Accords barrés, les doigtés alternatifs

Les accords barrés sont un gros cap à passer lors de l’apprentissage de la guitare. Ils sont une source de frustration et de découragement. Parfois ils sont la cause de l’abandon de l’instrument. J’avais déjà évoqué les bases du problème des barrés dans le billet « C’est mal barré ! ». Je ne suis pas un adepte de la triche pour contourner l’obstacle, mais parfois ça fait du bien de reposer sa main dans un morceau avec beaucoup de barrés.

Je vais vous parler de techniques pour éviter le barré, mais aussi de doigtés alternatifs pour faire un barré traditionnel.

Les techniques pour se soulager la main et éviter les barrés

On peut varier les positions et les doigtés au cours d’un morceau pour ne pas trop souffrir et profiter de certains moment pour zapper les barrés. Les solutions à portée de main sont :

  • trouver un renversement d’accord pour faire un barré plus facile ou plus haut sur le manche, ou tout simplement pour soulager ses muscles en faisant un effort différent. De toute façon il est utile de connaitre toutes les variantes des barrés d’un accord sur le manche. C’est une bonne occasion pour se pencher sur un peu de théorie musicale (ou sur des outils comme le système CAGED).
D'autres barrés …
D’autres barrés …
  • jouer la basse (ou les basses) au pouce
  • laissser « tomber » la (ou les) corde(s) grave(s) pour ne barrer que le strict minimum nécessaire (Note : si la basse alternative diffère de la fondamentale de l’accord, elle sera souvent notée avec un « slash » par exemple F/C … soit un accord de Fa sur basse de Do. Attentions, cette notation est parfois confondue avec un changement rapide d’accord en cours de mesure)
  • laisser tomber la corde grave – et – la corde la plus aigue, pour se concentrer sur le coeur de l’accord
  • jouer des « accords » de puissance, qui ne contiennent que deux notes, la fondamentale et la quinte. Leur nom vient de leur sonorité puissante et carrée, mais un peu pauvre harmoniquement parfois.
Variations autour des accord de F sans barrés
Variations autour des accord de F sans barrés
Variations autour des accords de B sans barrés
Variations autour des accords de B sans barrés

La paresse c’est sympa, mais le son et la musique priment dans tous les cas. Il faudra absolument veiller à étouffer les cordes non frettées pour éviter d’ajouter des vibrations parasites qui risquent de donner un son sale ou mal maîtrisé à l’accord, surtout si on joue amplifié.

Certaines de ces techniques conviennent bien à l’accompagnement ou comme alternative dans un couplet ou un refrain. La couleur sonore de de ces accords est parfois très différente, il faut donc les utiliser à bon escient dans un morceau.

Les barrés traditionnels revisités

La difficulté pour faire des barrés ne provient pas toujours de la force et de la précision musculaire de l’index. Certains guitaristes éprouvent des difficultés à empiler tous leurs doigts dans des petits espaces. Là aussi des solutions existent. Elles ont l’avantage de moins soustraire de notes aux accords et donc de moins altérer la sonorité.

Pour les positions de type F, Bm ou assimilé

petit barré de deux cordes, inversion annulaire et petit doigt
petit barré de deux cordes, inversion annulaire et petit doigt
  • on peut simplement inverser l’empilement de l’annulaire et du petit doigt
  • on peut remplacer l’empilement de l’annulaire et du petit doigt par un barré de deux cordes,
mini-barré
mini-barré
  • ou en placant un seul doigt entre les deux cordes pour les fretter d’un seul doigt. Il faudra veiller soit à bien faire sonner la tierce de l’accord, soit veiller à bien l’étouffer
un doigt pour fretter deux cordes

Pour les positions de « type B »

Double barrés, doigté alternatif, double barré avec cordes étouffées
Double barrés, doigté alternatif, double barré avec cordes étouffées
  • on pourra barrer les 3 cordes de Re, Sol et Si avec un seul doigt, éventuellement en étouffant la corde la plus aigue si on peut se passer de cette note
Deux barrés pour le prix d'un
Deux barrés pour le prix d’un
  • on pourra utiliser un doigté alternatif en jouant dans l’ordre l’annulaire, majeur puis petit doigt. Ce doigté n’est pas si alternatif que ça, je connais des guitaristes, dont Jacques Stotzem je pense, qui jouent le La majeur comme ça.

Augmentez votre vocabulaire

Parfois un doigté sera plus favorable dans le contexte qui précède ou qui suit immédiatement. Il permettra de mieux lier une note ou de garder le son d’une corde plus longtemps.

Comme en toutes choses, il faut se montrer attentif à la musique avant tout. Le confort est important, mais il ne faut pas dénaturer un morceau pour le sacrifier sur l’autel du confort. Je fais souvent un parallèle entre les possibilités de doigtés et le choix de mots de vocabulaire dans un texte. On peut avoir des synonymes et préférer la sonorité d’un mot à celle d’un autre. Et tout comme pour le vocabulaire, je recommande de connaître plus d’une façon de faire les choses. Cela permet également d’élargir sa compréhension et la maitrise technique de l’instrument.

On ne sait jamais de quoi on peut avoir besoin ou ce qu’on peut découvrir de beau en empruntant d’autres chemins qui semblent plus étroits.

WD My Passport Wireless Pro – L’ultime workflow pour les fichiers numériques ?

Initialement, je comptais vous parler guitare et musique. Mais la grippe en a décidé autrement. Pour me remettre et mettre le nez dehors, je me suis dit que j’allais aller faire un peu de photo et peut-être faire un petit vlog en extérieur. Mais il pleut. Ce sera donc un article. Je vais vous parler d’un de mes gadgets, le WD My Passport Wireless Pro.

Ça fait un moment que je cherchais une solution pour vider mes cartes mémoires sans devoir prendre mon ordinateur partout avec moi. Une sorte de disque dur avec un lecteur de cartes mémoires. Le WD My Passport Wireless Pro c’est exactement « ça », et plus encore.

WD My Passport Wireless Pro 2 Tb
WD My Passport Wireless Pro 2 Tb

Le WD My Passport Wireless Pro

WD est une branche de Western Digital, fabricant de disques durs. Pas étonnant de les trouver sur ce genre de produits. Physiquement, le My Passport Wireless Pro est un carré d’environ 12,6 cm de côté pour 2,5 cm de hauteur. Il pèse 450 grammes, ce qui n’est pas léger dans l’absolu. Mais cette densité inspire confiance sans être gênante. Il existe en 1,2,3 et 4 Tb. Il existe également un modèle avec disque SSD, plus onéreux et moins sensible aux chocs et aux chutes. Mais mes sorties parapente et VTT extrème se faisant plus rares (!), je me suis contenté du modèle avec un disque mécanique.

Le disque est entièrement en plastique de qualité. Je sais que ce genre de matériel fait parfois des mauvaises rencontres dans le fond des sacs. Je lui ai donc offert une housse de protection semi-rigide qui permet de ranger quelques cartes SD et le câble de chargement. En dehors de ce câble, il n’a besoin de rien d’autre. Il est auto-alimenté (pendant 8 heures environ) et communique par Wifi.

Les boutons et les connexions

Sur le boitier on trouve un bouton marche/arrêt, un port USB 3.0, un port USB 2.0, un lecteur de carte SD et un bouton permettant d’afficher l’état de la batterie. Des petites lumières bleues renseignent sur l’état de l’appareil (marche/arrêt, charge de la batterie, progression du transfert, Wifi).

WD My Passport Wireless Pro 2 Tb
WD My Passport Wireless Pro 2 Tb

La configuration initiale se fait en se connectant à l’appareil via le Wifi et une application pour définir les paramètres de base. La configuration n’est pas compliquée, mais il faudra sans doute y passer un peu de temps. J’ai lu quelques mauvaises critiques de personne ayant galéré avec le My Passport. La plupart ont commencé par le connecter à leur PC via le câble USB, ce qui donne accès aux fichiers du disque mais pas à l’interface d’administration.

Les fonctions de backup

Ce disque dur se distingue des autres par la présence d’un port USB et d’un lecteur de cartes SD permettant de sauvegarder automatiquement vos fichiers.

WD My Passport Wireless Pro 2 Tb
WD My Passport Wireless Pro 2 Tb

Avec un câble USB ou un lecteur de carte, vous pourrez sauvegarder d’autres formats de cartes que les SD. C’est d’une simplicité enfantine. Vous prenez votre carte mémoire, vous la glissez dans le lecteur et vous attendez que les 4 leds bleues soient allumées. C’est prêt. Les fichiers sont classés par date d’importation dans des dossiers séparés et l’appareil évite de copier les fichiers déjà importés. Vous pouvez le configurer pour copier votre carte ou pour la vider en effaçant les fichiers d’origine.

Si vous utilisez plusieurs caméras, vous pourrez centraliser tous vos fichiers en un seul endroit en vous épargnant la fastidieuse gestion des cartes mémoires multiples.

Une fois de retour à la maison, vous connectez le My Passport à votre ordinateur et toutes vos images et vidéo sont là, prêtes à être traitées.

Les autres fonctions

WD My Passport Wireless Pro 2 Tb
WD My Passport Wireless Pro 2 Tb

Le backup et le vidage de carte, c’est la fonction pour laquelle j’ai acheté ce disque. Mais il est capable de bien plus encore. Il est équipé d’un routeur Wifi à la norme 802.11 n. Ca lui permet d’être serveur de fichiers bidirectionnel et passerelle Wifi. Cela ouvre, entre autres, les possibilités suivantes :

  • visualisation de photos et de vidéos sur votre tablette et votre téléphone (y compris en raw si votre boitier est compatible)
  • modification et retouche de vos photos et vidéos sur votre tablette et votre téléphone
  • transfert de fichiers vers le disque pendant la prise de vue (si votre boitier le permet)
  • partage de vos photos et vidéos vers les plateformes Internet les plus courantes
  • streaming de films vers votre tablette (j’ai regardé un film sur mon iPad, ça fonctionne très bien)
  • connecter vos appareils à Internet via une passerelle vers le Wifi disponible.

La puissante batterie intégrée permet également de recharger votre tablette ou votre téléphone par USB, ce qui dans le cadre d’un travail d’édition mobile fait sens.

Il est possible de configurer des serveurs multimedias comme Plex sur l’appareil, mais je n’ai pas exploré encore cette possibilité.

L’application My Cloud

L’application pour accéder aux fichiers est un peu touffue, sans doute en raison du nombre de fonctions proposées par le disque. La configuration n’est pas compliquée en soi, mais nécessite de comprendre ce qu’est un NAS, un Wifi, un cloud, une structure de fichiers.

WD - application My Cloud
WD – application My Cloud

L’accès aux photos ou aux vidéos dépendra de votre smartphone et de vos applications, mais on finit toujours par trouver comment transférer, ouvrir, visualiser les images. J’ai pu prévisualiser les fichiers raw de mon appareil, tout comme les .jpg. Pour certains formats de fichier c’est moins évident.

WD - application My Cloud
WD – application My Cloud

L’application n’est pas exempte de défauts. Elle est parfois un peu lente (quand on oublie le volume des données en transit), mais je l’ai trouvée stable.

Le WD My Passport Wireless Pro – conclusion

Ce truc est une tuerie, il vient combler fort à propos des tas de petits soucis de logistique et de workflow. Après une période de découverte et de prise en main, les choses deviennent plus facile. Par exemple, pour cet article, j’ai pris quelques photos – mon boitier Panasonic Lumix FZ 300 était connecté en Wifi au disque. Les photos étaient automatiquement transférées vers l’espace de stockage au moment de la prise de vue. Je n’ai eu ensuite qu’à naviguer vers le disque avec mon ordinateur pour les importer. Sans devoir sortir la carte de l’appareil ou connecter quoi que ce soit. Fastoche.

Je lui donne un 9/10 sur l’échelle de piments. Pas loin du 10/10.

La tête de la guitare

La tête d’une guitare est à mes yeux une des parties méconnues de l’instrument. Pourtant elle est au carrefour d’un ensemble de préoccupations essentielles dans la construction et la pratique : le son, la justesse, la stabilité mécanique, la jouabilité et … le look.

Souvent on aime ou on déteste une guitare pour la forme de sa tête, en ignorant les autres facteurs entrant en jeu. D’ailleurs quand on parcourt l’évolution historique des guitares, on se rend compte que si les formes des corps répondent manifestement à des impératifs de maniabilité, de poids et d’accessibilité, la tête semble servir uniquement de signature visuelle aux marques pour se démarquer (!) des concurrents. Au point que certaines têtes sont devenues légendaires et reconnaissables au premier coup d’oeil. Mais ce n’est pas si simple.

Pouvez-vous reconnaître ces marques ?

Certaines marques de guitare se reconnaissent immédiatement à la forme de leur tête.

La tête de la guitare, un carrefour de contraintes

La tête de la guitare héberge les mécaniques, et reçoit les cordes après le sillet de tête. On pourrait penser de manière simpliste que le meilleur trajet est celui qui permet aux cordes d’avoir le moins de points de friction ou d’angle par rapport au manche, soit une ligne droite. Il n’en est rien.

Pour transmettre efficacement l’énergie de la vibration à l’instrument, tenir l’accordage et être confortable à jouer, la corde doit pouvoir à la fois être installée fermement dans l’encoche du sillet, pouvoir coulisser quand on accorde la guitare en tournant les mécaniques, mais aussi rester en place si on fait un bend. La tête doit parfois héberger une trappe d’accès au truss rod et un logo. Elle ne doit pas être trop lourde pour ne pas déséquilibrer l’instrument.

Le compromis

Il s’agit pour le luthier de trouver un équilibre acceptable entre la position des divers éléments, les angles et points de friction. L’importance de cette friction dépend de la tension de la corde. Mais aussi de l’angle que fait la tête avec le manche, de l’angle que fait la corde verticalement au niveau du sillet et de l’angle que la corde fait en sortant du sillet vers la mécanique. Un mauvais angle au niveau du sillet ou à l’arrivée de la corde sur la bobine de la mécanique pourra rendre l’accordage difficile et favorisera la casse des cordes.

tête et sillet
tête et sillet

Penche la tête, t’entendras mieux

Une solution pour caler les cordes dans le sillet est d’incliner la tête par rapport au manche. Ce angle ira jusqu’à 90° pour un luth. Chaque fabricant à son angle de préférence. Guild aime faire bouillir son angle à 4°, Martin va pour 11°, tandis que Gibson va jusqu’à 14° ou 17° selon les modèles.

Mais la construction en devient un peu plus complexe et plus couteuse en bois. Cela crée une zone rigide du point de vue de la transmission des vibrations de la corde le long du manche. Paradoxalement, cette zone devient plus fragile d’un point de vue mécanique. Les fractures de la jonction tête-manche chez Gibson sont connues. Au point que certains prétendent (pour rire) qu’une Gibson vintage qui n’aurait pas été réparée ne peut être qu’une copie. Pour éviter la fracture, les fabricants ajoutent parfois une petite épaisseur en forme de losange ou de quartier de lune à cet endroit pour le renforcer.

La tribu des têtes plates

tête plate
tête plate

D’autres solutions existent. Ajourer la tête permet également de faire descendre l’angle des cordes après le sillet. Pour certains, la tête ajourée est le meilleur compromis entre l’angle des cordes et la transmission mécanique des vibrations. Pour d’autres, la tête plus légère transmet moins d’énergie. Mais comme une guitare à tête ajourée présente souvent d’autres caractéristiques. Par exemple la jonction manche-caise à la case 12. Cela rend la comparaison est difficile. Les tenants de chaque camp avancent des arguments de sonorité, de sustain et de solidité. Le débat est loin d’être clos sur ce sujet, et de nombreuses variantes existent.

Vibration sympathique ? Pas vraiment !

La partie de la corde qui se trouve entre le sillet et la mécanique n’est pas « morte ». Elle peut vibrer par sympathie avec le reste de la corde ou l’instrument. Cette vibration métallique aigue n’est pas la bienvenue. Certains guitaristes utilisent des sourdines pour étouffer les cordes de la tête quand ils jouent amplifiés ou quand ils s’enregistrent. Sur les têtes qui n’ont pas un angle descendant très marqué, on trouve parfois un petit pontet pour caler les cordes les plus longues. Cela aide à les appuyer au fond des encoches du sillet tout en évitant qu’elles ne vibrent.

Et le bois ?

Le bois de la tête est souvent le même que celui du manche. Quand il n’est pas fait d’une seule pièce, les luthiers alignent parfois le grain du bois entre le manche et la tête. Cela permet d’améliorer les propriétés mécaniques et sonores de la liaison et d’éviter la casse. Souvent l’avant de la tête est recouvert d’une plaque décorative. A en croire la plupart des fabricants elle ne semble guère influencer le son.

J’en profite pour vous renvoyer vers un billet listant toutes les positions mettant votre guitare et sa tête en danger, comme le carrousel de la mort.

le carroussel de la mort
le caroussel de la mort ou comment predre la tête

Vlogueur ? Voici un autre rig (un vrai)

La parenthèse …gger ou gueur

Nos amis anglophones écrivent « blog, blogger, vlog, vlogger ». Du coup, en français on croise un peu de tout : vlogueur, vlogger, vloggeur, vloggueur. Depuis mes débuts de « blogueur », j’ai choisi mon camp et opté pour la graphie blogueur. Elle me semble naturelle, facile à féminiser, sans ambiguïté pour la prononciation et construite autour d’un modèle connu (blague, blagueur, blagueuse). Elle n’introduit pas de nouveauté inutile. En suivant ce parti pris sans doute parfaitement arbitraire, ce sera donc vlog et vlogueur pour moi. Merci pour votre attention.

Pour le vlogueur, Shoulderpod, un désign brut et classe

La semaine passée je vous ai parlé d’un petit rig à base d’éléments Manfrotto que je voyais plutôt comme un petit studio pour vloguer depuis un endroit fixe en « face caméra ». Voici maintenant la configuration pour le vlogueur mobile avec son smartphone. J’avoue, j’ai eu un coup de coeur pour le design et les matériaux très classe utilisés par Shoulderpod. C’est une entreprise basée à Barcelone qui offre des solutions pour la photo et la vidéo à base de smartphones. Leur système modulaire m’a séduit d’autant plus qu’ils s’engagent à fournir les accessoires, mais aussi les pièces détachées en cas de casse. Du coup ce n’est pas donné, mais c’est à voir comme un investissement.

The Grip – G1

G1 Grip – pour caler le smartphone (image source : Shoulderpod)

Le système est construit autour d’une pince universelle pour smartphone. La pince plutôt large s’accommode très bien de mon smartphone, même avec l’épaisseur supplémentaire du battery pack (à tester si vous avez une énorme coque). La mise en place est un peu plus longue qu’avec une pince à ressort, puisqu’il faut dévisser et revisser la pince autour du smartphone (sans forcer).

Évidemment, il faut veiller à ne pas coincer les boutons du téléphone sous la pince. Avec les iPhones, cela donne un décentrage qui m’inquiétait un peu, mais grâce aux larges mâchoires et au caoutchouc antidérapant, le smartphone ne bougera pas. La pince peut tenir des objets de 48 mm à 93 mm. La pince G1 peut servir de petit support de voyage pour placer le smartphone en portrait ou en paysage. Mais dans cette configuration, on ne pourra pas vraiment l’incliner. Mieux vaut alors l’utiliser avec un petit trépied de table.


G1 Grip – pour caler le smartphone (image source : Shoulderpod)

La pince est dotée d’un pas de vis standard qui vous permettra de la fixer sur un trépied. Le même pas de vis sert à assembler son rig modulaire.

Des poignées, des rails, des supports à accessoires et des disques intercalaires

Où le système devient carrément génial c’est qu’on peut monter et démonter le tout pour choisir sa configuration pour n’emporter que le strict nécessaire. Voilà qui est utile pour un vlogueur qui souhaite voyager léger. Le système le plus simple se compose de la pince G1, d’une poignée H1, d’une dragonne W1. Il permet de tenir son smartphone de manière stable et sure (… et horizontale pour des vidéos de qualité !).

La qualité des matériaux et la finition se démarquent à l’oeil et à la prise en main.

S2 – The Handle Grip – pour le vlogueur en déplacement


S2 – (image source : Shoulderpod)


La configuration de base !

R2 – The Pocket Rig – pour le vidéaste


R2 – (image source : Shoulderpod)

Grâce à un rail, et un sabot de fixation de type pince pour flash (cold shoe) vous pouvez ajouter un microphone ou un éclairage d’appoint à votre poignée. Les disques intercalaires ont des vis qui traversent les rails et permettent de relier les éléments entre eux. La friction est bien réglée et on sent rapidement quand les pièces sont ajustées.

X1 – The Pro Rig – pour le réalisateur ou le journaliste


X1 – (image source : Shoulderpod)

Un micro, une lampe, deux poignées pour une prise en main ultra-stable, c’est le bateau amiral de la marque. Une solution pour la création de vidéos et le journalisme mobile.

Suite au placement malencontreux de la prise lightning de mon iPhone, je sechais un peu pour trouver comment assembler un rig qui me permette d’utiliser à la fois le microphone Rode VideoMic Me-L dans le port lightning et un éclairage d’appoint. J’ai écrit au support (très réactif) et ils ont pu me suggérer un assemblage qui fonctionne.

Verdict

La modularité, le design intelligent, les matériaux de qualité, le support réactif, tout me plaît ! Je l’aime d’amour et je lui donne un bon 9/10 !

Et promis, dés la semaine prochaine, on reparle guitare et musique !