Compte-rendu du second concert au Señor Duck

Concert au Senor Duck (29/05/11)

Concert au Senor Duck (29/05/11)

Retour sur la scène du Señor Duck, 6 mois plus tard: 2 heures en scène, avec des compositions, quelques reprises, pas mal de primeurs, du ukulele fingerstyle, beaucoup de photos floues, et un enregistrement raté.

Un chouette moment, du pur plaisir guitaristique côté scène !

Ce dimanche, je n’ai pratiquement pas touché ma guitare, à cause d’une légère douleur dans le dos de la main. Je préfère souffrir pour la bonne cause, pendant le live.

Ça commence à devenir sérieux comme déménagement: la guitare, mon ukulele, l’ampli, un case pour les câbles,un pied de micro, un sac avec le matos photo/vidéo/enregistrement audio. Je pense que mon cachet servira à payer un petit diable, même si ma « lovely roadie » se défend bien comme bon petit diable.

En route pour le parking payant. C’est très cher (9 euros pour 5 heures), mais c’est un souci de moins.

Je franchis la porte du Duck pile à l’heure, 20 heures, concert moins 1 heure … Par la fenêtre, je vois le gros fauteuil à l’avant du café, et ça me réjouit. Cette fois-ci, j’ai insisté sur deux points qui m’avaient causé un peu de souci la dernière: le fauteuil doit être bougé de la scène pour me donner de l’espace (pas comme la fois passée), et mon ampli doit être repiqué dans la sono pour couvrir le bruit du bar et servir du son à tout le monde jusqu’au fond de la petite salle ainsi qu’au balcon.

L’accueil est, comme toujours, sympathique.Le « gars qui s’occupe du son » est parti manger un bout, ce qui me laisse le temps de tout installer. Puisque cette fois-ci j’ai du recul sur scène, je prends la place en délimitant un carré avec mon pied de micro. A droite, je laisse un passage … pour l’étage et les toilettes. L’installation est rapide, ma « lovely roadie » m’assiste en gaffant les câbles au sol. Quelques amis et connaissances arrivent, l’occasion de papoter un peu.

On chipote un peu, mais on finit par avoir du son sur la console du bistrot, pas beaucoup, mais ça suffira amplement.

Je prépare et j’installe la caméra et l’enregistreur numérique. Mais comme d’habitude, au moment de démarrer le concert, j’oublie de démarrer l’enregistrement. Un jour, il faudra que je charge quelqu’un de ça, quitte à le payer.

Le set débute (à l’heure) par trois morceaux dynamiques presque rock, histoire de marquer le coup … Lovely roadie, Wicked weasel, Twelve sticks … c’est physique, mais quel plaisir « d’envoyer du bois », ma guitare a faim … ensuite une ballade, Wasted time. Quelques reprises, pour situer la guitare instrumentale dans le temps et parler de Jacques Stotzem. Je capte des regards, des sourires, et quelques épaules qui me tournent le dos en parlant fort. C’est tout de même « moins pire » (comme on dit à Liège) que la fois passée. A la fin de chaque morceaux, je reçois des applaudissements étonnamment nourris, on voit que les amis sont là ! L’ambiance est chaude et moite, et ma guitare se désaccorde pas mal, mais je ne suis pas trop faux, toujours ça de pris. Je passe vraiment un bon moment.

Paradoxalement, les morceaux lents et légers captent plus l’attention et ont l’air d’avoir une meilleure écoute que les morceaux dynamiques. Les fêtards du trouble n’étant pas obligés de hausser la voix, les autres entendent mieux ! Mais aujourd’hui, je m’en fous, je n’ai pas beaucoup de dates, alors je prends mon pied.

Arrive la grande première: jouer du ukulele fingerstyle en public pour la première fois. J’ai sélectionné un ragtime, en medley avec Freight train, baptisé  – Uke rag – et une ballade de ma composition,  – Coquelicot.

Enfin, Caravansérail termine le premier set. J’ai oublié de démarrer l’enregistrement et lovely roadie a oublié de démarrer la vidéo au début du set. C’est sans doute pour cette raison que j’ai bien joué. 🙂 Le 30mm fixe en f1.4 est un objectif lumineux, mais délicat à manipuler pour un novice et 90% des photos sont floues, tant pis.

Je bois un verre, je salue les connaissances, élèves et amis arrivés pendant le premier set. On vend quelques démos. Les personnes qui écoutent ont l’air de passer un bon moment, et c’est tout ce qui compte. J’ai bien envie d’une bière, mais je n’aime pas enfreindre ma règle de ne pas boire avant et pendant les concerts. Ça ne me réussit jamais et il reste encore à jouer.

Le second set commence à nouveau très fort, avec un « Jack in a box » histoire de reprendre la main. Nouvelle primeur dans le second set: le chant des roches, une nouvelle composition pendant laquelle je profite de chaque instant du crescendo.

Viendra un « last steam engine train » de Leo Kottke dont j’aurais aimé garder une trace enregistrée … rapide, net et sans faute alors qu’il tenait plus du TGV que du train à vapeur. Mais, devinez, j’ai oublié d’appuyer sur rec pour le second set aussi.

Vient le dernier morceau, mon arrangement de « Smoke on the water » … moment qu’un mec complètement bourré choisira pour venir m’expliquer sur scène un truc à propos de quartes et de corde de sol. Surpris, dans un premier temps je laisse faire, me disant qu’il va tirer deux notes et s’en aller, mais il veut ma guitare, et ça, ça va pas être possible. Le serveur intervient fermement (Merciiiii … !) et le fâcheux s’en retourne s’asseoir, passablement vexé. Je reprends, m’emmêle dans mon explication sur le « nombre de doigts à mettre lors de l’introduction » ce qui fait rire le public … je peux enfin commencer et finir mon morceau qui remporte un franc succès.

Fin du second set, tout s’est vraiment très bien passé.

On remballe, je touche mon cachet. On boit encore un verre et direction le parking … retour à la maison, libérer le baby-sitter. Je m’offre un whisky bien mérité (juste un petit Glenfiddich 12yrs) et direction le lit. La preuve que tout s’est bien passé: je ne passe pas ma nuit à ressasser mes fautes !

Vivement le prochain concert !

2 Commentaires

    • Hervé sur 30 mai 2011 à 22 h 26 min
    • Répondre

    tout ça pr en venir au fait ke t’as du 12 ans d’age à la maison et ke j’en ai jamais vu la couleur ! 😉

    1. C’est celui des invités ^^

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