Voilà, je l’ai fini. La brique, « 1001 guitares avec lesquelles vous rêvez de jouer », un livre préfacé par Jean-Félix Lalanne. J’aime bien ce livre, en premier lieu parce que c’est un cadeau d’anniversaire de mon père. Il l’a acheté sur une inspiration spontanée dans une librairie. Je l’avais égaré un moment avant de le reprendre avec l’objectif de le finir (le livre, pas mon père).
C’est le livre parfait à laisser traîner aux toilettes ou sur une table basse. Chacune des 1001 guitares fait l’objet d’une fiche. Du coup on peut le lire au rythme qu’on souhaite.
Évidemment, le livre fait la part belle aux guitares électriques, mais je suis certain qu’on peut trouver au moins 1001 guitares acoustiques méritant une fiche (avis à l’éditeur Flammarion).
Entre les lignes des 1001 guitares, j’ai appris des choses sur des marques, sur des bois, sur des techniques de construction et l’histoire de la guitare. Pour un collectionneur, les chances de tomber et d’acheter une perle rare sont minces à notre époque où l’information circule plutôt bien. Mais pouvoir situer une guitare dans une époque par son style, sa lutherie ou sa ressemblance avec des modèles phares reste intéressant.
Et moi, quelles sont les 10 guitares avec lesquelles je rêve de jouer
Euh, déjà la mienne, dont je devrais jouer un peu plus souvent pour commencer ! En voilà déjà 10 que j’aimerais rencontrer. Rien d’extraordinaire, la plupart d’entre-elles pourraient se trouver facilement dans les magasins, au moins dans une réédition moderne.
National Style « O » de chez National Guitars
Rien de bien fou-fou en soi, et plutôt accessible comme rêve. Mais cette guitare, similaire à celle qui trônait sur la pochette de l’album de Dire Straits, m’a toujours attiré. J’ai ma Gretsch Alligator avec résonnateur, mais j’avoue que j’aimerais une fois poser mes doigts sur un résonnateur de gamme supérieure. Mais je ne pratique pas assez ce style pour justifier une telle dépense.
Gibson L5 1934
On entend régulièrement parler des qualités des guitares archtop d’avant-guerre … du coup j’aimerais pouvoir gratouiller un de ces trésors quelques minutes. Allez, juste une demi-heure.
C’est vrai que ça envoie :
Selmer
Dans la même veine, forcément on arrive naturellement sur les guitare Jazz Manouche … encore un bout d’histoire de la guitare acoustique.
Gretsch Country gentleman
Je pense que le pourquoi saute aux yeux quand on voit la vidéo ci-dessous. Du picking sur une électrique … lovely, non ?
Larrivée OM
J’ai aimé la plupart des guitares Larrivée que j’ai pu avoir entre les mains. La finition, la sélection des bois et le son étaient bluffants. Mais la plupart du temps c’étaient des dread. Du coup j’aimerais une fois dans ma vie tester un de leurs modèle OM dédiés au Fingerstyle.
Lakewood
Je trouve les guitares Lakewood sobres, fines et élégantes. Mais c’est peut-être cette finesse dans la réalisation qui me fait un peu peur, moi qui suis un guitariste rugueux. Le seul moyen de savoir serait d’essayer. Par exemple un modèle de la série 32.
Lowden
Toutes les Lowden que j’ai entendues étaient des guitares enchanteresses. Mais les modèles avec cuttaway sont rares en dehors des modèles signatures.
Martin
Ohlala, chez Martin, j’ai la tête qui tourne devant le catalogue. Une OOO, non une koa, non le modèle signature, la petite Ed Sheeran ou plutôt … un ukulele ! J’ai envie de tout essayer !
Une Stella (non, pas la bière)
Ces guitares bon marché ont fait l’histoire du blues. Les rares modèles qui ont survécu sont dans leur jus et quasi injouables. On trouve quelques modèles des années 60-70 produites par Harmony. Musicalement, ça a peu d’intérêt sans doute, elles sont rudes et ingrates pour la plupart. Mais hey, elles ont le mojo du blues.
Gibson J-200
Parce que parfois on a envie d’enfiler ses bottes en croco et son chapeau pour tirer sur le klaxon du camion. Et que ça doit envoyer du son quand même.