Sennheiser MKE200 vs Rode VideoMicro

Je vous livrais dernièrement mon retour d’expérience sur l’utilisation du Rode VideoMicro. Ce que j’aime, ce que je n’aime pas. Et voilà enfin la battle de microphones petit budget annoncée. J’ai choisi de comparer mon bon vieux Rode VideoMicro avec le Sennheiser MKE200.  Ca fait un moment que le Sennheiser est arrivé, mais je n’avais pas encore eu le temps de le tester. J’ai failli l’emporter pour filmer le trailer du nouvel album de Jacques Stotzem « Histoires sans mots », mais je n’aime pas trop partir à l’aventure avec du matériel que je n’ai pas encore pu tester.

Le choix du rival, le Sennheiser MKE200

Vous pouvez retourner voir mon article pour savoir ce qui me plaît avec le Rode VideoMicro et quels sont ses petits défauts qui m’agacent. Si j’ai choisi le Sennheiser MKE200 c’est parce qu’il vise la même catégorie d’utilisateurs dans une fourchette de prix proche. Historiquement proche s’entend, parce que le micro Rode se trouve parfois maintenant à moitié prix avec la sortie de modèles plus récents. Et certaines copies asiatiques ont même des prix ridiculement bas. 

Ce qui me plaît d’emblée avec le Sennheiser c’est que c’est un modèle proposé par un fabricant reconnu pour la qualité de ses microphones. Il a un format compact avec un boitier monobloc. Le support antichoc est intégré dans ce boitier, au niveau de la capsule.

Le Rode flotte sur un support antichoc un peu tremblotant. Il ne m’inspire pas grande confiance, même si je ne l’ai jamais cassé.

Le Sennheiser est fourni avec deux câbles, dont un TRRS pour les smartphones. Le câble se fixe à l’avant avec une petite virole à visser. Cet emplacement peut sembler étrange à première vue. Mais cela permet de ne pas interférer avec le viseur ou l’écran de l’appareil.

Sennheiser MKE200

Sennheiser MKE200

Je ne me suis pas beaucoup intéressé à la résistance aux bruits de vent avec et sans bonnette parce que la plupart de mes vidéos sont filmées en intérieur. Vous trouverez pas mal de vidéos de tests sur Internet si cet aspect vous intéresse.

Les spécifications techniques

Ce sont tous les deux des microphones directionnels, le Rode est annoncé avec un pattern cardioïde. Le Sennheiser est supercardioïde. Le Rode affiche une plage de fréquence relativement linéaire entre 100Hz – 20kHz et pèse 42 grammes. pour le Sennheiser on a une plage de 40Hz à 20kHz et un poids de 48 grammes. La SPL max est de 140 dB pour le Rode et de 120 seulement pour le Sennheiser.

Rode VideoMicro

Rode VideoMicro (Source Rode)

Sennheiser MKE200 (Source Sennheiser)

Sennheiser MKE200 (Source Sennheiser)

Sur papier, la courbe linéaire du Rode me plaît beaucoup, avec une bosse dans l’aigu pour donner un peu d’air. Le Sennheiser annonce une plage de fréquence plus large mais un filtre passe-haut réduit rapidement la sensibilité dans ces mêmes basses fréquences. La courbe générale est loin d’être plane. 

Les tests audio 

Je me suis contenté d’un petit test sans grande prétention scientifique, ni musicale d’ailleurs. Le but était d’entendre les microphones en condition d’utilisation pour les comparer. De prime abord, j’aime l’intelligibilité de la voix parlée avec le Sennheiser MKE200. Il brille, peut-être même un peu trop. J’aime une voix un peu plus chaude. J’ai envie de sortir EQ et compresseurs pour retoucher tout ça.

Pour le chant, je trouve le médium un peu trop prononcé, il sature presque. Je trouve le son un peu sec. Mais je reconnais que je suis biaisé envers le Rode VideoMicro, tant je me suis habitué à son rendu neutre et plus chaud. Et je sais déjà comment le corriger pour obtenir le son que je cherche.

Mon avis

En ce qui concerne la construction et l’utilisation, le Sennheiser MKE 200 est solide et bien pensé pour un montage sur la caméra. C’est un excellent micro de Vlog et de podcasting pour la voix parlée. Il est très bien pour la voix. Peut-être presque trop optimisé pour cet usage.

Moyennant une meilleure maîtrise de de son placement je pense pouvoir arriver à de très bons résultats en ce qui concerne l’intelligibilité et le fait de placer la voix au-dessus du bruit ambiant. Ceci grâce à la polarité supercardioïde et la courbe de fréquence optimisée. 

Pour la musique par contre, le rendu moins neutre, la moindre résistance aux pics de volume sonore me satisfont nettement moins. J’aimerais pouvoir les croiser entre eux. Obtenir la construction du Sennheiser et le son du Rode. 

J’aurais aimé être ébloui et séduit. J’aurais aimé voir une nette évolution sonore avec un microphone plus récent. Ou alors, vais-je apprendre à l’aimer ? En raison de ces réserves, je lui attribue une note de 6 sur l’échelle de piments.

Histoires sans mots – Jacques Stotzem

Avec « Histoires sans mots », Jacques Stotzem nous présente son 21e album*. Je pourrais dire qu’avec ce nouvel album Jacques Stotzem me laisse sans mots, mais ce serait un peu facile. Par contre, je vais emprunter les mots de la bouche de mon entourage pour vous en parler. Un album « vocal » a dit mon fils aîné après l’avoir entendu sans en connaître le titre. Ma Lovely Roadie m’a dit avoir chantonné quelques mélodies en se promenant, après avoir entendu les morceaux une seule fois. C’est un signe qui ne trompe pas. « Histoires sans mots » est un très bel album.

*Certaines personnes comptent autrement, mais en témoin complice de longue date, je compte toutes les sorties, y compris les tous premiers albums.

Personnellement, je retrouve encore une fois avec grand plaisir le talent de mélodiste de Jacques. Des mélodies qui se glissent sans effort dans le creux de l’oreille. Tout comme ma Lovely Roadie, je me suis surpris à fredonner spontanément quelques notes.

Je suis depuis longtemps persuadé que la musique instrumentale raconte des histoires directement dans notre imagination. Mais sans décors, une mélodie est toujours un peu nue. Et là, Jacques réussit encore une fois à planter l’ambiance harmonique et sonore pour habiller chaque mélodie. Et sa virtuosité n’est jamais dans le chemin de l’émotion ou du récit musical qu’il nous propose. J’en oublie presque d’admirer son impeccable jeu de guitare à la précision  et à la musicalité diabolique.

Libéré du poids  des mots, il nous tend un miroir où se reflètent nos propres émotions. En quelques notes, Jacques nous renvoie en nous-mêmes pour y puiser dans notre nostalgie, notre joie ou nos pensées. À l’écoute de cet album, je passe par un vrai kaléidoscope d’émotions entre ballades et morceaux plus dynamiques.

Histoires sans mots - Jacques Stotzem

Histoires sans mots – Jacques Stotzem

Si vous connaissez la musique de Jacques Stotzem, cet album est évidemment hautement recommandable. Et si vous aimez la musique et les mélodies, sans être familiers du monde de la guitare acoustique, ce sera aussi une très belle porte d’entrée pour une découverte.
 
Le montage du trailer de présentation, que j’ai eu le plaisir de réaliser, est en cours.
Un making-of pour vous raconter ce tournage suivra.
 
Le CD de Jacques Stotzem « Histoires sans mots » sera disponible aux concerts et sur commande : 

Ukulele Workshop à Neundorf

Transmettre ma passion pour la musique et l’instrument aux autres figure en bonne place dans les nombreux objectifs de vie que je me suis fixés. Après avoir donné quelques Masterclass et animé un stage avec Jasques Stotzem, l’occasion de le faire à nouveau s’est présentée avec un Workshop de 4 jours d’initiation au ukulele à Neundorf près de Saint-Vith. Un « Ukulele Workshop » entièrement en allemand. C’est une sorte de retour aux sources pour moi qui suis né dans les cantons germanophones.

Kreatives Atelier Neundorf - Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf – Workshop ukulele

Dur retour au pays natal

Comme je trouve la Formule 1 encore plus pénible à regarder à la télé que le cyclisme, j’ai zappé que c’était la fin du Grand Prix de Belgique de F1 ce dimanche. Mon exil en terre natale commence par un énorme détour par les campagnes entre Stavelot et Malmedy et un « raccourci » via Saint-Vith. 

Arrivé à bon port dans la maison de mon enfance, je pose ma valise Mickey. Il me reste à me choisir un lit. Je me trouve une petite place quelque part entre mes souvenirs d’enfance et mes préoccupations d’adulte. Poussez-vous les fantômes qui me hantent, je suis dans la place. Je trouve un demi-lit, un évier et un coin de table pour manger, il ne me faut rien de plus. La maison ne m’est tout à la fois plus assez familière et pas assez étrangère. Le chauffage est en panne, ce sera une toilette à l’eau froide pendant 4 jours. Avec la pluie qui balaie les ardoises et frappe au carreau, les nuits seront spartiates.

Je me nourris de petits pains suédois avec du choco au petit-déjeuner et d’un plat traiteur le soir. Je souris en me disant qu’on est bien loin des téléfilms où le héros retrouve la promesse d’une nouvelle vie dans les bras d’un amour oublié en retournant sur sa terre natale.

Mais j’y retrouve malgré tout avec un grand plaisir une amie de longue date. C’est elle qui a pensé à moi pour animer ce workshop ukulele après avoir assisté à l’un ou l’autre de mes concerts, notamment à Eupen.

Danke Sylvia pour la recommandation (et merci à Zita et aux autres de m’avoir fait confiance) !

Ukulele Workshop

S’il existe une constante dans mon expérience de musicien, c’est que l’accueil du côté germanophone est toujours parfait. On croirait un cliché, mais l’organisation est impeccable et l’accueil bienveillant et chaleureux. J’ai un chouette local à disposition et du café, des boissons, un repas de midi (le traiteur dont j’ai évidemment oublié le nom est très recommandable) et même de la tarte pour la pause de l’après-midi. Pour le premier cours, j’ai évidemment mix ma chemise hawaïenne, même si la météo n’est pas vraiment en accord avec ce choix vestimentaire.

Le Workshop se passe en deux séances, deux heures le matin avec un groupe, deux heures l’après-midi avec un autre. Le groupe du matin se compose d’enfants accompagnés de leurs parents et d’autres adultes, celui de l’après-midi uniquement d’adultes.

Kreatives Atelier Neundorf - Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf – Workshop ukulele

Dans un workshop, les participants et participantes reçoivent beaucoup d’information en peu de temps. Trop d’information, qu’ils n’ont pas le temps de digérer. Ils n’ont pas le temps de répéter d’un jour à l’autre non plus. C’est pourquoi il est délicat d’équilibrer le programme d’un workshop de quelques jours. Et il est parfaitement normal de sortir d’un tel workshop en ne sachant pas encore mettre en pratique ce qu’on vient d’apprendre.

Le proverbe dit que si on donne un poisson à un humain, il mangera un seul jour, si on lui apprend à pêcher, il mangera toute sa vie. Mon idée c’est de donner du poisson tout en apprenant à pêcher. Ou plutôt d’apprendre : quelques morceaux, tout en donnant les outils et les conseils pour que chacun puisse ensuite faire un bout de chemin en apprenant des morceaux par lui-même. L’important est de récolter l’information sous une forme utilisable, en étant préparé à prendre des notes.

Le programme du workshop ukulele

Par principe, je m’interdis de voler simplement ce que d’autres m’ont enseigné. Ce serait facile, mais un peu malhonnête. Même pour des classiques incontournables à la guitare, j’essaie de retranscrire ma propre tablature. Pour ce workshop ukulele s’ajoute la difficulté de trouver des choses en allemand. Je dois être certain que tout le monde connaît. J’opte pour de grands classiques avec les morceaux suivants :

  • Happy Birthday/Zum Geburtstag viel Glück, la mélodie en solo et accompagnement (pour travailler la tenue de l’instrument et le placement des doigts « un doigt par case »)
  • les accords « essentiels » C Am G F 
  • Let it Be des Beatles, avec l’accord Dm, un battement par mesure et puis deux battements par mesure
  • Imagine de John Lennon, avec quelques accords 7e
  • Don’t worry be happy, battement du rythme à contretemps
  • Mad World (avec une intro en picking), rythme en « bas bas haut haut bas haut bas »
  • Louisiana Fairytale, que j’avais prévu « au cas où » et que nous n’aurons logiquement pas le temps de voir

Le cours

Je craignais que mon allemand soit un peu trop rouillé, mais je n’ai pas ressenti que la langue soit un obstacle pour les cours. J’ai constaté avec surprise et plaisir que le Plattdeutsch était encore pratiqué. Je pensais que ce patois suivait le chemin du Wallon vers l’oubli. Nous dirons que j’ai compris environ 85 % de ce qui s’est dit en Platt.

Les participants et participantes sont super. Ils sont hyper-motivés et à l’écoute. Les enfants font de leur mieux et, avec l’aide de leurs parents, vont bien au-delà de leurs limites d’attention. Bravo pour le courage ! Je sais que je suis un « prof » parfois exigeant, j’espère qu’ils ne m’en voudront pas. Mais j’ai envie de leur donner tellement sur le peu de temps que nous avons, pour qu’ils puissent ensuite s’envoler de leurs propres ailes. Parmi mes élèves se trouvent des cliniclowns qui rendent visite aux enfants malades dans les hôpitaux. Le programme choisi les ravit.

Deux heures de cours c’est peut-être un peu long pour les cerveaux et les oreilles. Une heure et demie serait suffisante, voire une heure maximum pour les plus jeunes. Mais on profite du temps pour échanger des conseils ou discuter d’autres morceaux que les participants et participantes ont dénichés sur Internet. Du moment qu’on parle musique, ça me va !

Kreatives Atelier Neundorf - Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf – Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf - Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf – Workshop ukulele

Finalement… 

Les 4 courtes journées et les 4 longues nuits sont passées vite et j’en suis sorti fatigué mais satisfait, non pas du travail que j’ai fourni, mais de celui fourni par les participants et participantes au workshop. Ils ont tout donné et sont prêts à apprendre un peu de leur côté, à leur rythme cette fois.

Le workshop ukulele se termine avec la volonté de remettre ça, et une proposition de date pour une petite intervention musicale guitare et ukulele en octobre. Que demander de plus ?

Le Rode VideoMicro, toujours au top ?

De manière assez indéniable, Rode domine le marché des petits micros bon marché pour le VLog depuis quelques années. Je me sers d’ailleurs principalement du microphone VideoMicro de chez Rode sur mes caméras Panasonic Lumix FZ300 et FZ2500. Je voulais faire un petit bilan avant de tester le microphone d’un concurrent.

Comparatif de microphones : Rode Videomicro

Comparatif de microphones : Rode Videomicro

La quête du Graal

J’ai testé un enregistreur de poche, le Zoom F1LP que j’ai utilisé avec son micro-cravate, mais également avec un microphone shotgun. Dernièrement, j’ai emprunté également un système Rode Wireless Go et un système Sennheiser XSW. En 2017, j’avais comparé un micro-cravate bon marché de chez Boya, le Rode VideoMicro et mon enregistreur Zoom H5. Le Rode VideoMicro reste mon préféré. J’ai même investi dans un Rode VideoMicro ME-L avec un port lightning pour m’affranchir du câble adaptateur pour mon smartphone. C’est ce dernier microphone qui m’a servi pour mes premiers lives Facebook en 2020. Je m’en suis également servi pour certaines vidéos de Jacques Stotzem. Les autres systèmes sont excellents, mais plus compliqué à mettre en œuvre quand on est seul à la manoeuvre.

Quels étaient mes critères pour choisir le VideoMicro ?

Pour choisir le meilleur système pour mon usage, les critères à prendre en compte sont :

  • le prix et la qualité sonore
  • la simplicité d’utilisation
  • la simplicité de post-production
  • la fiabilité
  • la compacité

La qualité sonore et le prix

Que ce soit pour la parole ou pour la guitare, le VideoMicro fait le boulot. Cela reste un tout petit microphone avec un son un peu compressé et quelques artefacts électroniques. Mais il a un son relativement neutre avec une légère accentuation des basses et des aigus et une bonne directionnalité. Avec une rallonge, je peux même le percher pour la prise de son. Si la prise de son extérieure est en général de meilleure qualité, elle est moins simple à mettre en oeuvre en solo, ce qui pose des problème de fiabilité.

Concernant le prix, il ne m’a jamais semblé pertinent d’investir beaucoup d’argent dans un microphone qui surclasserait nettement le médiocre préampli intégré à mes caméras. Voici sans doute une opinion impopulaire, mais dans un tel scénario, une prise de son extérieure me semblera toujours préférable. Cela évite aussi le passage par de la connectique et des adaptateurs bon marché. Mon objectif est surtout de gagner en qualité par rapport au microphone intégré. La prise de son doit être utilisable, mais également pouvoir servir de référence en cas de prise de son extérieure. Un résultat qui peut s’obtenir dès une cinquantaine d’euros.

La simplicité d’utilisation

Je représente une catégorie d’utilisateur un peu particulière. Habituellement, je suis seul aux commandes. Je suis à la fois devant et derrière la caméra. Je suis réalisateur, acteur/musicien, script, décorateur, éclairagiste, cameraman, monteur… et preneur de son. Le nombre de paramètres à gérer est tout simplement énorme. Et les erreurs sont généralement fatales.

Les systèmes sans-fil, les enregistreurs externes ont des avantages, mais ils sont également source d’erreurs de manipulation qui se sont avérées rédhibitoires. Que ce soit au démarrage de l’enregistrement ou sur les niveaux. Plus d’une fois, j’ai dû me replier sur le plan B de la captation de son direct pour sauver une prise.

La simplicité de post-production

De ce point de vue, rien ne bat la prise de son directe. Pas de fichiers à importer. Pas de problème de synchronisation. Malgré des paramètres identiques, j’ai parfois assisté à un glissement temporel entre la piste son et l’image sur la durée d’un clip de quelques minutes. C’est agaçant et un enfer à corriger. Je vois ce phénomène assez régulièrement sur le net, et même à la télévision. Les systèmes sans-fil peuvent également introduire de la latence, mais comme elle est constante, c’est plus facile à corriger.

La fiabilité

La simplicité d’utilisation et la fiabilité vont souvent de pair. Là aussi les systèmes sans-fil peuvent avoir des coupures, ou tomber en panne de batterie. Un micro-cravate peut ruiner toute une prise de son s’il touche le tissu ou s’il est mal placé. Sans preneur de son dédié, l’erreur ne sera détectée qu’en post-production, trop tard. Un fonctionnement basique et prévisible, je ne demande rien de plus. 

La compacité

Pour filmer dans des petits espaces, la compacité joue un rôle important. Il s’agit également de conserver un système maniable pour vloguer bras tendu. Là aussi le VideoMicro, tire son épingle du jeu.

Les défauts du Rode VideoMicro

J’ai tout de même relevé quelques défauts. Le VideoMicro n’est pas très sensible et doit être placé à proximité de la source sonore et bien orienté. Personnellement, le support antichoc du microphone m’a toujours donné l’impression d’être fragile. L’ensemble est difficile à glisser dans une poche par exemple. Le défaut principal est que le câble sort à l’arrière du microphone et passe devant l’occulaire de l’appareil. Même si je me sers principalement de l’écran, le câble est dans le chemin.

Panasonic Lumix DMC-FZ300

Panasonic Lumix DMC-FZ300

Le Rode VideoMicro est copié par de nombreuses marques asiatiques, ce qui est en général un signe qui ne trompe pas. J’avais envie de voir si la concurrence a rattrapé son retard et corrigé quelques défauts du VideoMicro (Non, il n’est pas parfait). Mais ce microphone ne m’a jamais laissé tomber.

Je vais prochainement jeter un œil et une oreille sur l’offre d’un autre fabricant de microphones que j’apprécie: Sennheiser et son microphone MKE200. Saura-t-il détrôner un vétéran dont il corrige déjà certains défaut sur papier ? Vous êtes prêts pour une battle de microphones ?