Besoin d’une bonne leçon ? – « 100 Acoustic Lessons »

Pour prendre une bonne leçon : 100 Acoustic Lessons

Pour prendre une bonne leçon : 100 Acoustic Lessons

Ca fait un moment que je n’ai pas jeté un œil du côté des livres. Entre leçon de théorie stérile (pervertie par une approche violon ou piano qui ne convient pas aux guitaristes) et répertoire, ce n’est pas toujours facile de trouver un livre utile. Celui-ci est peut-être la perle rare ?

Vous avez toute mon attention !

Le livre « 100 Acoustic Lessons » a retenu mon attention pour plusieurs raisons. J’aime assez la tentative d’approche exhaustive et thématique. Les leçons vont des accords au fingerpicking avancé. Certaines leçons permettent une approche d’un style (celtic, slack key, ragtime, country), tandis que d’autres se penchent sur des techniques précises (harping, arpeggio, …). Chaque thème est servi par une explication et des exercices en solfège et tablature.

Comme (trop) souvent, la tablature est amputée de sa partie rythmique. C’est un gain de place pour l’éditeur, mais je serais curieux de faire une statistique sérieuse sur le nombre de guitaristes lisant la notation vs ceux lisant la tablature.

Ce livre est publié dans la série « Guitar Lesson Goldmine » chez Hal Leonard  ce qui est un gage de sérieux, du moins pour les éditions récentes.

Une leçon pour quel public ?

A mon avis, ce livre n’est pas particulièrement destiné aux débutants. Les explications sont concises, et une fois passées les leçons faciles du début, le niveau augmente rapidement.

Mais si ce livre se destine à l’autodidacte, vous n’êtes pas seuls. Dans le livre vous trouvez un code d’accès unique pour streamer ou télécharger les fichiers audio des exercices. Excellente idée qui devrait inspirer d’autres éditeurs !

En feuilletant le livre, je repense aux cours de guitare que je donne parfois. L’approche par thème bien découpés, supportés par des exercices me semble intéressante comme source d’inspiration pour les élèves intermédiaires. Cela permet de leur donner un goût des divers univers musicaux touchés par la guitare acoustique. Évidemment, les élèves qui n’aiment pas toucher à tout apprécieront sans doute pas ce genre d’excursion éclectique. Il reste difficile de contenter tout le monde.

Conclusion

Après réflexion, la force de ce livre est qu’il peut se lire dans l’ordre ou s’aborder thème par thème pour défricher une question précise. Les fichiers audio mis à disposition sont une excellente idée pour travailler son écoute autant que sa lecture à vue.

J’attends d’avoir essayé quelques chapitres moi-même, et pour cela je réserve ma conclusion finale. Mais le livre me semble très prometteur, riche et passionnant.

Note: Je précise que je n’ai aucun lien avec l’éditeur ou les auteurs, juste « au cas où ».

Vous prendrez des entrées ? (Zoom EXH-6)

Je n’ai pas toujours besoin du microphone stéréo de mon enregistreur Zoom H5. Parfois avoir deux entrées supplémentaires serait plus à-propos. La capsule de microphones XY fournie avec le Zoom H5 possède une petite entrée lignée au format mini-jack, mais deux « vraies » entrées seraient plus pratiques pour brancher d’autres microphones ou un instrument.

Deux entrées au menu

C’est là que le système de capsules interchangeables tombe à point nommé. Zoom a eu l’excellente idée de proposer la capsule EXH-6 qui n’est pas un microphone, mais un bloc de deux entrées combo Jack-XLR. Ce petit bloc de métal a un poids surprenant. Il déséquilibre légèrement l’ensemble enregistreur capsule dans la main. Mais il est toujours possible de placer le Zoom H5 sur un pied photo, ou de le poser à plat sur une surface.

Zoom EXH-6 : 2 entrées supplémentaires pour les enregistreurs Zoom

Zoom EXH-6 : 2 entrées supplémentaires pour les enregistreurs Zoom

Par sa taille et sa forme ce module semble plutôt destiné à l’enregistreur H6 de la marque. Le 6 dans la référence EHX-6 semble l’indiquer également. Mais il est parfaitement compatible avec le Zoom H5.

Quel usage ?

 

Zoom EXH-6 : 2 entrées supplémentaires pour les enregistreurs Zoom

Zoom EXH-6 : 2 entrées supplémentaires pour les enregistreurs Zoom

Les applications potentielles pour moi seraient de brancher la ligne de ma guitare ou de mon ukulélé directement, combinés avec deux microphones à petite capsule comme mes Oktava Mk12. Je pourrais également capter deux instruments et deux micros voix dans cette configuration. Je pourrais également récupérer des groupes de pistes séparés depuis une console. Et enfin, je vais le tester derrière mon préampli ART.   

 

Chaque entrée possède son préampli, identique à ceux du Zoom H5/H6. Les entrées prennent des signaux ligne jusque +4dB. Le réglage du volume est individualisé pour chaque entrée.

Les boutons rotatifs n’ont pas d’arceau pour les protéger contre les déplacements accidentels. Mais ils sont légèrement enfoncés et le bord du boîtier est relevé sur le côté. Cette disposition devrait aider à limiter les dégâts.

Chaque entrée dispose d’un pad de -20dB pour dompter un signal trop puissant. Attention, il n’y a pas de possibilité d’activer l’alimentation fantôme via le module

In-ear monitoring : prêt pour le live ? (la suite)

Bon, c’est mignon d’avoir un système de monitoring in-ear à la maison, maintenant reste à le transformer en une solution praticable pour la scène.

Un IEM pour mieux s'entendre

Un IEM pour mieux s’entendre

Rappel du matériel concerné:

Premier problème : la fixation

Je suis loin d’être un vieux briscard des planches, mais je sais que les solutions du type « je pose sur le coin de l’ampli » ou « je pose par terre, et promis je ne marche pas dessus » sont des NO-NO !

En fouillant dans mes caisses, j’ai trouvé un petit support pour casque. Avec un petit bout de gaffer, voilà le support de casque transformé en support pour préampli. Coup de bol : le petit espace entre la pince et le boîtier est juste suffisant pour faire passer l’alimentation. Un bon moyen de l’empêcher de se barrer trop facilement.

Ampli pour In-ear : la fixation

Ampli pour In-ear : la fixation

La fixation au pied de micro est idéale. Évidemment, ça me fera un peu plus de trafic de câbles autour de mes pieds.

J’ai la possibilité de rentrer mon micro en INPUT et de ressortir vers l’ampli en THRU. Mais au final je pense plutôt utiliser le mix guitare et voix de mon ampli pour revenir dans le monitor. Ca me laisse une entrée micro pour un micro d’ambiance.

Ampli pour In-ear : la fixation

Ampli pour In-ear : la fixation

Premiers essais en in-ear

Les premiers essais sont très plaisants. Je suis passé en mono pour l’ensemble du signal. C’est logique, puisque toutes mes sources sont en mono. Du coup, le léger souffle que j’avais constaté lors de mes premiers essais a disparu. Sans doute un contact non alimenté en signal. Résultat, le son est clair et net dans mes in-ear.

Même sans effet, avec la guitare directement branchée le système donne un retour très exploitable et permet de bien maîtriser la dynamique du jeu. Le bodypack me donne un contrôle supplémentaire sur le volume général dans mes oreilles. Ca me permet de sortir avec un gros signal de l’ampli et me donne beaucoup de latitude pour ajuster le niveau final.

Monitoring In-ear : pied de micro (vue d'ensemble)

Monitoring In-ear : pied de micro (vue d’ensemble)

Ah si j’étais riche … Ya ha deedle deedle …

It's all about the money ... devenir riche !

It’s all about the money … devenir riche !

Devenir adulte c’est remplacer « quand je serai grand » pas « quand je serai riche ». Je ne me plains pas, je suis riche de la santé, de la sécurité, d’une famille aimante. J’ai un boulot et un toit au-dessus de la tête. Mais parfois je rêve éveillé en regardant pleuvoir par la fenêtre du train. Je ferais quoi (musicalement) si j’étais blindé de fric à ne plus savoir qu’en faire ? Le fric, c’est chic !

M’acheter du temps

La chose la plus précieuse au monde, ce n’est pas l’argent, mais le temps. Il est possible d’en grappiller un peu en se  libérant de nos corvées tout en donnant du travail à d’autres autour de nous. Mais j’avoue craindre que ma capacité de procrastination ne s’en trouve tout simplement décuplée. 

Me payer un studio/local de répet

Même si j’envahis peu à peu la maison avec mon matos et que je joue dans ma cuisine ou ma salle de bain, je manque cruellement d’un espace dédié à ma passion. Un espace pour me poser et enregistrer sans devoir commencer par m’installer pour occuper l’espace. 

Apprendre la lutherie (enfin un minimum)

Voir les instruments naître des mains des élèves de l’IFAPME me fascine. J’adorerais apprendre un minimum de lutherie, juste pour pouvoir me débrouiller. Les réglages, les réparations basiques et l’influence des divers paramètres de construction sur le son et la maniabilité de la guitare. Il y a une belle littérature sur le sujet, mais rien ne vaut de mettre la main à la pâte. Construire une guitare de A à Z m’intéresse moins à priori, même si cela reste sans doute le meilleur moyen de comprendre l’instrument.

En apprendre plus sur le son/l’enregistrement

Comme pour la lutherie, j’aimerais en savoir plus, mieux comprendre le mix, l’égalisation, la compression sans perdre mon temps sur des tutos dédiés à un mix complet alors que seul la guitare acoustique m’intéresse .Être assez riche pour pouvoir tout simplement passer plus de temps à bidouiller tout ça

Organiser un concours national belge de fingerpicking … et devenir riche

J’ai toujours trouvé le concept de concours de musicien un peu étrange et dénaturé. Mais on peut le voir comme une occasion de rassembler la crème de la crème d’un style musical ou d’un instrument, comme le fait le concours reine Elisabeth.

La Belgique est riche de quelques perles à faire valoir qui n’ont pas grand chose à envier aux autres pays. Ce serait l’occasion de se rencontrer, de réseauter comme on dit maintenant, même si pour des solistes  c’est sans doute moins important. Puis sur les CV ça claquerait « Belgian Fingerstyle Guitar Championship – Final 2019 ». Ca fait un peu bûcheron mais soit. Les éliminatoires se feraient en aveugle pour que seule la musique compte. 

Ce serait une belle vitrine , et on se ferait sponsoriser par des marchands de bière et des fabricants de chocolat. Mais je doute qu’on puisse s’enrichir avec un tel concours, si ce n’est musicalement 🙂 

Mais tout ça ce serait si j’étais riche 🙂

Note pour ceux qui ne connaissent pas le classique auquel le titre fait allusion, voici: