C’est parfois sincère, mais en 2019 c’est déjà-vu et revu. Et certains s’y prennent très mal pour faire du buzz bidon … et ça commence à se voir. Évidemment, dans un monde où les réseaux sociaux sont rois, il faut savoir jouer avec les codes pour choper du click, des vues et des écoutes . Après on me dira, peu importe si le buzz est là. Mais quel ennui !
Faire monter sur scène un fan qui tient une pancarte et qui joue … super bien, comme par hasard.
Parfois c’est crédible, mais souvent c’est bidon … ça se passe quand même très souvent trop bien pour être le fruit du hasard. Mais pour le public sur place, c’est quand même sympa, C’est peut-être le plus authentique de tous parce qu’il faut quand même assurer une fois sur scène. Après ce genre de buzz à base de vidéos de concert un peu pourries, c’est moyen, même si ça fait rèver les gamins.
Tomber par hasard sur un mec qui joue leur tube dans la rue.
… et qui a un second micro, que « ah ben ça, ça tombe bien » … parfois on a même droit à deux caméras pro et une perche pour le son, allons allons. Là on est
clairement dans l’imposture totale niveau buzz.
Rencontrer le fils/frère/oncle/cousin d’un vieil ami/collègue et chanter avec lui.
Même si pour une raison que j’ignore l’exemple ci-dessous semble très authentique, parce que le plaisir est touchant. Buzz mérité, ou pas ? A vous de juger.
L’artiste connu qui joue incognito dans la rue ou dans le métro.
Bon, c’était sympa de démontrer que le contexte crée aussi l’aura de l’artiste, ou que le public ne saura pas reconnaître un grand violoniste classique si il joue dans le métro. Mais ça aussi, ça commence à faire un peu sketch. Parfois, il ne manque que les lunettes à moustache avec un faux nez.
Cracher sur un groupe ou un artiste connu quand on est au creux de la vague … ou au début de sa promo.
Les disputes entre artistes montées en épingle dans la presse sont saoulantes et ne grandissent personne. Il y a des vrais spécialistes de ça. Pas de lien ici, on ne va pas faire de la pub à un des frères Gallagher non plus.
Et alors, un truc qui m’agace particulièrement : se plaindre d’avoir eu une adolescence artistique difficile, éloignée de la musique, avec des parents qui interdisaient la musique à la maison.
C’est une spécialité des télé-crochets ! Puis lâcher dans la même interview qu’on jouait dix heures par jour de toutes sortes d’instruments et qu’on allait voir des milliers de concerts. Ou comment avoir bouffé de la vache enragée, mais avec les bonnes frites mayonnaise préparées par maman.
Bon, allez, en 2019 on passe à autre chose !