Un peu partout dans le monde, Jacques Stotzem fait vibrer le public avec sa guitare (ou fait-il vibrer sa guitare avec le public ?). Dans l’album « The way to go », il nous parlait de cette vie nomade pleine de rencontres qu’il affectionne tant. Forcément, un grand voyageur a des valises pleines de souvenirs et d’émotions glanées sur le chemin. Comme sa guitare a laissé une empreinte dans le sable sur la pochette, chaque endroit où il se produit laisse une trace en lui. Avec « Places we have been » il continue son carnet de voyage. Il partage avec nous les cartes postales des ambiances contrastées qui le touchent au fil de ses pérégrinations.
Mes impressions à l’écoute de « Places we have been »
La plage titulaire de l’album « Places we have been » nous remet sur la route, avec cette nostalgie positive propre à Jacques. « It could last forever » a cette élégante simplicité des ballades stotzemiennes, un moment suspendu dans le temps. Mais pas question de rester immobile bien longtemps, avec « Morgen geht’s weiter ». Un titre qu’on pourrait traduire librement par « demain, on s’y remet ».
Loin de tout on est face à soi-même, nous rappelle Jacques avec la « Nostalgie d’un soir ». La vie en voyage c’est aussi l’immersion dans d’autres cultures et la course poursuite avec le soleil avant de rentrer chez soi pour retrouver ses racines et célébrer le retour sous nos latitudes, « Back to the western sky ».
Je ne sais plus qui a dit « Un artiste qui se trouve se perd, il faut parfois savoir se perdre pour se trouver » … avec « In the middle of nowhere » (sans doute mon morceau préféré en raison de son thème au phrasé limpide et épuré), qui célèbre ces parenthèses bienvenues où on est perdu, pour une fois déconnecté. C’est la même joie de goûter la simplicité et la sérénité qui transpire dans « La tranquillité des jours simples ». Si possible avec une « Vue sur mer ». Délicieux apaisement.
Avec « See you again », la fin de l’album prend une air d’adieu. « Maintenant nous sommes libres, et nous nous reverrons. Mais pas encore, pas encore » disait Juba sur la tombe de Maximus de dans le film Gladiator.
J’ai eu le plaisir de filmer pour lui ce petit trailer pour annoncer la sortie de l’album. Je vous en ai raconté le making-of.
Parlons technique … ou pas
Quand on parle de la technique, c’est en général parce qu’il y a un problème (ou par passion pour le pinaillage). Ici, il n’y a rien à redire, la guitare est superbement servie par une production impeccable. Jacques Stotzem enregistre ses albums lui-même et là-aussi il est passé maître en la matière. C’est peut-être un détail pour vous, mais je trouve les basses très belles. La production s’efface au profit de la musique et de l’émotion et c’est bien ce qu’on attend d’un tel album.
Où trouver les albums de Jacques Stotzem ?
Vous pouvez évidemment l’acheter lors des concerts (l’agenda des concerts se trouve sur son site), mais l’album sera également disponible à partir du 13 septembre dans les magasins suivants :
- MUSIC FRAIPONT VERVIERS
- LIDO MUSIC NAMUR
- JUKE BOX NAMUR
- ART & MUSIC BASTOGNE
- VIDEOSTAR PHILIPEVILLE
- INITIALES CD ATH
- VANSIPPE BINCHE
- JUKEBOX MUSIC ETTERBEEK
- PARC MUSIC ARLON
- FNAC BELGIUM (City2/Toison d’Or/LLN/Liège/Charleroi/Gand/
Antwerpen/Leuven/Wijnegem/ Brugge) - CORA (Rocourt/Chatelineau/La Louvière/Hornu/Woluwé/
Messancy) - TRAFIC (61 magasins en Wallonie)
- MEDIAMARKT