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Compte-rendu du concert au cercle de l’orgue et du piano.

Pour une fois je joue à moins de 5 kilomètres de chez moi. J’emporte le couple guitare-ampli et aussi des projecteurs pour habiller un peu l’auditorium du cercle de l’orgue et du piano. Rendez-vous à 19 heures pour le montage et la balance son. Concert à 20 heures.

La salle est adossée à un magasin de piano, ce qui explique que de nombreux pianos, clavecins et harmoniums sont exposés dans la salle, parfois anciens et en cours de restauration…

OLYMPUS DIGITAL CAMERAIl a fait très beau toute la journée, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour avoir du monde pour le concert du soir. Ma (très) Lovely Roadie est de la partie et fera les entrées. Quelques amis ont fait le déplacement, d’autres sont venus en ayant vu l’annonce du concert sur Quefaire.be.

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Ce soir, je tente quelques adaptations de ma setlist.

Des morceaux dans un ordre différent, ça peut changer l’ambiance et le flux d’énergie d’un concert. J’ai pris l’habitude de commencer fort avec des morceaux pleins de punch pour gagner le public dans les cafés, pour ensuite glisser vers l’émotion et les ballades. Dans un contexte différent, je tente le pari inverse. Nous avons également ajouté quelques nouveaux morceaux composés par Olivier Poumay pour sa méthode d’harmonica. Ajouter des morceaux dans une setlist la veille du concert, c’est un pari risqué.

Nous voilà partis avec cette nouvelle setlist, devant une petite dizaine de spectateurs. Bousculer les habitudes marche assez bien quand je joue avec mon conteur, mais la parole n’est pas la musique. Quelques repères perdus ici et là, quelques enchaînements de morceaux finalement moins naturels pour moi, cette histoire de setlist méritera que je m’y attarde encore.

L’ambiance est décontractée, presque trop.

Je loupe un départ sur un morceau d’Olivier et j’intervertis deux morceaux. Quand on joue seul, c’est sans conséquences, mais quand l’harmoniciste n’a pas l’instrument dans la bonne tonalité, ça devient compliqué. Tant pis, c’est assumé, show must go on.

Mais on retrouve la magie du duo et de la patte d’Olivier sur mes compositions, quand il rhabille mes balades de son timbre mélancolique et l’un ou l’autre passage des morceaux plus rapides d’un trait plus virtuose.

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Des solos qui explorent le monde du son

Olivier partage avec nous ses recherches de sonorités et son travail avec looper pour des passages en solo dans lesquels il construit et développe des nappes de sons successives pour des voyages aquatiques ou naturalistes.

Je joue également quelques morceaux en solo. Le son est bon, malgré l’humidité assez présente dans la salle qui étouffe un peu ma guitare et rend mes mains moites.

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De nombreux enseignements à retirer de ce concert pour préparer le suivant. Il faudra rééquilibrer les deux parties de la setlist et le nombre de solos et ajuster l’un ou l’autre enchaînement.

Mais pour moi ces questionnements et ces ajustements font partie de la réflexion du musicien et de l’artiste. Hors de question de ne pas se mettre en danger, de cesser de chercher d’autres formules, tout en sachant que la formule idéale est comme l’horizon, un but qu’on n’atteint jamais, tout en jouissant du voyage.

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