Compte-rendu du stage du Sartay avec Jacques Stotzem

Petit stage le weekend passé avec Jacques Stotzem et Géraldine Jonet. Parallèlement aux programme « officiel » du stage, j’ai pu user (… et abuser) de la gentillesse et de la disponibilité de Jacques pour répondre à mes questionnements à propos de mes enregistrements, de ma guitare, et de la guitare en général. 

J’arrive dans la salle déjà bien remplie de têtes connues et inconnues. Beaucoup de têtes ! En vrai timide agoraphobe, je me faufile dans le fond après un trop discret bonjour collectif. On fera mieux la prochaine fois, hein, Monsieur Mal-élevé !

Le stage commence par le traditionnel briefing … l’objectif de ce stage est d’aborder peu de morceaux, mais d’aller au fond des choses, techniquement et musicalement.IMG_1078

La philosophie, en gros: Apprendre 10 morceaux de plus ne fera pas progresser votre jeu. Apprendre 10 détails techniques sur un seul morceau améliorera votre jeu pour tous vos morceaux.

Ensuite vient la répartition selon les niveaux de jeu.

  • Groupe 1: à la découverte du picking,
  • Groupe 2: développer son jeu en picking,
  • Groupe 3: groupe intermédiaire et avancé, déchiffrage à vitesse posée,
  • Groupe 4, avancés, déchiffrage rapide.
Géraldine Jonet et un de ses groupes

Géraldine Jonet et un de ses groupes

 

L’idée de diviser les intermédiaires et avancés en groupes selon la vitesse de déchiffrage d’un même morceaux est une manière de donner à chacun le choix d’une vitesse de travail qui lui convient. Je suis fatigué, vaguement malade, je me serais volontiers inscrit en débutant 2 🙂

IMG_1085

Jacques Stotzem et un de ses groupes

Au programme: des morceaux traditionnels et des arrangements pour les groupes 1 et 2 (Kansas Blues, Yesterday, Blue Guitar, Sacré bouteille, Blowin in the wind, …). Pour les groupes avancés, « I don’t know where i am going » un arrangement d’un morceau de Rory Gallagher extrait du Catch the Spirit II de Jacques Stotzem, « Un Petit Coin de Paris » une jolie valse-musette qui figurera sans doute un jour sur un CD de Jacques et l’arrangement de « 9 million bicycle in Bejing » joué en surprise à la charmante Katie Melua à la fin d’un concert en Belgique.

Au final, le groupe 3 verra un morceau de plus que le groupe 4, qui aura quant-à-lui abordé des question collatérales (harmonie, son, interprétation) sur quelques passages des morceaux vus. Les groupes 1 et 2 verront plusieurs morceaux supplémentaires, leur soif de tablatures n’étant pas assouvie au terme du premier jour. Ces diversions du briefing initial ont permis à chacun de repartir comblé, tant en quantité qu’en qualité.

Rien à redire sur le catering (vulg. aka in french « la bouffe »). On mange très très bien. Petit pincement à mon petit cœur d’ami de la planète pour la vaisselle jetable, mais l’infrastructure qui nous accueille manque d’un lave-vaisselle et d’un équipement permettant de gérer de manière efficiente la vaisselle de 30 personnes entre les cours.

Les repas et les pauses sont également l’occasion d’échanges entre les participants, tant ceux qui débutent que ceux qui se lancent en concert.

Le samedi soir, un petit concert des stagiaires a lieu, en scène ouverte. Chacun est invité à jouer, quel que soit son niveau. Pas d’exclusive de genre, le picking n’est pas obligatoire. C’est aussi l’occasion de jouer amplifié pour ceux qui n’en ont pas l’habitude.

IMG_1091

Géraldine Jonet en ouverture du concert des stagiaires

Un concert où chacun fera valoir ses dons de guitariste et/ou de showmen, avec d’inénarrables moments de rires. Une occasion de rappeler à chacun que divertir n’est pas qu’une question de bien jouer les bonnes notes avec le bon timing.

un stagiaire live

un stagiaire live

Chaque prestation fera l’objet le lendemain d’un conseil ou d’une appréciation du maître, parfois difficile à entendre, toujours utile.

Personnellement, j’ai encore parfois du mal à me jeter sur une scène pour un ou deux morceaux, après une journée de travail intensif. Un peu fatigué, j’ai joué « 404 rag » et « Sorrow », mes deux dernières compositions.

Jacques clôture le concert avec quelques extraits de Catch the Spirit II et les morceaux du programme, avant d’ouvrir le bar ! Soudain, c’est le drame ! On s’aperçoit qu’on a sauté une ligne et oublié de faire jouer quelqu’un ! Qu’à cela ne tienne, … on referme le bar, et on ré-ouvre la scène.

Après les dernières notes et un verre ou deux, le public devient plus clairsemé. Tout le monde est fatigué (Jacques par sa monumentale tournée de lancement de Catch the Spirit II, et nous par le monumental morceau extrait du même). Demain est une autre journée de travail intensif.

Je rentre, j’hésite un moment à passer boire un verre chez un ami qui fête son anniversaire, mais je ne me sens pas très bien, et la raison l’emporte sur l’envie.

Le lendemain, nous terminons le second morceau au programme, et nous filmons et enregistrons Jacques et Géraldine pour pouvoir travailler nos tablatures avec un support visuel et sonore.

Des chouettes morceaux (abordables, instructifs et plaisants), des chouettes rencontres, des réponses à mes questions, que pourrai-je souhaiter d’autre, … à part remettre ça dés que possible.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.