Voilà, le rideau est tombé sur l’année 2016. Une année qui aura vu le départ prématuré de pas mal de musiciens talentueux. C’est le moment logique et incontournable pour jeter un œil par dessus mon épaule sur l’année écoulée. Voici le bilan de mon année musicale.
Les chiffres du site pour 2016
Vous avez visité mon site environ 67 mille fois (21k en 2010, 48k en 2011, 68k en 2012, 55k en 2013, 68k en 2014, 55k en 2015). C’est une moyenne de 182 visites par jour et un total d’environ 382 mille visiteurs depuis les débuts du site. Le nombre de visiteurs est intimement lié au nombre de concerts que j’ai sur l’année, ainsi qu’aux rencontres et collaborations dont je parle sur ces pages.
Dans le top 10 des articles les plus lus en 2016, l’apprentissage et la compréhension de l’anatomie de la guitare restent votre première préoccupation. Je constate deux intrus dans la liste. Un article à propos de la théorie complotiste du La à 440 Hz que les nazis nous auraient imposé pour nous dominer, et la page tablature que des robots scrutent pour y « voler » des partitions à agréger.
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- Tabs
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Si on regarde les articles les plus lus depuis la naissance du site, l’antériorité de certains articles bouscule le classement, avec mon plus grand « succès » de tous les temps, le « Pourquoi les chansons durent trois minutes ?« . Reconnaissance suprême, ce billet aura même été plagié. Ensuite, les tests de matos font des scores plus qu’honorables, qu’il s’agisse de tests d’amplis, de microphones ou de caméras comme le test de la caméra Zoom Q8 que j’ai réalisé en partenariat avec Bax.
2016, sera l’année de la vidéo pour moi
Fin 2015 et début 2016, j’ai eu le plaisir de réaliser une série de vidéos pour Jacques Stotzem. Il s’agissait de petits clips pour la promotion de son projet « To Rory – an acoustic tribute to Rory Gallagher ». Ensuite, j’ai filmé et monté quelques extraits de concert, toujours pour la promotion de son CD hommage à Rory Gallagher. Nous avons également fait un petit reportage backstage lors d’un concert de Jacques. J’aurais aimé faire d’autres reportages en backstage, mais le succès est resté modeste.
Conséquence inévitable, j’ai appris énormément de choses à propos de la vidéo sur ce projet. Notamment l’importance de la lumière qui fait vivre ou enterre une séquence filmée. J’ai pu appréhender la différence entre filmer un clip ou assembler des extraits et enregistrer un concert complet en multicaméra. Je comprends aussi que tout le monde triche, on organise des faux lives baignés de lumière, où la télé locale laisse la salle allumée pendant le concert pour avoir de belles images.
Je persiste à vouloir que l’événement musical filmé aille de concert (!) avec le son. Rien ne m’énerve plus que ces vidéos où ce qui se voit sur les instruments n’est pas raccord avec le son. Et dans ce contexte, le ralenti n’est souvent qu’une mascarade.
Dans la foulée, j’ai exploré les possibilités du matos proposé aux musiciens qui souhaitent faire leur promotion, comme les caméras GoPro et la caméras comme la Zoom Q8. Mais je sais que je ne suis pas et ne serai jamais vidéaste. En définitive, ma préoccupation principale reste bien évidemment la musique et je n’ai abordé la question de la vidéo que sous cet angle.
De la vidéo à la biographie
Au cours des échanges pour le tournage et le montage des vidéos, nous avons évoqué la carrière de Jacques Stotzem. Notamment les 25 années passées sur son label actuel et ses 40 ans de carrière. De manière presque logique, la collaboration s’est prolongée par l’écriture du livret biographique accompagnant un CD anniversaire.
J’ai adoré comme tous ces projets de vidéo, d’écriture pour mon site et d’écriture biographiques se sont entremêlés.
Et moi et moi et moi … ?
Avec un peu de mauvaise foi, je pourrais prétendre que le résultat de toutes ces collaborations passionnantes est que la réalisation concrète de mes propres projets a pris un peu de retard. Mais les vraies raisons sont ailleurs. Je n’ai pas réussi à avancer pendant la seconde partie et la fin de l’année où j’étais libre. Mais j’ai engrangé des compétences et des connaissances qui de toute manière me seront utiles en matière de réalisation et de promotion musicale.
J’ai eu quelques concerts sympas. Notamment le concert à l’IfaPME qui m’a permis de rencontrer les sympathiques Paolo Loveri et Nicolas Gaul. Je suis repassé par la case « apprentissage » avec le stage à Virton qui m’a permis de sortir un peu de ma zone de confort en abordant des styles que je pratique moins. J’en ai d’ailleurs profité pour ajouter un des morceaux vus au stage à mon répertoire de duo avec une chanteuse. J’ai joué pour la première fois de ma vie dans un magasin de bricolage, au rayon perceuses.
Fin 2016, j’ai testé mon premier live Facebook, avec des bonnes et des moins bonnes idées.
Je commence l’année 2017 par deux dates bookées en janvier, un projet de pedalboard en cours et des bonnes nouvelles côté collaborations avec Jacques Stotzem, ça s’annonce plutôt bien.