Dés la prise en main, la première impression est excellente.
La Fishman Aura Spectrum DI a l’air construite comme un tank. Le rapport poids/taille est rassurant, avec un chassis en aluminium brossé assez épais, sur un cerclage en plastique noir mat, des boutons en métal, des patins antidérapants vissés (pas collés).
- volume + led de saturation
- selécteur de banque d’images et choix des images
- blend (mixage % son direct/image)
- un Eq low-mid-high
- un compresseur
- une led
- un poussoir pour activer l’anti larsen
- la fenêtre de l’accordeur
- un poussoir pour activer l’accordeur
- signal IN
- Usb (connecteur standard, un bon point)
- sélecteur de phase
- Trim de signal d’entrée
- XLR out
- alimentation par transfo
- FX Loop
- Output
en dessous:
- des patins antidérapants
- l’accès à la trappe pour une pile de 9volts
Les boutons ont des courses très douces, les positions neutres de l’EQ sont crantées.
Mon avis:
J’adore les « gadgets » qui dégagent un côté technologie futuriste indestructible, cet aspect de l’Aura me plaît beaucoup.
L’accordeur est précis et fort stable.
Ce n’est pas vraiment une critique, mais la spectrum est un condensé des différentes pédales AURA existantes, elle reprend donc beaucoup de banques d’instruments (dreadnought, orchestra, concert, jumbo, nylon, 12 string, bluegrass, user images) dont chacune contient 16 images. Sachant qu’il ne s’agit pas d’émulation ou de synthèse de son, à moins de disposer d’un arsenal d’instruments, ces multiples images ne serviront pas (je reviendrai sur ce point lors du test).
Au rayon des critiques:
- je regrette l’absence d’une alimentation 48 volts via le connecteur XLR: c’est pratique et les amplis Fishman en sont capables. Les piles et transfos sont des sources de poids, de parasites, et de soucis supplémentaires (un guitariste acoustique n’est pas nécessairement fan d’un étalage de « mines antipersonnel » dans une dentelle de fils à ses pieds);
- difficile de juger si c’est nécessaire, mais un EQ médium paramétrique, ça fait tjs plaisir, même si l’EQ est taillé pour les instruments acoustiques (mais j’imagine qu’une mandoline et une guitare ont des profils différents, quoi qu’en disent les gars du marketing) – avec un second bouton concentrique au pied du premier, c’est faisable sans défigurer l’appareil;
- les positions de boutons ne sont pas très lisibles (si elle était à moi, je me sentirais obligé de tirer un trait de marqueur noir dans les encoches des boutons, au minimum) – bien qu’en principe, on ne passe pas son temps à changer les réglages, on trouve son son une fois pour toutes et basta
- l’écran pourrait reprendre brièvement d’autres infos (positions d’un sélecteur de 0-10 par exemple)
Voilà, un test avec les mains et les yeux, … les oreilles suivront … dans un autre billet.