J’ai touché mes premiers droits d’auteur il y a quelques jours. C’est évidemment une bonne nouvelle et une certaine fierté.
J’avoue ne pas comprendre le montant symbolique qui m’est reversé alors que les organisateurs sont ponctionnés d’un montant pas vraiment symbolique pour un spectacle composé à 90% de compositions personnelles.
Sans remettre en cause le principe d’existence de la Sabam, je constate que ce système semble avantageux pour les grosses structures faisant tourner des interprètes. Si je pouvais changer quelques petites choses à son fonctionnement, ce serait:
- en dessous de certains montants, permettre le paiement direct à l’artiste en prélevant uniquement les 12% de frais;
- faire la distinction entre les salles de 0-25 places, 25-50 places, 50-100 places qui sont des conditions de jeu et de rentabilité très différentes (entre 0 et 25 places, on paie déjà plus de 80 euros);
- considérer spécifiquement les situations où un musicien est auteur/compositeur et parfois organisateur (avec les petites salles qui passent en location pour reporter le risque sur les organisateurs, c’est de plus en plus souvent le cas)
Juste ma lettre au père Noël …