A partir de ce jour, comme l’indique la bannière en bas à droite, le CO2 produit par le fonctionnement de ce site est compensé (via le site CarbonPub).
En terme d’impact environnemental, Internet n’est pas gratuit. Les serveurs internet, stockés dans des hangars réfrigérés pourraient représenter un jour jusqu’à 20% de la consommation d’énergie mondiale. En 2007, pour la première fois, Internet a produit plus de carbone que l’aviation civile. Entre le moment où vous envoyez une requête sur Google et que le résultat s’affiche, une quantité d’énergie équivalente à la production de 6.8 grammes de CO2, soit 170 mètres de jogging. Deux recherches consomment autant d’énergie que le chauffage d’une bonne tasse de café. Seul 0.2 grammes sont imputables à Google, le reste est entre eux et vous. (Ceci est évidemment à mettre en perspective avec le fait qu’un lave-vaiselle économique consomme autant que 5000 recherches). Un tweet ou une visite sur un site produit environ 0.2 grammes de CO2.
En un mois, ce site produit un peu moins de 7 kilos de CO2, ou l’équivalent d’une consommation de 11 kWh.
Au-delà des polémiques et des incertitudes sur les changements climatiques, et leur récupération politicienne ou économique, ce taux de CO2 émis est avant tout un révélateur de consommation d’énergie et une échelle de comparaison. Pour moi il est important dans notre monde moderne de continuer à réfléchir à l’efficience énergétique et à la répartition de la consommation énergétique sur le globe.
A mon niveau, une prise sur cette réalité est de compenser mon CO2. Ce n’est pas une question de bonne conscience ni d’acheter un droit à la pollution. Il s’agit d’une démarche philosophique, pour (me) rappeler que chacun de nos (mes) gestes à un impact (positif, négatif ou un délicat mélange des deux). Il s’agit également d’une démarche éthique, car elle oeuvre notamment à une répartition plus juste des richesses pour l’implantation d’énergies renouvelables et de projets pour l’efficience énergétique sans retard de développement dans les pays du Sud.
Des exemples:
L’achat des crédits carbone permet de produire des combustibles issus du recyclage de bambou et de résidus de bois en remplacement du bois au Brésil. Pour chaque crédit carbone acheté, un foyer amélioré est installé au Sénégal, ce qui réduit considérablement la déforestation du Sahel. Des projets de micro-économie sont également soutenus.
Il s’agit d’une démarche contrôlée, encadrée et validée par divers organismes officiels.
La compensation introduite dépasse largement la consommation de ce seul site (qui ne représente que 0.9% d’un crédit carbone), une manière pour moi de compter large et de couvrir d’une certaine manière mes autres activités sur le net.