Je suis un fan tardif de Renaud, j’avoue. Le verlan, les idées courtes sous des cheveux longs et le keffieh parfumé au patchouili n’avaient pas trop cours chez moi. Ma maman trouvait Renaud un peu trop vulgaire à son goût. J’ai d’abord découvert Renaud via les cousins. Puis en rencontrant mes potes au kot, je m’y suis plongé, guitare à la main. La teigne, Manu, la blanche, la doudou et j’en passe … et Morgane de toi.
Halala, que de souvenir avec cette chanson … qu’est-ce-qu’on a pu la chanter (ou la massacrer, selon notre degré d’ébriété) avec ma Takeharu devant une bière avec les poteaux.
J’suis morgane de toi, de twaaaaaaa-aaahaaaaa !
En toute amitié, je me permets de reposter cette photo d’archive. J’ai une larme de nostalgie au coin de l’oeil. Ou alors c’est le rire qui me fait plisser les yeux en voyant nos dégaines. Du temps où « le rital » avait des cheveux, moi, le « Dave », quelques kilos en moins et où « le rossé » était moins argenté. On s’est bien améliorés depuis, surtout ma guitare. Ce morceau était un vrai « skète braguette ». (d’ailleurs je pense que ma braguette est skètée sur la photo).
Bref, je me suis rendu compte que je n’avais jamais écrit la tablature de l’intro et du joli petit pont de ma version perso de ce morceau.