Une petite mousse au bout de l’avant-bras ?

Quand on joue beaucoup, le bord du corps de la guitare finit par s’enfoncer dans le bras, écrasant les nerfs et les tendons de l’avant-bras droit. Aujourd’hui, je vous parle d’un tube en tissu qui sert à vous soulager de ce souci. Il s’agit d’une « forearm sleeve » de chez Oasis. Ce bout de tissu est supposé vous donner un peu plus de confort au contact du corps de la guitare. Accessoirement, ce bout de tissu protégera aussi le vernis de votre guitare contre la transpiration.

Avant l’avant-bras !

Certains coupent une vieille chaussettes ou une manche de t-shirt pour le même usage. Récemment, j’utilisais un vieux chiffon. Efficace, mais pas très glamour. Et le chiffon a tendance à se barrer.

Après !

Voici le Oasis tapered guitar sleeve. La forme conique du tube en tissu promet un bon ajustement à votre bras. A l’endroit où la pression est maximum, un petit coussin de mousse fine donne un petit confort supplémentaire. L’idée est de prévenir l’épidondylite du coude qui peut affecter les joueurs de tennis, de golf et de guitare.

Le tissu me rapelle la soie synthétique. Le manchon s’ajuste correctement et ne me gêne pas. J’ai pris la taille L, j’aurais peut-être pu prendre un M. Je ne sais pas trop si ça doit se porter très serré ou pas. Les coutures pourraient être mieux finies à vue de nez, mais il s’agit surtout des fils de terminaison qui dépassent, pas de points défaits.

Plus de confort pour l'avant-bras.

Plus de confort pour l’avant-bras.

Verdict

Le confort est là. Le bras ne colle pas au vernis. Je ne peux pas encore affirmer avec certitude que cela soulage vraiment la pression sur les nerfs de l’avant-bras. La mousse me paraît un peu fine et dure. Mais au moins, elle n’entraîne aucune gêne. Le manchon n’est pas chaud, un bon point de plus. J’espère que les coutures tiendront dans la durée.

Je réserve encore mon verdict définitif. Je vais répéter et voir si je ressens ce produit comme une amélioration ou pas.

Sueur : quand la guitare colle à la peau (suite)

Avec les températures caniculaires de saison, jouer de la guitare sans coller à sa guitare peut s’avérer compliqué. Comme expliqué dans l’article précédent, Quand la guitare te colle à la peau !, des solutions simples existent. Aujourd’hui je me penche sur une autre solution pour garder la sueur sous contrôle.

Porte boisson Gravity

Rien de plus banal qu’un porte-boisson pour pied de micro ou pour lutrin, et pourtant je n’en avais pas encore. Loin des clichés rock’n’roll sur le fait de s’enquiller des bières sur scène, s’hydrater est important. Lors du dernier Contes et Guitare à Plombières, je me suis un peu laissé piéger par la soif. En buvant régulièrement, votre sueur sera moins abondante et plus saine. 

Je peux évidemment poser ma boisson à terre, mais se pencher est rarement élégant sur scène (surtout dos au public, foi de beau-fils de plombier). En plus, lors des changements d’instruments les câbles ont tendance à faire choir mon à-boire.

Toujours prêt pour un raffraichissement à portée de main. Pour moins de sueur et une sueur plus saine.

Toujours prêt pour un rafraîchissement à portée de main. Pour moins de sueur et une sueur plus saine.

J’ai opté pour le Gravity parce que je suis déjà équipé de pieds de micro de cette marque et que j’aime les petits accents verts sur les serrages (c’est mon côté fashion-victim).

Le plastique moulé plutôt épais fait bonne impression, il est suffisamment large pour insérer et extraire une canette de boisson ou une bouteille sans effort.

Bonne idée de la part du fabricant, la pince peut être fixée horizontalement ou verticalement pour faire face à toutes les situations. Mais le serrage nécessite une petite clé Allen (non fournie) qui sera plus compliquée à dénicher en backstage qu’un tournevis en croix. Mais on ne changera sans doute pas l’orientation de cette pince tous les jours.

Même si par nature il n’est pas follement excitant, je le trouve beau et pratique. Ca vaut un 8/10 sur l’échelle de piments.

 

Note : Je l’ai acheté avec mon argent et je ne suis pas sponsorisé pour vous en parler.

Quand la guitare te colle à la peau !

Il fait bien chaud ces jours ci. Même si nous ne sommes pas tous égaux dans l’effort, difficile de ne pas transpirer quand on joue. Résultat : la guitare qui colle au bras droit, la manche qui colle à la main gauche, un manche poissé et des cordes qui s’oxydent plus vite.

Voici 5 conseils pour faire face à ce problème, en répet et en concert :

Lavez vos mains !

Lavez vos mains avant de commencer à jouer. Tous les jours nos mains accumulent de la saleté, sécrètent de l’huile et de la sueur. Ce mélange se colle aux cordes et au manche. Autant se débarasser d’un maximum de saleté, d’huile et de sueur avant même de toucher la guitare. Tout ce qui ne se colle pas à la guitare ne devra pas être enlevé. (Dois-je vraiment ajouter de vous laver tout court et de vous habiller en fonction de la météo ?)

Avant l'entretien des guitares, l'entretien des mains

Avant l’entretien des guitares, l’entretien des mains !

Utilisez des cordes résistantes à l’oxydation !

Les cordes ont tendance à perdre plus rapidement leur sonorité sous l’influence de la transpiration. Certaines personnes sont de véritables tueurs de cordes. Utiliser des cordes enduites ou traitées contre l’oxydation vous donnera un délai supplémentaire avant de devoir les changer. Avant elles étaient rares et chères, maintenant il en existe pour tous les goûts.

Cordes

Il y a des cordes pour tous les goûts !

Protégez l’instrument !

Essuyez vos mains en cours de répet. Placez un petit chiffon sous votre coude droit pour protéger l’éclisse et la table. Cette sensation d’avoir l’avant-bras collé à la guitare est horrible, surtout quand vous devez déplacer votre poignet pour passer du picking au strumming par exemple. Il existe des manchettes qui protégent également vos muscles et vos nerfs contre le pincement dû au bord de l’instrument. 

Essuyez l’instrument !

Avant de ranger l’instrument, passez un chiffon doux et sec sur le manche, les cordes, la table et le dos de la guitare. Cela évitera aux résidus des sueur de se fixer sur le vernis. Cela facilitera le prochain entretien et diminuera la couche de colle qui cherchera à lier votre peau au vernis.

… accroche à ton cœur, un morceau de chiffon route ♪♫

D’autres astuces ?

Je ne suis pas un grand fan des talcs et autres matières qui donneront plus de substance à votre sueur. Mais si c’est possible un ventilateur vous fera le plus grand bien. Gérer votre stress et votre effort vous permettra de jouer plus détendu et de transpirer moins. Boire beaucoup vous aidera à rester en bonne forme et en bonne santé, et rendra également votre transpiration plus saine.

Un ventilateur peut faire des merveilles ...

Un ventilateur peut faire des merveilles …

« L’après » ou la routine d’après concert

Je vous parle beaucoup de « l’avant » et du « pendant » dans mes comptes-rendus. Mais que se passe-t-il après. Là aussi, j’aime avoir une petite routine qui permet de garder le contrôle et d’avoir du matériel en bon état, prêt à partir. Je le fais rarement le soir même, mais je m’y consacre souvent le lendemain au plus tard. J’en connais qui jettent le matos dans un coin et s’ouvrent une bière. Ce sont les mêmes qui dénoueront les câbles lors du prochain soundcheck ou quémanderont un câble ou une batterie auprès des autres musiciens. Ca peut arriver, n’en faisons pas une habitude.

Ca manque de discipline tout ça !

Après un concert, ça manque de discipline tout ça !

La checklist

  1. L’idéal c’est de tout bien ranger à la fin du concert, mais ce n’est pas toujours possible et rarement parfait, 
  2. je déballe et je vérifie tout,
  3. au début, je laisse les instruments dans les flight-cases pour éviter chutes et accidents pendant que je manipule les objets lourds et encombrants,
  4. je replie correctement et range tous les pieds (pied de sono et de micro, pieds d’instrument) pour faire de la place, 
  5. je relâche un peu les serrages des divers pieds à la main, ça ne sert à rien de tout laisser serré à fond au repos, ça évite que ça se bloque pour une prochaine fois,
  6. je range et j’inspecte la sono ou l’ampli et remet les potards à zéro,
  7. j’inspecte, je déroule et je roule correctement et range mes câbles, le fait de les passer dans la main permet de sentir si ils sont « croqués » par le transport, 
  8. je range micros et autres accessoires délicats à leur place (capodastres, onglets, etc.),
  9. je retire les piles des appareils pour éviter les fuites d’acide, souvent je laisse la pile dans l’étui ou l’emballage de l’appareil pour ne pas l’oublier et je la teste avant de partir pour une autre date,
  10. une fois l’espace bien dégagé, je sors les instruments, je les inspecte, je les nettoie sommairement,
  11. je réaccorde tous les instruments minutieusement, je n’aime pas laisser un instrument désaccordé au repos,
  12. j’en profite pour reconstituer des ensembles cohérents, comme par exemple ma sono complète ou ma malette complète pour les in-ears.
Tout est prêt à repartir !

Après: tout est prêt à repartir !

Les in-ears, prêt à partir

Après : les in-ears, prêt à partir

Tout est prêt pour partir sur une autre date ou relancer une répet. Sans devoir ranger, trier et chercher après ses jeunes.

La sono prête à repartir !

Après : la sono prête à repartir !

Alors, maniaque ou organisé ? La limite est floue… 

Après tout, c’est de cette manière qu’on tire le meilleur de son matos en termes de durée de vie. On garde un oeil sur l’usure pour anticiper réparations et remplacements. On s’évite pas mal des stress inutile pour des choses oubliées ou qui vous lacheront pendant le prochain soundcheck.