10 morceaux pour faire le tour de ses enceintes

le mur d'enceintes

le mur d’enceintes

Quoi de mieux qu’un petit tour des enceintes avec une liste de dix morceaux choisis et commentés spécialement pour vos oreilles ?

Prenez toujours le fichier sonore dans la meilleure qualité possible – donc pas un vinyl 🙂 Blague dans le coin, méfiez-vous des innombrables éditions et ré-éditions hasardeuses qui ont été plaquées vite et mal sur des CD (ou même des vinyls). SI vous optez pour une version remastérisée pour le digital, n’hésitez pas à comparer avec l’original.

Avec une qualité maximum, volume d’écoute « fort mais raisonnable », vous devez pouvoir tout entendre confortablement sans que rien ne vous paraisse agressif.

Ma liste à moi, parfaitement subjective pour vérifier que tout ronronne et se faire du bien aux oreilles …

  1. Hotel Califorinia – Hell Freezes Over The Eagles : écoutez l’attaque des notes de guitare dans l’intro puis l’arrivée des bongos dans les basses puis les shakers qui doivent rester naturels. La frappe en bord de bongo qui rythme les temps 2 et 4 au long du morceau doit avoir une belle sonorité boisée.
  2. Tom’s Diner – Solitude – Suzanne Vega : (la version (a) capela) écoutez la respiration, les plosives, les sifflantes, et le bruit subtil des lèvres qu’on entend se décoller dans les respirations du phrasé de ce morceau atypique qui a servi comme référence sonore pour définir le format mp3.
  3. Baba O’ Riley – Who’s Next – The Who : un classique des tests d’enceintes, d’abord le mouvement net de gauche à droite dans l’intro qui doit être clairement perceptible, suivi par des instruments à la sonorité naturelle, piano, guitare, et finalement le solo de violon.
  4. Bohemian Rhapsody – Queen : chant a cappella, superposition d’harmonies vocales dont on peut percevoir l’empilement, mélodies délicates au piano, riffs de basse et de guitare, puis un solo avec un son aux harmonies redoutables, une combinaison parfaite avec un léger mouvement de gauche à droite sur toute la durée du morceau, Avez vous déjà entendu les clochettes qui tintent vers 2 minutes.
  5. Wish you where here – Pink Floyd : pour le son de la guitare acoustique, évidemment dans l’intro où l’on entend littéralement les doigts glisser sur le manche, puis la brush filigranes qui habille la suite du morceau. Ayez une oreille attentive à la voix dans l’intro, et son placement dans la pièce.
  6. Nisi Dominus (Psalm 126), R. 608: IV. « Cum dederit » (Andante) – Vivaldi: Stabat Mater, Concerto in G minor, Nisi Dominus – Academy of Ancient Music, Christopher Hogwood & James Bowman : Pour juger de la finesse de reproduction dans le registre grave, tendez également l’oreille aux déformations dans le médium qui ne sonnera pas naturel sur des enceintes colorées, et écoutez le délicat frottement des archets sur les cordes et aux petits bruits de manipulation des instruments audibles de-ci-de-là.
  7. Karama – La désorientée, pt II et pt I – Oriental express – Nara Noïan : pour le son rugueux dans la partie I et le son du piano qui répond à l’Oud mélancolique dans la seconde partie, juste sous la voix qui nous livre un récital de sonorités et d’articulations inhabituelles et charmantes.
  8. Fields of Gold – Catch the Spirit – Jacques Stotzem : juste pour le plaisir de se le réécouter et la finesse de la dynamique de cette guitare, tant dans le jeu que dans le mastering de l’album.
  9. Our Love is easy – My One and Only Thrill – Melody Gardot : pour la délicate articulation de l’instrumentation et de la voix, prêtez de l’attention aux sifflantes qui pousseront les casques audio à la faute
  10. Going to California – Led Zeppelin IV – Led Zeppelin : pour le duo guitare-mandoline et son placement par rapport à la voix, parfois haut perchée.

Bien sur, il manque tout ce qui fait boum boum ou qui se joue les durs avec des guitares dures et du cuir … subjectif on a dit !

A vous de prolonger et compléter cette liste …

Trouver le temps, prendre son temps ou prendre le temps ?

Prendre le temps de s’enregistrer

Quand prendras-tu le temps de faire ton CD ? Le CD c’est pour quand ? Est-ce que ce morceau est sur un CD ? Vous avez un CD à vendre ?

À chaque concert, et parfois sur ma page Facebook, j’y ai droit.

Voir qu’il y a de la demande, c’est évidemment un merveilleux encouragement à continuer mon cheminement dans la musique en franchissant l’étape suivante. C’est également une source de frustration.

 

Le travail est un moyen

Certes avoir un boulot est une source de liberté, car cela donne les moyens d’avancer sereinement. Mais si les moyens ne sont pas le souci majeur, le temps en devient un. Et si j’en manque, ce ne sont pas ces heures qu’on peut grappiller dans une journée de-ci de-là et qui permettent d’accomplir des choses, mais du vrai temps dédié absolument à une activité sans compromission avec d’autres tâches. Car s’enregistrer est une tâche de ce genre. Une tâche exigeante, jalouse de son temps même. D’autant plus frustrant que j’ai le matériel musical et technique nécessaire pour mener cette tâche à bon port.

« Peu importe si on se noie, l’important est de nager dans le bonne direction » – Fahrenheit 451, Ray Bradbury

« Trouver le temps » vs « Prendre le temps ».

Lors d’une formation en gestion, j’ai trébuché sur cette phrase : « On ne trouve pas le temps, on le prend. Chercher du temps, c’est en perdre si on ne met pas en place des mesures fortes pour se libérer ». Le temps nous appartient ou alors il faut se le réapproprier. Cette phrase a résonné en moi, et j’ai décidé de poser les jalons indispensables pour avancer. « Prendre son temps » revêt une nouvelle signification sous cet angle.

Dès le mois de septembre, je réduirai mon temps de travail d’1/5 temps, pour consacrer une bonne partie d’une journée aux enregistrements. L’idée sera de monter le « studio » la veille, pour n’avoir qu’à me préoccuper de jouer et d’enregistrer le lendemain.

J’ai 20 mois devant moi pour réussir. On s’y met en septembre.

Live : Entre chien et loup – au Blues Sphere Bar

Entre chien et loup – live au Blues Sphere Bar

Entre chien et loup est une expression qui peut se comprendre à des niveaux multiples. On l’utilise pour décrire une heure précise de la journée, juste avant la nuit, lorsque la lumière faiblit et qu’il est difficile de faire la différence entre un loup et un chien. Cependant, il n’est pas uniquement question de lumière. Elle illustre également la limite entre le familier, qui nous met à l’aise, et l’inconnu, qui est dangereux. On se trouve sur un seuil incertain entre l’espoir et la peur.

Ce moment précis où au volant de votre voiture vous vous demandez si vous devez allumer vos phares. Vos yeux passant de votre vision diurne à votre vision nocturne, pendant un bref instant le monde semble se décliner en nuances de gris …

L’expression existe déjà au VIIe siècle : Infra horam vespertinam, inter canem et lupum.

Souvent expliqué comme désignant le moment où l’on ne distinguerait pas un chien d’un loup (« L’heure où la lumière décline car on confond alors facilement entre chien et loup ») c’est également là le sens de la phrase latine citée plus haut.

Selon d’autres, l’expression désignerait en fait l’intervalle qui sépare le moment où le chien est placé à la garde du bercail et le moment où le loup profite de l’obscurité qui commence pour aller rôder à l’entour, car c’est l’usage universel des bergers de lâcher le chien ou de le mettre en sentinelle aussitôt que la chute du jour les avertit que le loup ne tardera pas à sortir du bois.

Entre chien et loup - live

Entre chien et loup – live

Duel de cover acoustique #2 : Little Wing – Jimi Hendrix

Little Wing est une chanson écrite par Jimi Hendrix. Elle a été enregistrée en 1967 avec son groupe The Jimi Hendrix Experience et figure sur leur second album, Axis: Bold as Love.

Little Wing : duel Monte Montgomery vs Laurence Juber

Little Wing : duel Monte Montgomery vs Laurence Juber

Une version de Monte Montgomery …

en face nous avons Laurence Juber …