Les open-tunings

La définition la plus simple : Un open-tuning est un accordage qui diffère de l’accordage standard de l’instrument.

L’objectif principal des open tunings

Il y a énormément de raisons pour recourir à un open-tuning. Faciliter le jeu sur l’instrument, jouer des musiques folkloriques en appuyant certaines tonalités, donner une articulation modale à son jeu … et jouer du slide ou bottleneck en formant des accords sur un barré vertical de plusieurs cordes.

tête et sillet

Open-tuning ou accordage ouvert

Aux origines 

L’origine de l’open-tuning est multiple, en cherchant à faciliter le jeu de l’instrument pour les musiques populaires, les open-tunings ont toujours été une arme redoutable pour les musiciens peu instruits, dés le 18è siècle.

Les joueurs de blues ont influencé les guitaristes du folk puis du rock. Et on retrouve des open-tunings dans des morceaux très connu de groupes comme Deep Purple, Led Zeppelin. La seconde rencontre du rock avec des musiciens imprégnés de musique folk, irlandaise ou celtique a encore accentué le phénomène.

Dans les années 70, des guitaristes radicaux comme Michael Hedges ont exploré d’autres facettes techniques de l’instrument à travers les accords ouverts qui permettent de libérer les deux mains pour du tapping, des harmoniques et des accords hors des sentiers battus. De nombreux guitaristes s’inspirent de ce style spectaculaire, YouTube regorge d’exemples.

Ici un morceau avec une guitare accordée en C2 C3 D3 G3 A3 D4 :

Certains guitaristes contemporains comme Vicky Genfan, ou Andy Mc Kee , e.a., utilisent presque un open-tuning différent pour chaque morceau d’un concert.

Il existe sans doute un nombre presque infini d’open-tuning, mais 3 types principaux :

  • Drop : une (ou deux) corde(s) basse(s)  Ex : Drop D, Drop C, Drop D, Drop D-drop G
  • Open tuning : les notes des accords à vide sont composées de triades d’un accord majeur ou mineur Ex : Open G (DGDGBD)
  • Open tuning modal : pas de tierce, résonance harmonique forte Ex : DADGAD

Après, on peut encore modifier les instruments en ajoutant des cordes ou des manches supplémentaires.

Les inconvénients des open-tunings

Accorder et désaccorder constamment la guitare, peut donner des problèmes d’intonation. Soit des problèmes de justesse entre les notes frettées ou non. Parfois les cordes souffrent un peu. La plupart de ces effets peuvent être contrés, par le choix des cordes et les réglages adéquats. Par contre, l’effet sur le manche n’est pas profondément néfaste (surtout si la guitare à un truss rod), contrairement à la croyance populaire. Parfois des corrections de courbure ou de correction d’intonation peuvent s’avérer nécessaire si on se spécialise dans un open-tuning particulier).

Pour jouer dans le registre grave, un tirant fort pourra aider à diminuer l’effet « planche tendue avec des élastiques mous ».

Si on change constamment d’accordage, on aura moins de vision et de compréhension du manche et peu de connaissance harmonique structurée, à moins de les étudier comme un spécialiste, tel un Eric Roche, qui de son vivant était devenu un spécialiste du Dadgad.

Unpopular opinion : l’effet « Tout sonne bien » est souvent agréable, mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, et passé le feu d’artifice technique, on s’ennuie parfois un petit peu.

PentaHarp de chez Hohner, prise en main

Dans un monde où la polarisation devient une sorte de norme de communication, Hohner ose le PentaHarp, un modèle d’harmonica « que les guitaristes vont adorer et que les harmonicistes vont détester ». Je précise d’emblée que je ne suis pas joueur d’harmonica, je devrais donc l’adorer et me faire conspuer par mes collègues harmonicistes. Le PentaHarp est un harmonica qui n’est pas accordé selon le système Richter. Ce n’est donc pas un harmonica diatonique, mais bien un harmonica hexatonique (pentatonique, plus blue note). Alors, idée de génie ou « one trick pony »* ?

* La définition du poney onetrick est une personne ou une chose considérée comme étant limitée à un seul talent, capacité, qualité, etc.
Hohner PentaHarp

Hohner PentaHarp

La promesse :  « Play inside the box »

Beaucoup de guitaristes jouent leur gammes pentatoniques et blues sous forme de grilles. Reproduire une telle gamme de blues sur un harmonica diatonique requiert pas mal de technique, notamment la capacité de  jouer les alterations (l’équivalent des bends à la guitare).

Hohner PentaHarp

Hohner PentaHarp

Rien de tout cela ici, le PentaHarp reproduit cette grille hexatonique sous une forme « aspirer-souffler » qui permet de transposer facilement un solo de guitare sur l’harmonica. D’ailleurs, une de ces grilles figure en guise de rappel sur le packaging du PentaHarp.

Ici, en Em :

1↑   1↓   2↑   2↓   3↑   3↓   4↑   4↓   5↑   5↓   6↑   6↓   7 ↑   7↓

E     G     A     Bb    B     D     E    G     A     Bb    B     D     E     G

Tout comme pour une gamme blues, on peut jouer cette gamme dans une tonalité majeure et dans la relative mineure. En théorie, tout sonnera juste (mais pas forcément de bon goût). Pour vous mettre le pied à l’étrier, le site consacré au Pentharp propose un outil pour transposer des riffs de guitare en tablature pour harmonica.

Comme pour un harmonica diatonique, il faudra choisir l’harmonica en fonction de la tonalité du morceau. Ce qui est une limitation inhérente à ces harmonicas (contrairement aux harmonicas chromatiques) mais présente certains avantages notamment de compacité et de coût.

Choix des tonalités (image Hohner)

Choix des tonalités (image Hohner)

Le look et la prise en main du PentaHarp

J’avoue ne pas être hyper-emballé par le look de cet harmonica. Si l’étui (fourni) et la prise en main me rappellent un Special 20 de chez Hohner qui traine quelque part dans la maison, la finition m’a semblé un poil en deça. La teinte du plastique bleu (sans doute pour rimer avec blues) ne me flatte pas particulièrement l’oeil, mais en regardant les nouvelles gammes « progressive » chez Hohner, visiblement c’est dans l’air du temps. Certaines notes semblent nécessiter un poil de rôdage, et si je savais comment faire, je lui ferais sans doute subir un petit réglage.

Direction Youtube pour quelques backing-tracks en Em et G. La prise en main est assez intuitive et on produit rapidement « quelque chose » sans connaissances techniques de l’instrument. J’ai filmé mes premières dizaines de minutes. Vous noterez évidemment très rapidement que je ne sais PAS vraiment jouer de l’harmonica.

Je pense qu’avec un peu de pratique, je pourrais réaliser des solos intéressants. Le fait d’être hexatonique (pentatonique + note de blues) aide à porter mon intention musicale à l’instrument en tant que guitariste.

Mais c’est amusant, même si je me sens peu crédible musicalement pour le coup. Parfait pour un peu de « noodling* » comme disent les anglophones.

* En bref, le noodling est un jeu de style libre, dans lequel vous explorez des notes apparemment aléatoires et vous vous fiez davantage aux essais, aux erreurs et à l’intuition qu’à des systèmes et des règles musicales rigides.
Hohner PentaHarp

Hohner PentaHarp

Les limitations

La première limitation, inhérente à la nature tonale de l’instrument, est qu’il faudra posséder chaque harmonica dans la tonalité du morceau que vous voulez jouer. 

La seconde limitation est que, même pour un guitariste, il faudra maîtriser quelques techniques de base comme le fait de jouer une seule note à la fois. Sur un diatonique traditionnel, avec l’accordage Richter, le placement des notes permet de jouer des accords ce qui pardonne facilement certains ratés dans un contexte « folkeux ». Ici certaines notes contigues ne sonnent vraiment pas très bien en raison de leur proximité tonale surtout dans un contexte blues.

La blue note, est une note de passage, et il faut apprendre à la doser. Heureusement, Hohner propose son outil en ligne pour transcrire des solos de guitare en tablatures pour harmonica. Il existe également des tutos pour jouer une dizaine de riffs connus pour se mettre le pied à l’étrier.

La dernière limitation est liée au timbre. Un harmonica diatonique, avec les bends donnera une sorte de « grain » plus authentique à vos solos, là où le PentaHarp sera un peu plus sage, en partie à cause de son accordage, et en partie à cause des limitations techniques du musicien.

Alors verdict à moitié plein ou verdict à moitié vide ?

La question centrale reste : à qui s’adresse cet harmonica ? Un guitariste pourra difficilement jouer d’un harmonica chromatique en jouant de la guitare. Cet harmonica nécessite une main pour déclencher la « tirette », même si il me semble avoir vu des systèmes à pédales. Reste l’harmonica diatonique à placer dans un support autour du cou. Mais faut-il apprendre à jouer d’un autre instrument ?

Avec le PentaHarp, le guitariste pourra facilement jouer un petit solo dans un pont refrain/couplet. Je suis certain qu’avec un peu d’entraînement on peut arriver à de très belles choses.

Mais à mon avis, un musicien ambitieux ferait bien d’apprendre à maitriser un minimum l’instrument dans son accordage natif, avec le système Richter. A priori ça ne me semble pas insurmontable.

Un petit 6/10 sur l’échelle de piments pour le PentaHarp de Hohner. Un peu dur, mais il s’agit d’une moyenne personnelle. Sous-exploité, il risque un 4/10 et entre de bonnes mains, il vaudra 8/10. 

Et juste pour le plaisir, voilà à quoi ressemble un vrai solo, joué par un vrai harmoniciste mêlant chromatique et diatonique :

 

 

Refrettage : « Martin(e) à la campagne »

Après quelques années de sévices, ma Martin OM21C, la « picking machine » vient de passer entre les mains expertes de Lio Maertens Luthier pour un refrettage et un entretien-réglage. Certaines frettes commençaient à être bien creusées. Je l’ai récupérée hier. Le toucher des notes est au top, ça sonne clair et net, grâce à des frettes en acier inoxydable un poil plus hautes.

À première vue l’action est ajustée au poil. Je dois encore un peu réajuster mon jeu à ces nouvelles sensations, mais je suis ravi !

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens (luthier)

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens Luthier

With a little help from my friends !

Cette année pour mon anniversaire, je ne savais quoi désirer. C’est étrange à dire, mais la plupart de mes désirs sont comblés et mon G.A.S.(*) tend à s’estomper. Ce que je désirais avant tout, à part cuisiner plus souvent, c’est de me remettre le pied à l’étrier musicalement. Enfin sortir la tête du sable après cette période de repos forcé et de démotivation créative due au confinement.

J’ai donc organisé une cagnotte pour m’aider à payer des nouvelles frettes à ma Martin. Une manière d’avoir mes amis les plus chers, littéralement sous la main et près de mon coeur. Et le tout, en inoxydable, comme notre amitié.

(*) Wikipedia : G.A.S.  ou Gear Acquisition Syndrome (syndrome d’acquisition de matériel). Le GAS désigne une maladie imaginaire qui pousse un consommateur (par exemple photographe ou musicien) à acheter de manière compulsive du matériel. Les crises de GAS peuvent porter sur tout type de matériel : appareil photo, objectifs, pédales d’effet, amplis ou guitares.

Pourquoi Lio Maertens ?

Un luthier ça se trouve. Pourquoi choisir un luthier qui n’habite pas la porte à côté pour ce job ? Surtout qu’il habite même la porte à côté de juste à côté de la porte d’à côté. En gros, quand après avoir traversé Wellin, tu penses être perdu, c’est la première à gauche. 

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens (luthier)

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens Luthier

On s’était rencontré brièvement lors de sa formation en section lutherie à l’IFAPME de Limal, dont j’ai appris en me rendant hier sur son site qu’il est diplômé avec une grande dis.

Avant tout, il m’avait paru naturellement sympathique. Une guitare c’est comme un enfant, on la confie plus volontiers à quelqu’un qui nous inspire confiance. Et cette confiance était nourrie de nombreux détails, comme le soin apporté au rangement de ses outils, sa passion communicative et sa communication passionnée autour de l’instrument. J’ai apprécié sa fierté sans orgueil quand il communique sur son travail. Et ce petit côté perfectionniste qui parlait au perfectionniste qui dort en moi – celui qui enrage quand un câble est mal roulé.

Mais à vrai dire, l’idée initiale m’est venue en le voyant bosser sur une autre Martin OM21, alors qu’habituellement, il est plutôt dans les guitares électriques, qu’il répare et fabrique. Quand j’ai appris ce weekend qu’en plus il connaissait depuis fort longtemps mon sympathique voisin mitoyen, j’ai été définitivement convaincu que le hasard n’existe pas.

Refrettage, réglage & Co.

Si l’idée d’un refrettage était acquise car nécessaire, le « quand » m’était offert par l’arrêt forcé de la culture, restait à trancher la question du « quoi ».

J’ai toujours trouvé les frettes d’origine de ma Martin un tout petit peu juste pour mon confort de main gauche. Avec un sillet bas, et des frettes mangées par le temps, ça ne faisait qu’empirer. Mais changer un tel paramètre n’est pas anodin, parce que les années de pratique ont développé une micro-mémoire musculaire au niveau des doigts. Allais-je regretter ? C’est loin d’être aussi anecdotique que de changer un tirant de cordes, l’opération est certes réversible mais avec un coût et un délai non-négligeable.

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens (luthier)

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens Luthier

Grâce aux conseils de mon senseï guitariste (Jacques Stotzem) et les recommandations techniques de Lio, mon choix s’est finalement porté sur des frettes un poil plus hautes, en acier inoxydable. J’ai pu apprécier la clarté  de Lio dans ses échanges avec moi : avantages-inconvénients, délais, options et tarifs. J’aime quand les choses sont claires. Une vraie collaboration pour le meilleur résultat possible.

Nouveau sillet pour ma Martin

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens Luthier

Suite au refrettage, le sillet de tête a également dû être remplacé pour s’accommoder de l’ajustement de l’action. C’était évidemment l’occasion idéale pour faire un petit entretien de l’instrument. 

Nouveau sillet pour ma Martin

Nouveau sillet pour ma Martin

Alors, verdict de ce refrettage ?

Alors, ça brille ! Et je ne parle pas que du visuel. Toutes les opérations réalisées à la perfection pour autant que je puisse en juger. Au jugé et au toucher, le manche est une vraie pantoufle (non, ce n’est pas une insulte), c’est lisse et ça glisse. C’est hyper doux et les notes prennent au plus léger appui, ce qui va pas mal m’économiser. 

Le son est net, les accords aussi. La guitare claque. C’est sans doute un détail pour vous, mais toutes les mécaniques ont la même friction à l’accordage, alors qu’avant c’était la foire entre celles qui résistaient un peu et celles qui étaient presque trop faciles à tourner.

Du coup, je me sens tout remotivé à bosser pour être à la hauteur de l’instrument que j’ai dans les mains. Après avoir un peu trop négligé la guitare pendant de longues semaines, puis une semaine au ski, j’avais un peu l’impression d’avoir les mains en béton. Incapables de jouer une truc correct dans l’atelier de Lio. On va réattendrir tout ça. Je vous en dis plus dans quelques jours.

Merci aux amis qui m’ont aidé, merci à Lio pour le bon boulot.

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens (luthier)

Refrettage de ma Martin par Lio Maertens luthier

 

C’est la reprise !

Hier, après deux années de vaches maigres entrecoupées de brèves éclaircies comme le concert à Eupen, c’est la reprise. Je suis ENFIN remonté sur une scène. Bon certes, ce n’était pas un concert, c’est un workshop, mais peu importe, c’est le bonheur.

Un workshop pour la reprise

Un workshop pour la reprise

Et pourtant par moments, je suis passé pas loin de l’annulation et du report. Le Covid contracté mi-janvier m’a laissé avec une grosse fatigue chronique, un léger brouillard mental et un voile sur la voix. Toutes choses qui n’ont pas manqué d’instiller des petits doutes en moi. Mais il faut bien se battre à un moment pour sortir de ce marécage poisseux de négativité toxique, et relancer la dynamique. Alors tant pis si le diesel est froid et n’a pas beaucoup tourné ces deux dernières années. Vive la reprise.

Retour à la « maison » 

Pour y avoir donné cours quelques années, j’ai un vrai coup de coeur pour le Centre culturel de Dison. Même si les têtes changent, il y a toujours cette belle dynamique et cet enthousiasme dans tous les projets. Et un accueil sympa qu’on ressent jusque dans le plus petit mail d’échanges pour de la paperasse administrative ou l’excellent sandwich proposé. 

J’ai retrouvé la petite salle du rez, rue des écoles où j’ai déjà eu le plaisir de donner un workshop sur le fingerpicking, juste avant la pandémie. Quoi de plus logique au fond que de retourner là pour la reprise. Reprendre là où j’ai quitté, en quelque sorte.

Un workshop pour la reprise

Un workshop pour la reprise

Mesures sanitaires, la bonne nouvelle pour la reprise !

Le timing était parfait, puisque les mesures Covid viennent d’être allégées ce vendredi pour les concerts et les évènements culturels. Assis, on a pu se passer du masque et le bar a pu fonctionner normalement au vu de la jauge réduite et de la ventilation adéquate. La soirée a pu jouir d’une convivialité que certains croyaient perdue.

Vous, ici ? 

Le thème du Workshop était « Pimp up your strumming », pimentez vos accompagnements. Mon objectif était de plonger dans ma boite à outils de petites choses à ajouter à ses accompagnements. Ou de jeter un oeil dans le tiroir à épices. Un workshop destiné aux débutants et guitaristes intermédiaires.

A ma plus grande surprise, le public était composé d’une bonne douzaine de « vieux briscards » (j’espère qu’ils me pardonneront le terme) qui fréquentent les ateliers depuis quelques années. J’avais prévenu qu’il y aurait un peu d’enfoncage de portes ouvertes et de rappel de choses simples, mais je me sentais un peu bête de leur expliquer toutes choses qu’ils devaient connaître. Du coup j’ai un peu survolé la première partie de ma présentation, sans doute à tort. Au moment où je me suis dit que j’aurais dû relever d’un gros cran le niveau, ou approfondir plus de morceaus, j’ai vu quelques points d’interrogation s’allumer au-dessus des têtes des débutants. Du coup, j’ai repris quelques points que j’avais sans doute un peu trop abrégés.

Le meilleur moment, c’est toujours l’after !

A la fin de la présentation, on a pu échanger entre musiciens. Donner un petit conseil de ci de là. C’est sans doute le moment que j’ai préféré. Redresser un sol, saupoudrer du sus4, remontrer l’intro de « Norwegian Wood ». C’était également l’occasion de retrouver le contact proche pour échanger des idées et des anecdotes avec des pairs passionnés de musique.

Un workshop pour la reprise

Un workshop pour la reprise

Alors le bilan de cette reprise ?

Je suis en convalescence, le monde est en convalescence. Il faudra encore un peu de temps pour que tout redevienne comme avant. J’aurais peut-être dû enchaîner par quelques morceaux en mode mini-concert, mais d’une part le thème de la soirée n’était pas le fingerpicking, et l’énergie n’était pas encore au top.

Mais que ça fait du bien ! Et maintenant ?
Je vais faire refretter ma guitare. Elle a droit à des chaussures neuves pour la rentrée.