Pas grand-chose à raconter pour une fois. Tout s’est bien passé, si ce n’est que la foule n’était pas nombreuse au rendez-vous, ce qui est bien dommage pour la sympathique ASBL. J’espère que la levée de fond ne se transformera pas en perte financière pour eux.
J’ai fait une entrée très (trop ?) discrète et j’ai planqué mon matériel dans un coin pour ne pas gêner le passage et le soundcheck en cours.
Je suis arrivé bien avant l’heure de mon set, parce que j’avais envie d’écouter Quentin Leonard, qui a déjà figuré sur l’affiche de l’un ou l’autre événement dont j’étais aussi, sans que je puisse lui prêter l’oreille plus de quelques instants.
De M à Brel en passant par des airs latinos et des compositions en français, on peut dire qu’il s’est fait plaisir. Mon verdict : une chouette voix, et des compos pleines de peps et d’inventivité.
Le soundcheck est rapide, branchement de l’ampli et réglage en 5 minutes. Le micro crachouille un peu, un faux contact quelque part, mais finalement tout rentre dans l’ordre. Je prends deux mauvaises décisions: mettre ma chemise pour ne pas avoir froid et ne pas jouer trop fort. Résultat, je vais avoir chaud tout le temps et j’aurais envie de monter le son tout le long de mon set, surtout pour les morceaux plus dynamiques où mon mur de basse me manque. Finalement, il vaut mieux jouer trop fort !
Après, je mange un pain-merguez et je bois un verre en discutant avec mon amie Isa que je n’avais plus vue depuis un trop long moment. Un groupe de percussions me succède, la scène paraît toute petite tout à coup avec autant de musiciens et d’instruments… et un gros chien qui dort au milieu.
Je m’en vais peu après le début de leur set, j’ai envie de profiter de mes enfants pour ce dernier week-end des vacances.
Content d’avoir pu me rendre utile à ma façon… avec quelques notes de guitare.