Live 2 – le debriefing

Cette semaine, j’ai bien perdu mon temps.

Avant le live j’ai testé 1001 configurations pour diffuser un joli mix via mon iPhone. En mixant la sortie directe de l’ampli avec un micro pour donner un peu d’air au son qui est un peu trop compact sans ça. Sur la table de mixage, le son est à tomber, quasi album-esque. Hélas, une fois passé par l’adaptateur minijack-lightning, il ne reste qu’une bouillie infâme pleine de distorsion et de clipping. Je maudis Apple d’avoir supprimé le connecteur minijack TRRS de leurs téléphones. Tout devient plus compliqué, charger son téléphone en streamant, préécouter le son … 

D’autre part, ce serait sympa si on pouvait avoir indicateur de niveau pour les lives. Allo Facebook ? 

Et en USB ?

Même en utilisant mon enregistreur Zoom H5 comme interface audio USB via l’adaptateur du camera kit d’Apple, je n’ai pas obtenu de résultats satisfaisants, même s’il y a une piste à explorer. Au bout d’un moment j’ai décidé d’arrêter de m’obstiner avec tout ça  et je suis repassé à la version simple avec un microphone Rode Vidoemic ME-L connecté directement sur le port du téléphone. L’important c’est de faire et de partager de la musique. Si je passe tout mon temps à faire un beau son, puis à mal jouer parce que je me suis pris la tête avec ça, je passe à côté de l’essentiel.

La musique, parlons-en !

Ben, je suis plutôt content. « Caravansérail » est très bien passé, et m’a valu plein de commentaires sympas. C’est le morceau qui m’a donné envie de continuer à faire des concerts. La première fois que je l’ai joué en public, il s’est passé un truc. Un vrai trip. Au fil du morceau, l’air est devenu plus dense, le public voyageait avec moi. Les gens sont entrés dans la bulle avec moi. Et à la fin, il y a eu ce quart de seconde d’apesanteur avant les applaudissements. Ca, c’est la vraie drogue du live. Une drogue à accoutumance. 

Evidemment, on ne retrouve pas cette ambiance en vidéo ou en live Facebook, faute du contact organique avec le public. Cela arrive surtout avec les ballades. Si le confinement se prolonge, je ferai peut-être un set spécial avec mes ballades « impressionnistes ».

La musique, parlons-en moins !

« On » me fait remarquer que je parle un peu beaucoup entre les morceaux. Il y a toujours eu débat autour de ce point. J’aime raconter des histoires, en mots et en notes. Je me vois mal enquiller trois morceaux façon groupe de rock avant de demander « Caaa vaaaaa, vous êtes lààààà ? ». Peut-être que le fait d’être « un peu trop à l’aise à la maison » a provoqué un petit relâchement. C’est p’t’être un peu longuet.

Parfois ce temps est nécessaire pour me réaccorder, mais pas toujours. Je vais resserrer les boulons et rééquilibrer « blabla » et « musica ». Faut réfléchir à ses ornières de temps en temps.

Après l’effort, le réconfort 🙂

En tout cas merci pour l’écoute !

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