Compte-rendu du concert du 24/10 aux Deux Ours

Concert aux Deux Ours - la photo finish

Concert aux Deux Ours – la photo finish

Rendez-vous à 18h30 aux Deux Ours. C’est tôt pour un concert qui débute à 21h30, surtout avec juste un ukulele et une guitare à brancher, mais si je n’aime pas trop devoir attendre, je déteste encore plus me dépêcher.

Le fait que je puisse faire un soundcheck en 20 minutes ne signifie pas que je trouve ça confortable. Et ça me donnera le temps d’installer mes caméras. Pour une fois, je joue à deux pas de chez moi et j’arrive en même temps que Fred Maquet, le taulier des Deux Ours.

Je décharge l’auto, directement sur l’arrière de la scène. J’en profite pour visiter les lieux, la scène, le container bar, la loge en mezzanine du futur foyer d’artistes. Fred me raconte ce qui est déjà fait, et ce que sera le lieu au final., c’est un musicien et un passionné de musique et ça se ressent dans les détails auxquels il a pensé en élaborant la formule des Deux Ours.

Concert au Deux Ours - wall of fame

Concert aux Deux Ours – wall of fame

L’ambiance Deux Ours n’a pas souffert du récent déménagement, tout est là, la déco grand-mère, et surtout l’atmosphère chaleureuse. En fait, c’est même mieux, la scène est plus large et mieux placée, lumières et son sont améliorés et il y a un vrai bar. Comme les fous qu’ils sont, l’équipe des Deux Ours est partie en emportant les murs de l’ancien repère-repaire. Sur le puzzle géant en planches de bois brut je retrouve ma signature non loin de celle de Jacques Stotzem, un peu plus loin Seesayle, Daan, M’sieur13 et d’autres noms de la sphère musicale liégeoise ou plus lointaine.

Après une carte blanche pour David Bartholomé de Sharko, je suis le second à fouler les planches du nouveau lieu.

J’installe 3 caméras. Une vue arrière, une latérale gauche et une latérale droite. Sans ma Lovely Roadie, difficile de savoir si les cadrages sont bons, mais de toute façon, la vidéo est toujours secondaire, mon boulot à moi, c’est le moment live du concert. Il y a deux pieds de micro sur la scène, un seul fera l’affaire, je vire l’autre. Comme d’habitude, ce sera la voix directement à la console, les deux instruments directement dans l’ampli et puis la sortie prémixée de l’ampli vers la console. Un des subwoofers posé sur la scène faut un méchant larsen, on chipote un peu avant de le descendre de la scène.

Concert au Deux Ours - fin du soundcheck

Concert aux Deux Ours – fin du soundcheck

Entretemps ma pizza arrive, une jambon 4 fromages. J’ai hésité avec quelque chose de plus exotique, mais j’ai dans l’idée d’en manger une moitié avant, l’autre après le concert, histoire de rester léger et alerte. Autant prendre une pizza qui sera mangeable même froide.

Concert aux Deux Ours - backstage

Concert aux Deux Ours – backstage

Malgré une grosse promotion sur les réseaux sociaux, je suis toujours inquiet de savoir si le public répondra présent. Mais les gens arrivent peu à peu et s’installent en s’amusant à tester tabourets et fauteuils dépareillés. J’en profite pour m’éclipser dans la loge en mezzanine pour m’accorder et m’échauffer un peu et surtout me concentrer. Avoir un endroit calme en backstage, c’est fou ce que ça fait du bien.

Je redescends dans la salle pour boire un coup, et je suis accueilli par un gros « boum ». Le pied de micro vient de lâcher. De toute évidence, j’ai misé sur le mauvais cheval. Je le remplace par son jumeau, mais l’opération est un peu compliquée par le fait que j’ai fixé une des caméras GoPro sur la perche. Pas de raison de s’énerver, je ne joue que dans une bonne demi-heure.

Je retourne me chauffer un peu les doigts. Il fait agréablement frais dans la loge, j’espère que le passage sous les projecteurs ne désaccordera pas trop ma guitare. Pour la première fois depuis longtemps, ce sont des bons vieux canister chromés qui font éclairage et radiateur. Ca me change des projecteurs à led qu’on croise partout. Il fait chaud sur la scène. Je dépose ma guitare sur son pied, pour qu’elle prenne un peu la température de la place. J’en profite pour réaccorder le ukulélé.

Fred me lance, et c’est parti pour un premier set, dont je suis plutôt content. Variété, équilibre, concentration, mon ressenti est bon. Les balades, comme Entre chien et loup, sont écoutées et appréciées, c’est agréable de jouer dans un lieu où les gens viennent pour écouter la musique. J’ai également mis deux instrumentaux au ukulele dans le set. Je termine mon premier set par Caravansérail dans cette belle ambiance clair-obscur, sous les regards attentifs d’un public à l’écoute. J’aime bien terminer mon premier set par ce morceau, parce qu’il crée une ambiance particulière et que je ne sais jamais trop quoi jouer juste après.

Concert aux Deux Ours - (photo : F. Leurquin‎)

Concert aux Deux Ours – (photo : F. Leurquin‎)

Concert aux Deux Ours - Fred est dans la place

Concert aux Deux Ours – Fred est dans la place

Je profite de la pause boire un grand coup, la pizza était bonne, mais un poil trop salée à mon goût (le chirurgien cardiaque du coin doit faire des bonnes affaires). Ce n’était pas salé au point d’être gênant, mais je mange très peu salé en général.

Le second set commence par un inédit, une pièce dynamique qui n’a pas encore de titre. J’ai l’impression d’avoir mal géré mon break, j’aurais du boire plus à la pause, voire m’isoler un peu avant de reprendre.

Après quelques chansons accompagnées au ukulele, la soif se tourne en une impression de déshydratation qui devient un peu obsédante. Difficile de boire plus qu’une gorgée ou deux entre deux morceaux. Je me vois mal « affonner » mon grand verre « d’ewe » comme un « savadje » et « gletter » partout (les Wallons comprendront cette phrase). J’aurais peut-être dû, j’en oublie le début de mon morceau « Our Song ». Le mur blanc dans la tête, impossible de trouver le troisième accord. C’est un comble, d’autant que c’est un des morceaux que je répète le plus ces temps-ci, pour l’enregistrer. Bref, mieux vaut en rire, je passe au morceau suivant.

Je termine le second set par un medley « Aint she sweet – Muppet Show Theme – Sweet Georgia Brown – Lady Madonna » suivi par mon arrangement sauce perso de Smoke on the Water.

Concert aux Deux Ours - wall of fame II

Concert aux Deux Ours – wall of fame II

Et enfin, voici venu l’instant de ma petite bière d’après concert. Aujourd’hui je me fais plaisir, un coca, mais aussi un Jack Daniel’s (dans deux verres). Un coca à part pour la soif, pour pouvoir savourer mon Jack.

Ensuite, vient la traditionnelle séance de signature sur les nouvelles planches. Je suis le premier à poser mon nom !

La première fois, pris de court, j’avais dessiné une guitare « à la Stotzem ». Quel manque d’originalité ! Vu qu’elle n’avait que 4 mécaniques on dira, avec un peu de mauvaise foi que c’était un ukulele. Mais, dorénavant mon « logo/paraphe » que j’ai décidé d’utiliser pour ma com figurera en bonne place.

A part la gestion physique du second set, je suis content de ma soirée. Il est temps de démonter et de ranger instruments et caméras. Je suis curieux de voir si le matériel vidéo sera exploitable.

Une dernière photo devant le nouveau logo des Deux Ours, pour poster sur Instagram et les autres réseaux sociaux avant de rentrer débriefer la soirée avec ma Lovely roadie.

Concert aux Deux Ours - la photo finish

Concert aux Deux Ours – la photo finish

Grand merci à Fred et son équipe pour l’accueil et la belle soirée.

Dans les starting-blocs pour les Deux Ours !

Le nouveau Deux Ours est à la fois taverne, repaire d’ours, café-concert, taverne rock’n’roll, résidence d’artiste. Une déco de grand-mère déjàntée pour un projet qui a la tête sur les épaules et qui trace la roots !

La presse en parle, et moi j’y joue ce soir :

Révouverture des Deux Ours

Révouverture des Deux Ours

Réouverture des Deux Ours

Réouverture des Deux Ours

 

C’est quoi encore les dimensions d’un thumbnail YouTube ?

Cette question fait partie des questions que mes amis musiciens réseaux-socialement actifs me posent régulièrement. Comme j’ai une mémoire de poisson rouge dans ce domaine aussi, je vérifie toujours rapidement sur le net. Voici quelques outils pour toujours pouvoir faire le point sur la question et publier rapidement et efficacement vos créations et vos photos promotionnelles sur Internet.

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Utiliser les bonnes dimensions, un sujet pas anodin du tout …

Le sujet n’est pas anodin. Une tête ou un texte tronqués involontairement, une image crapouillote parce que redimensionnée automatiquement à la truelle sont les prix de la négligence dans ce domaine.

Beaucoup de sites proposent cette information, vérifiez tout de même si le site est à jour. Ces dimensions changent très régulièrement lors des mises à jour des interfaces des réseaux sociaux. Je n’ai pas vérifié les dimensions données par  l’image d’illustration, en effet, je me sers maintenant de l’éditeur en ligne mentionné plus bas.

Tout d’abord, cette infographie mise à jour pour 2018 de Sproutsocial.com tient à jour les dimensions les plus courantes des images, vignettes et posts des réseaux sociaux. On y trouve les dimensions recommandées, les formats préférées et les tailles maximum pour les réseaux suivants Twitter, Facebook, Google+, Pinterest, LinkedIn, YouTube, Instagram et Tumblr .

Une page à mettre dans vos favoris. L’avantage est que vous n’avez besoin de vous enregistrer nulle part pour accéder à cette resource, un point positif pour ceux qui n’aiment pas s’inscrire et donner nom et adresse e-mail un peu partout sur le web.

Pour ceux qui ne reculent pas devant le fait de s’identifier il existe un plugin pour Photoshop CS 5+ chez MadebySource.

Pour moi le plus performant est sans doute Canva. Une fois inscrit, vous avez accès à une bibliothèque vous proposant des éléments graphiques gratuits (et certains payants), mais il offre surtout la possibilité de créer en ligne du contenu aux dimensions requises par les réseaux sociaux, en uploadant vos photos et en y ajoutant des textes aux lettrages modernes très pro (ou pas, selon vos goûts). Il affiche directement sur votre écran le résultat de votre création, y compris les zones masquées par votre image de profil ou les boutons d’interface, ce qui vous permet d’organiser votre visuel pour éviter les collisions visuelles.

N’hésitez pas à citer d’autres sources dans les commentaires !

Le support Dunlop 65 Neck Cradle, gadget ou pas ?

Support Dunlop 65 Neck Cradle

Support Dunlop 65 Neck Cradle

Qu’est ce qu’un cradle ? Rassurez-vous, ce n’est rien de sale. C’est un berceau, une sorte de support. La traduction idéale pour moi serait de dire qu’il s’agit d’un sabot, au sens d’un dispositif permettant d’immobiliser mécaniquement un objet mobile.

Dans le cas qui m’occupe, il s’agit d’immobiliser ma guitare pendant que j’effectue des réglages, de l’entretien ou un changement de cordes. Posée sur le dos ou sur la table, elle n’est pas très stable, et j’ai toujours besoin d’une main pour l’immobiliser.

Support de type "Bunny ears bean bag"

Support de type « Bunny ears bean bag »

J’ai regardé du côté des solutions de fabrication maison, le célèbre DIY, et même du côté des articles de chasse avec ces « bunny ears bean bags » – littéralement sac de petits pois avec des oreilles de lapin.

Mais les armes étant moins répandues chez nous, cet objet était difficile à trouver et pour tout dire un peu cher, en raison de la noblesse des matériaux utilisés. Il existait bien des variantes de ces sacs en nylon, mais la surface rugueuse, destinée à supporter le canon d’un fusil me faisait craindre des traces sur le vernis.

Support Planet Waves - Headstand

Support Planet Waves – Headstand

Du côté des fabricants de matos pour guitare, on trouve le petit support pliant de chez Planet Waves qui sert … à rien en fait … ou à pas grand-chose. Il est trop léger, un peu trop haut et plutôt instable. La guitare bascule facilement dés qu’un mouvement latéral est appliqué à la guitare. Il a l’avantage de ses défauts, sa petite taille et sa légèreté permettent de l’emporter facilement.

Support Rock'n'roller Stewmac

Support Rock’n’roller Stewmac

Mon support préféré est le Rock’n’roller de chez Stewmac, Classe, élégance et matériaux naturels et un ingénieux système de blocage par bascule. Mais les commandes chez Stewmac sont toujours frappées de vilaines taxes d’importation, à mon grand regret, sinon j’irais me perdre dans cette caverne d’Ali Baba pour amateur de mécanique guitaristique.

Un candidat très sérieux et facile à dénicher est le Dunlop 64 Neck Cradle ou « maintenance station ». J’ai opté pour ce support rotatif qui s’équilibre en se bloquant dans l’axe du manche posé dans une encoche recouverte d’une mousse antidérapante, et antichoc.

Support Dunlop 65 Neck Cradle

Support Dunlop 65 Neck Cradle

Un support simple, sobre et fabriqué avec des plastiques de qualité.

Passé le côté intuitivement décevant d’un support en plastique, j’ai fait deux découvertes agréables en le déballant. Premièrement, le pied a un bord surélevé qui permet de poser des petites pièces (chevilles et vis) qu’on ne veut pas perdre. Ensuite, en retournant complètement le support, une deuxième surface plane permet de poser le manche côté cordes en le maintenant en position stable.

Support Dunlop 65 Neck Cradle

Support Dunlop 65 Neck Cradle

Pour ce qui est du fonctionnement, c’est comme l’oeuf de Colomb, il suffisait d’y penser. La guitare se pose, le support bascule pour en épouser l’angle parfaitement, et plus rien ne bouge.

On peut lustrer énergiquement la caisse et le manche, limer une frette sans craindre de basculer et sans devoir sacrifier une main pour tenir la guitare.

Faute d’un établi dédié ou d’une mallette de guitar tech avec station de travail – un peu hors de prix et de propos pour mon modeste usage, voilà de quoi bosser confortablement.

Support Dunlop 65 Neck Cradle

Support Dunlop 65 Neck Cradle

Est-ce indispensable ? Ca dépend. Personnellement, j’aime travailler avec un certain confort. Ma Lovely Roadie pensera sûrement que c’est un gadget parfaitement inutile. Est-ce efficace ? Oui ! Est-ce utile ? Oui !

A vous de voir !