Au mois de mai, je vais réaliser quelques prises de vue panoramiques et l’un ou l’autre timelapse pour le boulot (le « vrai » comme dirait ma mère, celui qui permet de faire bouillir la marmite de mes désirs). Ceci afin de faire la promotion du federal truck. C’est une « unité mobile d’information et de sensibilisation du citoyen » (comprenez, un gros camion), pour informer le citoyen avec un travail de proximlité sur des thématiques importantes comme le don d’organes, la gestion de l’argent par les jeunes, l’environnement et des thématiques un peu moins importantes comme les institutions belges. Histoire de jouer sur deux fronts, le matériel (acheté à mes frais) et l’expérience (prise sur mon temps libre) me serviront aussi pour me vidéos de concert.
Attention !
Pour une fois, je vais commence par un avertissement : n’achetez pas la tête motorisée Rollei ePan 360. Jamais. Ce truc n’a même pas vraiment survécu au déballage. Les boutons de commande sont des petits curseurs coulissants (un peu comme ceux qui permettent de débrayer l’autofocus sur les objectifs photos). Après quelques va-et-vient, le curseur principal ne fonctionnait tout simplement plus du tout. Je l’ai remballée fissa avec demande de remboursement.
On en a toujours pour son argent !
Il y a deux sortes de têtes motorisées, les rapides pour les photos panoramiques et les lentes pour les timelapses. Je vous ai déjà présenté la tête rapide, la AFI MRP 360. Vu qu’on en a TOUJOURS pour son argent, j’ai décidé d’augmenter le budget et d’aller vers une tête lente pour panoramiques un peu plus sophistiquée, la TurnsPro.
Déballage
L’emballage est un tube en carton dont les deux moitiés sont emboitées l’une dans l’autre. Bonne idée, le mode d’emploi est imprimé sur l’emballage, c’est une économie, et on ne risque pas de le perdre. Un support pour smartphone est fourni, mais il ne m’a pas convaincu à 100 pourcent.
Plus impostante, solide mais sans effort de design particulier, alimentée par 4 piles AA, la TurnsPro dispose d’un panneau de commande rétroéclairé très lisible, C’est assez pratique pour les endroits peu éclairés. L’autonomie annoncée est de 10 heures.
Pour une petite caméra, on peut tout simplement poser la tête sur une surface plane. On peut également fixer le tout sur un trépied. Selon le fabricant la tête supporte les caméras jusqu’à 1 kilo sur l’axe horizontal, et jusqu’à 250 grammes pour une rotation sur l’axe vertical.
On démarre par une pression longue sur le bouton central, et on cycle à sens unique à travers les options: rotation de 360° ou angle défini, balayage en va et vient, sens de rotation, angle puis durée de la rotation. En cas d’erreur, il faut recommencer à zéro. L’appareil ne garde pas les réglages en mémoire. ça ne m’a pas gêné outre-mesure. Il m’a fallu deux minutes pour m’habituer, mais je suis assez réceptif à ce genre de menus.
Pour mes concerts, je compte utiliser une caméra en balayage lent entre la scène et le public. Attention, le très léger ronronnement du moteur rend la prise de son de la caméra inutilisable, mais de toute façon, je ne compte pas me servir du son caméra au montage. Ca me servira à avoir un fond d’image animé pour placer entre les gros plans.
Premiers essais de panoramiques
Je n’ai réalisé que quelques tests pour la prise en main. Par exemple cette vue par dessus les toits. On prend une image toutes les 2,3; 5 ou 10 secondes, et quand on remet le tout en 24 images par seconde, on retrouve une vue accélérée. On recommande habituellement une image toutes les deux secondes pour la foule ou des nuages en déplacement rapide. Pour un ciel plus lent ou la mer, 2 à 5 secondes.
J’ai encore du mal à trouver la bonne vitesse de balayage horizontal, ici j’étais un poil trop rapide. Mais il est difficile d’imaginer la vitesse de rotation finale, il va me falloir quelques essais pour « sentir » la bonne vitesse. A moins de la calculer. Si je prends une image toutes les 2 secondes, et que je reviens à 24 images secondes, avec une vitesse de rotation de 110° en 5 minutes, quelle sera ma vitesse de rotation apparente.