit objet de ce genre qui ne sert qu’à une chose : se tenir prêt à dépanner dans le feu de l’action. 

Ca mérite un 8 sur 10 sur l’échelle de piments.

Chapeau l’artiste !

Dans une de mes journées d’humour vestimentaire, je me suis demandé que serait Bob Marley sans son bonnet. Que serait Michaël Jackson sans le chapeau qu’il fait danser pour souligner le départ de son moonwalk ? Qui imagine Charlie Winston sans son trilby ? Qui a vu un countrymen sans son Stetson ? La liste des têtes couronnées (d’un couvre chef) dans le show bizz est longue. Dans les tenues de scène et à la ville, rien n’est dû au hasard. Je me suis souvent demandé pourquoi tant d’artistes se couvraient la tête.

Un billet à ne pas trop prendre au sérieux, évidemment.

Mais pourquoi me suis-je posé cette question aujourd'hui ?

Mais pourquoi me suis-je posé cette question aujourd’hui ?

Thirteen reasons why (artists wear hats)

Il doit bien y avoir treize raisons pour se couvrir la tête quand on est un artiste :

  1. le froid : sans doute la raison la plus évidente pour se couvrir la tête. J’y crois assez peu. De ma propre expérience, sur scène il fait rarement froid, bien que les Led ont un peu changé la donne.
  2. la chaleur : à l’inverse, sans protection, le crâne nu sous les projecteurs peut sentir un coup de chaud quand on prend un bain de jaune-orangé.
  3. le soleil : en dehors d’une scène d’après-midi dans un festival d’été, il y a peu de chances que ce soit la raison
  4. la calvitie naissante : certains n’aiment pas se l’avouer, mais ils ne sont plus ce qu’ils étaient. Le hippie aux cheveux longs voit se creuser une petite plage privée au sommet de son crâne. C’est parfois difficile à assumer quand on tient à son image. Non mais alopécie ?
  5. le « bad hair day » : quand on traîne sa bosse en dormant dans un van (cliché) on n’a pas toujours la tête ni la coiffure des bons jours, hop, cachez-moi ça.
  6. le phare dans la nuit : une belle boule luisante, ça attire trop les regards. 
  7. pour ne pas être ébloui sur scène : plausible si c’est un chapeau avec un bord.
  8. la sueur : un chapeau ou un bonnet vaut mieux qu’un bandeau en éponge de prof d’aérobic des années 80.
  9. les reflets sur un crâne luisant : en photo ou en vidéo ce n’est pas toujours du meilleur effet.
  10. le look : évidemment, un couvre-chef est bon moyen pour affirmer et affiner sa personnalité et son style.
  11. le doudou : comme une protection pour le petit moi fragile qui sommeille en chacun de nous.
  12. un hommage à d’illustres modèles dont on s’inspire et qui vivaient à une époque où on ne sortait jamais tête nue.
  13. l’appartenance à un groupe : pour faire comme toute le monde et se démarquer en ressemblant à tous ceux qui se démarquent. Pour s’intégrer et se reconnaître évidemment au sein de son sous-groupe de style de musique … et de chapeau.

Mais attention, pas n’importe quel chapeau !

Le bonnet (beanie)

Vous êtes un rat de studio, hipster tendance producteur multitalent indé ? Le Beanie vous ira à ravir. Le beanie, c’est le chapeau de celui qui a plusieurs casquettes. Son aérodynamisme le destine à ceux qui vivent à 100 à l’heure. Attention, de préférence si vous chantez en français. Pour les anglophones un pork pie hat affirmera mieux votre particularité.

Beanie, le chapeau de celui qui a plusieurs casquettes.

Pork pie hat :

Pour un côté plus sombre mais authentique, le chapeau pork pie fera une bonne alternative. Il soulignera votre regard intense d’artiste qui s’est brûlé les ailes en vivant à deux cent à l’heure dans un monde trop lent. Vous mordez la vie à pleine dents et recrachez les morceaux trop amers. Ce chapeau mettra une touche de noir sur vos idées noires et s’assortira parfaitement avec toutes vos tenues … noires.

Vous êtes un touche-à-tout ?

Flat cap :

Vous aimez le Jazz de la grande époque, mais vous avez passé l’âge (ou le minimum capillaire requis) pour le man bun voici une belle sortie toute en style. Si vous frequentez encore les festivals alter à votre âge, ou si vous portez les cheveux longs, le newspaper boy hat, qui s’évase en un béret plus ample sera une bonne alternative, en tricot exclusivement si vous aimez le reggae.

Flat cap ou pas cap ?

Le Stetson :

Vous aimez la country vous êtes puriste jusqu’au cliché ? Alors le chapeau stylé Stetson est fait pour vous. Attention, si vous aimez également le Blues, il devra obligatoirement être délavé, poussiéreux et déformé. Pour les chants de coton, le modèle en paille sera idéal (pas un canotier !).

La country bien plus qu’un cliché …

Le Trilby :

Si vous aimez une touche de pop ou de funk dans votre Jazz ? Votre blues électrique est aussi éclectique ? Le trombone de votre band vous souffle dans le cou et vous décoiffe ? Vous ne craignez pas de bousculer les codes, le trilby sera votre choix.

Trilby, le chapeau crossover …

Le Fedora :

Pour terminer, voici un autre chapeau classique, qui couvre le large registre entre Gangsta et Hipster. Il se marie avec tout et existe dans presque toutes les couleurs. Parfait si vous êtes dans la soul, la neo-world-music, la fusion, la musique latine ou le trafic de rythmes cubains.  Fedora l’exploratrice, en quelque sorte.

Fedora, l’exploratrice

L’ukulélé et moi – stage de Toussaint

Après des années de sévices dans la team guitare fingerpicking j’ai décidé d’explorer d’autres horizons en allant poser mes doigts en classe de ukulélé. Après « Ma guitare et vous », place à « l’ukulélé et moi » en quelque sorte. C’était une belle occasion pour sortir de ma tanière. Il fait moche en Gaume, comme toujours. Par contre il ne fait pas froid. J’ai été tellement déconnecté cette année que j’ai zappé que le stage durait trois jours.

Covid interdit …

Tout a été organisé dans le respect maximum des règles en vigueur. Dans le sas d’entrée je suis un peu fébrile au moment de dégainer mon smartphone. Pour une première fois, c’est un peu raté. Ca doit être le trac. Mon Covid Safe Ticket s’affiche d’abord en rouge, deux fois. En principe, code rouge et c’est le retour à la maison. Finalement mon précieux sésame devient vert. Je pense que j’avais pris le QR code de la dose 1.  (Conseil aux développeurs : dans une appli en scrolling vertical, on met le plus récent en haut, dans l’ordre chronologique inverse. Et dans le fond, pourquoi deux QR codes ? Bref).

Dès l’accueil, le ton est donné. On parlera une seule fois du Covid pour rappeler les règles de ce triste jeu et ensuite on évitera le sujet autant que possible. On n’est pas là pour ça, on est là pour passer un bon moment. Sage et salutaire décision.

Merci encore à l’équipe qui turbine pendant qu’on s’amuse pour organiser tout ça. C’est fluide et on est bien nourri, ce qui aide à se remettre des longues journées de cours suivies de soirées endiablées.

Ils sont au top ! Et ils sont en kilt !

Une partie de l’équipe, ils sont au top ! Et ils sont en kilt !

Je retrouve avec grand plaisir l’Orval et d’anciennes têtes. Si les chambres n’ont pas changé, certaines toilettes et les cabines de douches aux étages ont (enfin ?) été rénovées. 

Get a room

Get a room …

Pourquoi l’ukulélé ?

J’avais envie de voyager léger au sens propre comme au figuré. Pas que l’ukulélé soit plus facile, loin de là, mais c’est un sac à dos moins rempli dans ma tête. J’avais envie d’aborder les techniques spécifiques à l’instrument. Je n’ai de cesse de répéter que je suis un imposteur sur cet instrument. J’en joue comme si c’était une guitare, alors qu’il a ses propres finesses. 

Dès les premiers morceaux je sens que mon choix sera payant. Alexandre Falcone fait un excellent boulot pédagogique en empilant des couches de difficulté croissantes d’un même morceau (mélodie, accompagnement, chant, solo) qui lui permettent d’emmener les débutants et les avancés dans l’exploration d’un même morceau. Je suis un fingerpicker assez binaire ou ternaire. Les contretemps, les anacrouses et 6/8 des musiques traditionnelles sont un vrai petit challenge pour moi. Le timing a toujours été un petit souci pour moi. Après tout, c’est sur ses faiblesses qu’il faut bosser pour progresser. Le timing d’arrivée au cours sera également un souci. Embarqué dans de passionnantes discussions autour d’une tasse de café, je serai quelquefois en retard, ce qui n’est pas dans mes habitudes.

Au programme : du swing, un reggae, une valse hawaienne et « Ojos azules » un joli morceau péruvien au thème sombre ainsi que deux chansons traditionnelles italiennes « Come prima » et « Reginella ».

Double concert des stagiaires et des profs

Le discours du président en narration subjective est au top (ceux qui y étaient comprendront), j’ai adoré. Les soirées du samedi et du dimanche sont consacrées à une scène ouverte où chacun a le loisir de tâter de la scène si il le souhaite. C’est l’occasion pour certains de se produire en solo, mais égaement l’opportunité de se lancer dans des duos, des trios ou des quatuors ou quintettes improvisés dans un coin de couloir. Certains profs se mêlent parfois aux stagiaires pour les accompagner.

Stéphane Wertz avec une stagiaire

Stéphane Wertz avec une stagiaire

Ca commence très très fort avec une magnifique interprétation à couper le souffle de « Redemption Song » de Bob Marley par un stagiaire.

J’ai décidé d’être cohérent et de jouer de l’instrument pour lequel je suis venu. Pour moi ce sera « Always look on the bright side of life » des Monty Pythons. Une interprétation qui aura son petit succès. Je suis surpris. Bien que la scène dans le film « La vie de Brian » soit culte, c’est rare que le public y soit aussi réceptif. J’accompagne également une chanteuse pour un « Fly me to the moon ». Pas évident avec une dizaine de minutes de répétition, mais le resultat est bien plus qu’honorable (grâce au talent de la chanteuse essentiellement).

Ensuite, on jamme …

Le petit coup de blues du dimanche matin

Le dimanche matin, la nouvelle tombe comme une chape de plomb. On avait réussi à l’oublier et le virus se réinvite à la fête. Un test de cas contact en fin de quarantaine est revenu positif. En accord avec les mesures imposées par les autorités, deux classes entières sont fermées et deux personnes contact rapproché sont écartées. C’est le jeu et ses règles que nous avons acceptées, mais c’est dur pour le moral. Si d’une part on est assommé par la nouvelle, on se dit qu’au moins la chaine de transmission fonctionne et que les mesures sont appliquées strictement dans l’interêt commun. Ne pas les respecter serait une menace pour des organisations futures. Show will go on.

Second concert … ukulélé encore.

Je jouerai les deux soirs. Le second soir, je passe trois fois sur scène, un peu par hasard. J’accompagne un quintet pour « Chan Chan » de Buena Vista Social Club où le son aigrelet de l’ukulélé vient ajouter « la » couleur exotique percussive. Quatre accords à faire tourner comme une machine pendant cinq minutes. On répète un peu partout dans les bâtiments.

le ukulele en support percussif

le ukulélé en support percussif

Ensuite, je joue « Wayfaring stranger » en solo. Après le sketch chanté sarcastique des Monty Pythons, j’avais envie d’exprimer une autre émotion. Un morceau approprié en cette veillée de Toussaint. Ensuite, c’est le groupe ukulélé au complet qui se produit sur scène.

Le concert se fait en deux parties, la seconde revient aux profs qui débordent littéralement de talent. Ce sont des moments uniques, l’essence même de la musique acoustique qui n’existe que dans l’instant où elle vit pour devenir instantanément le souvenir d’une émotion. Si l’univers était différent d’une seconde, si une chaise avait bougé d’un centimètre, le concert ne serait déjà plus le même.

Et après c’est le joyeux bordel …

 Après le concert, des jams s’organisant dans tous les coins. On s’amuse, on chante et on danse … 

Retour dans ma tanière

Ce fut un week-end d’une rare intensité. En raison du confinement, j’ai un peu perdu l’habitude de voir autant de monde et c’est assez fatiguant (ou alors c’est les Orvaux et le coucher tardif, qui sait ?). La musique a encore une fois démontré son pouvoir de liant social. Je ramène de quoi progresser sur mon second instrument.

Musicalement et humainement, l’ascenseur émotionnel s’est arrêté à tous les étages sur trois journées studieuses et des folles soirées.