Smartphone et musique : 10 bonnes raisons

Malgré tout le mal qu’on peut penser du smartphone et de l’aspect chronophage d’être connecté en permanence à Internet, il existe d’excellentes raisons pour un musicien d’en posséder un. Si, au delà de l’aspect gadget technologique, on considère qu’il s’agit avant tout d’un outil de travail, la perspective change quelque peu, et on peut même considérer cet achat comme un investissement.

UN smartphone pour le musicien, outil ou gadget ?

Un smartphone pour le musicien, outil ou gadget ?

On peut percevoir son smartphone comme un couteau suisse de la communication avec un téléphone, un annuaire, un agenda, un enregistreur, un bloc-notes, un appareil photo, une caméra vidéo et un client mail et internet.

Le smartphone est un téléphone. Merci pour ce rappel, Captain Obvious !

Le smartphone est un téléphone. Merci pour ce rappel, Captain Obvious !

Première bonne raison, le smartphone est un téléphone

Être disponible et joignable est une nécessité vitale pour un musicien. Dans le milieu de la musique vous êtes amenés à communiquer et vous organiser avec de nombreuses personnes. Organisateurs, autres membres d’un groupe, techniciens, élèves et parents d’élèves, autant de personnes que vous aurez besoin de contacter ou qui souhaiteront vous contacter.

Votre smartphone permet également d’envoyer et de répondre aux textos qui arrivent pendant le soundcheck demandant à quelle heure commence le concert et comment trouver la salle.

Le smartphone permet d’envoyer des emails

Un smartphone vous permettra de faire suivre un coup de téléphone d’un mail. Si l’organisateur vous demande une photo haute-résolution pour son affiche, ou une courte biographie, nul besoin de repasser par la maison et de démarrer l’ordinateur pour lui faire parvenir ce qu’il demande (à condition de l’avoir à disposition quelque part, par exemple sur votre site). Parfois la différence entre une date et pas de date tient dans votre temps de réaction.

Le smartphone permet de gérer son agenda et ses contacts partout

Savoir si on est libre à « telle date », retrouver les coordonnées d’un ami musicien pour lui envoyer un élève de sa région pour des cours, conserver les coordonnées des organisateurs pour organiser de futures dates, autant de bonnes raisons pour ne pas se séparer de son carnet d’adresse et de son agenda. Et en synchronisant avec ses applications de bureau, pas besoin de craindre de tout perdre en cas de perte ou de vol.

Le smartphone est un (parfois très bon) appareil photo connecté à Internet

Un petit selfie à la fin du soundcheck ou depuis la scène, un souvenir du chill-out en backstage, un petit teaser depuis le studio ou le tournage de votre clip ? Pour garder une trace de votre actualité et la communiquer vers vos fans, rien de plus simple que de prendre une photo pour la partager d’un geste vers votre compte Facebook, Twitter ou Instagram. Pour un smartphone récent, la qualité sera plus que suffisante et vous pourrez vous en servir pour construire votre image en ligne.

Le smartphone est une caméra vidéo HD connectée à Internet

Un petit snap avant le concert, un extrait d’une répétition, un teaser depuis le studio ou le tournage de votre clip ? Comme pour les photos, rien de plus simple que de filmer un petit clip pour le publier d’un geste sur Snapchat, YouTube, Instagram, Twitter ou Facebook, pour donner à vos fans un aperçu de votre univers visuel et musical.

Le smartphone est un GPS

Vérifier où un concert a lieu pour évaluer vos frais de déplacement et votre temps de trajet ? Perdu sur le trajet pour aller à la salle de concert ?  Ouvrez le mail de l’organisateur pour retrouver l’adresse, et vérifiez le trajet et la durée du trajet depuis votre téléphone.

Le smartphone a accès à un catalogue musical infini

Quel que soit votre besoin d’écouter de la musique, le smartphone vous permettra d’écouter presque tout ce que vous voulez, où vous le voulez, que ce soit récréatif, pour puiser de l’inspiration ou découvrir le travail d’autres artistes. Il vous permettra avec l’application adéquate d’identifier une musique qui passe à la radio ou lors d’une soirée et il vous permettra également de vérifier vos masterings dans les conditions d’écoute de la plupart des consommateurs de musique.

Le smartphone vous permet de rester connecté avec votre présence web

Un changement de date ou d’horaire, une communication urgente à vos fans ? Répondre à une question ou un commentaire sur votre page Facebook pendant un déplacement ? Tout cela devient possible avec un smartphone.

Le smartphone est connecté à Internet

Un doute sur la date de naissance de votre idole, sur l’auteur original de la reprise que vous allez jouer ce soir ? Envie de trouver une grille d’accords ou les paroles d’une chansons ? Envie d’en savoir plus pour pouvoir dire un mot sur le groupe qui vous succède sur scène ce soir ? Tout cela et bien plus se trouve sur Internet en quelques clics.

Le smartphone est une mine d’applications qui peuvent vous faciliter la vie de musicien

Métronome, accordeur, référence de théorie musicale, organisateur de setlists, bloc-notes, enregistreur nomade.

Avec toutes ces fonctions, le smartphone vous permet d’être à la fois community manager, tourneur, jukebox, agent, bookeur, bloc-notes audio, photographe officiel et vidéaste de backstage depuis la poche de votre jeans.

Ca vaut la peine d’investir un peu, non ?

Les écouteurs Plantronics Backbeat Pro

Avec mes deux heures et demi de train de trajet pour le boulot, j’ai pas mal de temps devant moi pour écouter de la musique. Des bons écouteurs font partie de l’équipement du bon navetteur prévoyant. C’est aussi une manière de s’isoler du bruit ambiant pour lire ou simplement se reposer.

Il y a bien longtemps mon frère m’avait prêté un casque à réduction active de bruit. Pour quelqu’un qui prend régulièrement l’avion, ce dispositif est presque un incontournable. J’y avais pris goût et ne l’avais rendu qu’à contrecœur. Malheureusement les casques dotés de ce dispositif restaient assez onéreux, surtout pour quelqu’un comme moi qui a tendance à maltraiter son matériel nomade.

Quand j’ai entendu tout le bien qu’on disait du Backbeat Pro de chez Plantronics, qui propose un paquet de fonctionnalités tout en restant sous la barre des 200 euros, j’ai décidé d’y jeter une oreille, puis les deux.

Les écouteurs Plantronics Backbeat Pro

Les écouteurs Plantronics Backbeat Pro

Cette paire d’écouteurs de type serre-tête circum-aural propose une liaison Bluetooth et toutes les commandes de lecture musicale et de prise d’appel directement au niveau des écouteurs. Il peut être utilisé en mode filaire avec un câble (fourni) et se recharge avec un cable micro-USB/USB (fourni). Le câble USB sert également pour les mises à jour du firmware, la modification de la langue de l’interface et quelques réglages. L’emballage est classe et un sac de transport est fourni.

Il pèse un bon 358 grammes, on sent bien sa présence affirmée, mais il est confortable. Sa construction circum-aurale et sa finition en simili-cuir risqueront sans doute de se faire remarquer un peu plus chaudement pendant la période estivale. Mais l’avantage est que l’isolation passive contre les bruits extérieurs est bien marquée.

Un look un peu… brut de décoffrage.

Son look n’est clairement pas de nature à remporter un concours de design minimaliste, mais de nos jours on peut même aller faire de la musique à la télé avec un bonnet sur la tête, alors son look utilitariste ne devrait pas nous retenir. Les petites touches de couleur, les bouts de métal apparents, la discrète élégance des led montrent une attention prêtée

au détail. J’ajoute, que je ne suis pas un grand fan des intra-auriculaires qui ne tiennent pas en place et me gênent assez rapidement.

Autant de boutons qu’un adolescent acnéique et bien plus utile

Un petit bouton à l’arrière de l’oreillette droite allume l’écouteur, une rangée de led bleues donne un aperçu de l’état de charge de la batterie (non-amovible). Une mélodie confirme l’allumage, une voix donne l’état de la batterie et l’état d’appariement Bluetooth. Je ne l’ai pas testé, mais le casque gère l’appariement multipoint qui permet de répondre à un appel sur son téléphone tout en écoutant de la musique venant d’une tablette. Une molette encerclant l’oreillette droite permet de régler le volume (une voix signale les niveaux maximum et minimum et des bips suivent la progression), la même molette à gauche permet de naviguer en avant et en arrière entre les morceaux.

En appuyant sur l’oreillette droite, on décroche ou raccroche, une pression longue active la commande vocale du téléphone. Sous l’oreillette un petit bouton mute baisse le volume de la musique et active les micros extérieurs pour écouter une annonce en gare, ou répondre à quelqu’un qui vous parle. L’amplification des voix vers l’avant en fait un vrai micro-espion pour écouter une conversation à la table d’à-côté.

En appuyant sur l’oreillette gauche, on démarre ou interrompt la lecture de la musique. Outre la molette de navigation dans les playlists déjà mentionnée, sous l’oreillette on trouvera le connecteur mini-jack pour l’utilisation en mode filaire et le connecteur micro-USB. Le casque dispose de capteurs qui interrompent également la lecture dés qu’on l’enlève, ce qui s’avère bien pratique. Il suffit de le remettre et de redémarrer la lecture pour reprendre la lecture là où on l’avait laissé. Le casque se met en veille automatiquement lorsqu’il est déconnecté. Cela permet d’économiser la batterie des écouteurs dont l’autonomie annoncée est de 24 heures en écoute, avec un temps de recharge de 3-4 heures. La portée annoncée est de 100m, mais je doute me trouver un jour à plus de 50 cm de mon nouveau smartphone.

Outre la multitude de fonctions, ce qui a attisé ma curiosité c’est tout le bien que j’ai pu lire à-propos de ces écouteurs du point de vue du son.

Je confirme ce que j’ai lu à propos les basses présentes sans être exagérément amplifiées, un bas-médium net et défini et des aigus plus que décents.

Les basses ont du « oumph » sans transformer le reste du spectre en bouillie. Une guitare acoustique en solo trouve son chemin sans se faire écraser tout le bas médium du spectre (c’est « LE » problème que je relève le plus souvent avec les casques audio). Si les aigus sont corrects, ils ne sont pas excitants non plus. On peut disserter sur la neutralité du son qui est flatté sans excès et les harmoniques perdues dans les aigus, mais bon ça reste un casque audio d’entrée de gamme. J’ai connu plus neutre, mais j’ai aussi connu des écouteurs au son aussi coloré que le nouveau logo Instagram dans une gamme de prix plus élevée. Il reste à voir si vous trouverez votre bonheur en fonction des styles de musique que vous écoutez. J’ai pu apprécier la sensation de profondeur de la basse sur quelques extraits du festival Tomorrowland. Idem pour l’électro, avec peut-être ce manque de lustre dans l’aigu qui se fait remarquer. Les basses et guitares mordantes des classiques rock m’ont l’air bien rendues. Je ne me prononcerai pas pour le métal, c’est pas trop ma came.

L’atténuation du bruit ambiant sans être au niveau des premiers de la classe n’est pas un gadget, loin de là. L’effet est bien marqué sur les sons continus comme les ventilateurs et les sons de basse fréquence des transports, il atténue également le bruit des conversations distante ce qui peut s’avérer pratique au bureau. Je note que la manipulation des divers éléments et boutons du casque n’est pas particulièrement silencieuse d’un point de vue mécanique.

J’ai une préférence pour le son avec l’atténuation de son activée. La spatialisation ou l’égalisation ont un je-ne-sais-quoi de plus vivant.

Les écouteurs Plantronics Backbeat Pro

Les écouteurs Plantronics Backbeat Pro

Verdict ?

Je sens qui ces écouteurs et moi on va être très copain pour les prochains mois à passer dans le train. Vu le nombre de fonctions proposées par ces écouteurs avec un look correct sans être excitant, mais un son bien défini pour un prix tout à fait abordable avec le Bluetooth et une bonne atténuation du bruit active et passive, ça vaut un bon 9/10 sur mon échelle de piment.

Piments9-10

Télé et radio ne sont pas découvreurs de talents

En lisant un article un peu véhément à propos de l’échec de la télévision et de la radio de service public belge d’assurer encore le rôle de découvreurs de talents que ces médias ont eu, un rôle qui serait encore attendu d’un service public, je me disais que finalement… il n’y a rien de bien d’étonnant à cela.

La télévision et la radio, découvreur de talents ?

La télévision et la radio, découvreurs de talents ?

Au temps béni (?) dont parlait l’auteur, la télé et la radio étaient-ils découvreurs de talents ?

Quelques émissions iconoclastes (Note: être iconoclaste était fortement recommandé pour être dans l’air du temps) battaient le haut du pavé de nos émotions musicales. Nos amis étaient prescripteurs, le disquaire (quand il était bon, pas trop vieux et bien fourni) avait son mot à dire (sur base de son stock, et de son intérêt musical essentiellement) et on se passait un disque ou une K7 à écouter entre potes. L’image de l’artiste se construisait sur base de magazines et de posters.

A cette époque, celui qui voulait écouter autre chose que le vedettariat de la variété française ou du rock aurait eu bien du mal à étancher sa soif de son et d’image. Qu’aurait pensé un fan belge de blues du Delta ou de Country music de cette époque « bénie » ? En parcourant quelques notes biographiques sur Jacques Stotzem, je lis qu’il avait bien du mal à se procurer les disques de Blues, de Country-Blues et de Ragtime qu’il utilisait pour se former en autodidacte à la guitare fingerpicking. Autant pour l’époque bénie, qui ne l’est que pour ceux qui portent les mêmes œillères consacrées exclusivement au rock-en-perfecto depuis 30 ans, fut-il mâtiné d’un peu d’électro ou popisant.

Si on découvrait des albums et des groupes par le biais de la télévision ou de la radio, c’est surtout dû au fait que ces médias étaient entourés d’un immense désert. Chaque découverte nous faisait l’effet d’un rare mirage envoûtant, mais ce qu’on y découvrait était déjà découvert ailleurs, professionnalisé et battait les planches … tout comme aujourd’hui.

Dans un monde de silence, le ratio signal-bruit était favorable à l’amplification du moindre bruissement de talent. Mais dans le fond, on prenait le clapot dans le sillage d’un rafiot poussif sans s’en rendre compte.

Ce qui a changé, ce n’est pas l’oasis, c’est le désert.

Le désert est habité. Chaque semaine on peut y faire son marché de découvertes à base de vidéos parfois crues capturées dans un café-concert ou sur un trottoir, dans un webzine ou une webradio consacré à un artiste émergeant ou une niche musicale. Un immense catalogue qu’on peut fouiller à l’envie. Les sites découvreurs de talents et les amis prescripteurs sont légion et les plus connus se font même rémunérer pour pousser les artistes.

La télévision et la radio n’ont et n’auront plus jamais les moyens de jouer ce rôle de découvreurs de talents bruts. Même à l’époque, on nous livrait déjà l’écrémé. Les médias n’ont peut-être finalement jamais joué ce rôle, si ce n’est pendant la brève période où, lassé par la mécanique semi-automatique de l’import UK ou US, on a commencé à parler des artistes de chez nous.

Je ne suis ni journaliste musical, ni spécialiste des médias, mais il est aisé de constater que dans un format « Top 50 » mêlant rock, reggae, pop, hip hop, chanson française le temps d’antenne ne permet tout simplement pas de faire ce boulot sérieusement. Et prétendre le contraire face à la déferlante de l’offre musicale serait se mentir.

Autant ne pas le faire, si c’est pour le faire si mal. Le temps d’antenne se partage entre les télé-crochets qui jouent de la pipolisation et de l’apprentissage du vedettariat sous le couvert de prétentions artistiques et de magazines d’actualité musicale, présentant l’écrémé du trimestre en cours.

La télévision et la radio ont peu ou prou repris le rôle du disquaire: prescrire et vendre des disques assis sur un stock un peu étriqué avec de ci de là, une découverte. Et ça n’a rien de péjoratif. Ils nous parlent des artistes, nous samplent leurs singles puis leurs albums, nous vendent l’image de ces artistes comme les défunts magazines pour ados le faisaient.

Pourquoi était-ce plus noble quand Jojo le disquaire nous poussait le parfum du mois ? Le talent pour le boniment jouait sans doute un rôle quand il allait « derrière » pour chercher « un truc qui va te plaire à toi ».

Pour caricaturer, la télévision et la radio font découvrir des artistes à la partie étroite de la population qui achète encore des disques. Pour des gens connectés, ces découvertes font l’effet d’un vin éventé, du vu et du revu. Personnellement, je suis déjà souvent lassé d’un album quand on commence à l’entendre partout. Évidemment, ce constat s’accompagne souvent d’un jugement sur la qualité de ce qui est produit et vendu. Dans un monde où l’individualité est une vertu, plaire aux masses est un vice et le produit fabriqué en quantités industrielles sent toujours un peu la merde. Un artiste qui gagne sa croûte à la télé est forcément un vendu. Et il est bien vu de le dire en remontant ses ray-bans pilote d’un air entendu.

Certains genres musicaux n’attendent d’ailleurs pas (plus ?) grand chose de ces médias, se sont libérés de leur formatage et leurs fans verraient même d’un œil très suspicieux un de leurs poulains atteindre ce type de notoriété. C’est d’ailleurs assez amusant d’entendre les plaintes pour le manque d’ouverture d’esprit venant de gens parfois plutôt sectaires musicalement. Mais le plus souvent, tant les artistes que leurs fans ont une vision lucide et pas du tout désabusée sur la question de la présence radio et télé.

La qualité de ce qu’offre le musicien doit permettre de passer sur les ondes, c’est toujours bienvenu, mais ce n’est plus forcément le but ultime. C’est plus souvent l’indicateur d’une réussite, d’une masse critique acquise ailleurs. Et surtout, une fois qu’on y est, tout reste à faire, parce qu’en musique, il n’y a pas de ligne d’arrivée après laquelle on pose ses mains sur ses genoux pour souffler un peu en attendant la douche.

Si ce n’est pas le rôle des médias et que ce n’est plus le rôle des labels. Mais alors, qui sont les découvreurs de talents ?

Tout d’abord l’artiste, évidemment qui doit porter son projet et révéler son talent grâce à tous les moyens de diffusions qui sont à sa portée et qu’il contrôle. L’artiste qui porte également d’autres artistes, qu’il cite et mentionne devant son public et qu’il invite parfois. C’est peut être la démarche la plus brute et la plus honnête quand deux artistes se kiffent et le font savoir par deux mots dans une interview ou tout un album en collaboration.

Les organisateurs de petits lieux de concerts (en taille, mais grands par le rôle qu’ils occupent) comme les Deux Ours, et les festivals « off » qui voient défiler des gens qui se fabriquent un nom en l’usant sur les planches.

Et finalement c’est au public d’endosser le rôle qu’on attend de lui dans d’autres domaines comme l’éthique et l’environnement: consomm’acteur. Bien utiliser son temps, son argent et sa sphère d’influence pour  revenir à l’action d’écouter de la musique au lieu de se contenter de l’entendre. Parler autour de soi des chouettes concerts auxquels il assiste, se fendre d’une ligne sur Facebook ou Twitter, partager une critique d’un album. Être découvreurs de talents, mais aussi révélateurs de ces talents aux autres

De nos jours, c’est là que ça se passe, et c’est là que notre regard doit porter.

C’est juste mon avis … sans doute que d’autres avis pèsent plus lourds car ils ont de la bouteille … mais moi j’ai des bouchons et j’entends paaaaaaaaaaas … ! 🙂

Nouvelle vie, nouveau téléphone …

Bon, vu que je pensais que j’allais mourir d’un pépin de santé (bénin, mais on-ne-sait-jamais) et que je ne suis pas mort finalement, je me suis offert un nouveau téléphone …

Échapper à la mort (ou pas) et acheter un nouveau téléphone !

Échapper à la mort (ou pas) et acheter un nouveau téléphone !

Mais si, le rapport c’est le téléphone … mon iPhone 4s aussi était mourant.

Malgré que je trouve leur stratégie de prix surfaite et un peu détestable, je voulais rester chez Apple, à cause de mes données et des apps que j’utilise (insérez ici le bashing à base de « pigeon, otage, etc. »).

Après une brève hésitation entre le SE et le 6s, j’ai finalement opté pour le 6s … pour des raisons de potentiel photo et vidéo, mais aussi de capacité. Un appareil photo pour selfie plus performant que je ressens comme plus exploitable maintenant et surtout dans les 2-3 prochaines années pour partager mon actu musicale avec vous.

De bons outils, de la scène jusqu’au social media c’est important … et puis j’en avais envie, na !

J’ai donc également pu tester les earpods, les nouveaux earbuds … ma première impression:

Mon impression est confirmée (ça fait toujours plaisir) en lisant le test des numériques … le bas-médium n’est pas assez défini à mon goût.

Je cite:

Les premières secondes laissent un sentiment de précision accrue mais à bien y écouter, c’est surtout la mise en avant des aigus qui cause cela, plutôt qu’un rendu plus net. Le défaut majeur vient en fait d’un rendu des médiums et basses assez trainant. C’est très clair sur les mesures : dès l’attaque, on constate la « lenteur » de la membrane qui a en plus du mal à se stabiliser après chaque mouvement. Les basses et médiums perdent en impact, et le rendu général manque un peu de dynamique et semble « mou ». Ce phénomène n’est pas isolé : c’est une tendance récurrente des constructions bass-reflex. Certains constructeurs ont tout même prouvé qu’il est possible de faire mieux. (Les Numériques)

Chose que je tolère, bon gré mal gré avec mon Marshall, mais lui au moins tient sur mes oreilles.

Je rêve d’un bon casque à réduction de bruit ambiant, mais ma propension à détruire les casques lors de ma navette quotidienne m’empêche d’investir de trop.

P-e que mon prochain casque sera un Backbeat Pro de chez Plantronics. Wireless, réduction de bruit active, commandes téléphone et musique sur le casque, le tout pour 150 € avec un test plutôt enthousiaste chez Les Numériques.

Voilà voila …