Wiretap Riff Recorder – la pédale bloc-notes

La boite à gadgets a fait Meuh ! Trop souvent on joue, on tombe sur des idées sympa dans un fugace instant d’inspiration, et puis c’est l’amnésie. Impossible de se souvenir. Je découvre à l’instant que TC Electronic présente une pédale qui est peut-être la solution à ce problème. La fonction de cette pédale est d’enregistrer vos meilleurs riffs. Le Wiretap Riff Recorder permet d’enregistrer jusqu’à huit heures en qualité CD.

TC Electronic Wiretap Riff Recorder - le bloc-notes en format pédale

TC Electronic Wiretap Riff Recorder – le bloc-notes en format pédale

Comme la pédale enregistre vos idées géniales, mais aussi toutes les autres, elle peut se synchroniser avec votre smartphone pour cataloguer, nommer et partager vos idées créatives.

Je pense que l’utilisation se passe de longues explications. On branche, on presse le bouton et on crée. Une fois terminé on peut écouter depuis la pédale, les boutons sont assez clairs. Ou alors on synchronise avec son smartphone pour classer et trier ce qu’on vient de produire.

L’application (gratuite) pour Android ou iOS permet d’écouter, de cataloguer, d’assigner des catégories, de nommer et de partager des riffs. Détail amusant, l’application donne automatiquement un nom aléatoire à chaque prise, pour éviter la succession de noms du genre Track1, Track2 ou Unnamed1, etc. L’application est également un enregistreur indépendant qui permet d’ajouter ce que vous captez à l’aide de votre smartphone si vous n’êtes pas connectés.

L’enregistrement se fait 24-bit à 44.1khz. L’alimentation se fait via un adaptateur (la petite taille de la pédale ne permet pas d’y loger une batterie.

La vidéo de présentation officielle :

L’idée me semble bien sympathique en tout cas et mériterait un petit test. – Hey TC Electronics, want me to test it here ? 🙂

Ce n’est pas un looper !

Sur l’échelle de piments cette idée excitante vaut bien un 7/10 (sans doute plus si elle tient tout ce qu’elle promet même avec une guitare acoustique).

Piments7-10

Le micro-casque t.bone HC-444 TWS

J’étais tellement pris par mes tests de caméra que j’ai omis de vous présenter le petit nouveau dans mon écurie de matos: le micro-casque t.bone HC-444 TWS.

Lors des spectacles Contes & Guitare, j’ai souvent constaté que le micro sur pied dont je me servais pour parler (beaucoup) et chanter (un peu) avait tendance à me fixer dans un coin de la scène. Surtout devant un jeune public, j’avais envie d’une plus grande liberté d’action et d’interaction.

Micro-casque t.bone HC 444 TWS

Micro-casque t.bone HC 444 TWS

Pour une trentaine d’euros, le micro-casque t.bone HC-444 TWS offre un micro de type electret cardioïde avec un connecteur mini-XLR et un pare-vent. Le micro m’a fait bonne impression au déballage. La finition est impeccable, l’ajustement et la finition des divers éléments ne m’a inspiré ni crainte, ni reproche et le cable souple n’a pas l’air fragile ou cassant à la manipulation.

Pour son prix, il est bien réputé pour la parole et pourra supporter le chant, ce qui, compte tenu de l’usage auquel je le destine, est parfait. Avec un usage aussi occasionnel, je ne compte pas investir dans un système sans-fil dans un premier temps (comprenez: j’attends les cachets des futurs spectacles pour investir). Je compte aussi pouvoir l’utiliser pour des configurations d’enregistrement de prise de parole ou de commentaires audio.

J’ai choisi un connecteur mini-XLR, pour ne pas m’embarquer dans la java des connecteurs propriétaires. Mon plan était de l’utiliser avec un adaptateur mini-XLR-XLR directement dans la table de mixage.

Ce casque nécessite une alimentation fantôme et j’ai été décontenancé lors de mon premier essai. Impossible d’en sortir le moindre son, malgré un adaptateur mini-XLR vers XLR et une alimentation à 48 Volts. J’ai mis un moment à comprendre que ce type de casque est fait pour fonctionner sur des appareils délivrant seulement quelques Volts d’alimentation. J’ai donc dû lui adjoindre un adaptateur d’alimentation ce qui a doublé la facture finale pour mon plus grand déplaisir. L’adaptateur présente un clip pour la ceinture, c’est un point positif, mais voilà un point qui mériterait d’être mieux documenté.

A l’usage, le casque est agréable, même avec mes lunettes, à condition de passer du temps à l’ajuster. Un bandeau élastique ajustable avec un velcro permet de bien ajuster le micro sur la tête. L’arceau ne faisant qu’un avec le microphone, les bruits de manipulation sont très présents, une fois ouvert, il vaut mieux ne plus toucher à rien. Je le place le long de mon maxillaire inférieur droit, pour bien capter la voix sans être dans le chemin de ma respiration. J’avais peur d’une grande sensibilité aux plosives et aux nasales, mais je les trouve plutôt bien maitrisées.

Test casque-audio t.bone HC-444-TWS

Test casque-audio t.bone HC-444-TWS

 

J’ai une voix assez grave et chaude qui n’est pas trahie par le microphone. Une petit filtre coupe bas vers les 110 Hz, et un peu d’air plus haut dans le spectre avec une petite bosse dans les 2 à 2.5 KHz ne feraient sans doute pas de mal, mais j’ai décidé de livrer la prise brute.

Le microphone se montre sensible au Larssen, il convient de bien penser son placement par rapport à la sono.

 

 

 

« Pourquoi pas » jouer dans le Carré ?

Les concerts se suivent et ne se ressemblent pas. Hier soir, ma femme et moi sommes sortis pour un concert au « Pourquoi pas » dans le Carré à Liège. Rien ne change, même si c’était sûrement mieux avant, le Carré reste un alignement de cafés un peu déglinguos dégueulant des décibels sur quelques jeunes attroupés sur les marches de l’entrée.

Pour moi c’est presque un pèlerinage à l’endroit qui m’a vu dilapider le précieux temps de ma jeunesse de la manière la plus plaisante qui soit : boire des pintes avec des amis en faisant un peu le fou-fou avec des filles (Note : beaucoup plus de pintes et d’amis que de filles). Le temps ne faisant rien à l’affaire, le « Pourquoi pas », que j’ai connu sous l’appellation « Trois Frères » fait un peu peine à voir, même si il n’a jamais été l’endroit le plus impeccable du monde, un peu de rénovation ne ferait pas de mal.

Pourquoi Pas - l'affiche

Pourquoi Pas – l’affiche

La soirée s’annonce sympa, « me myself and I » à 21h30, les Last Night Session puis les Kash Flowz pour finir. J’ai rendez-vous vers 21 heures pour un soundcheck rapide avant de jouer. Du moins, ça c’est la théorie…

En pratique, personne n’a encore fait de soundcheck et la batterie n’est pas encore montée. C’est sympa que personne s’énerve là-dessus, j’en connais d’autres qui …

Le Pourquoi Pas - montage

Le Pourquoi Pas – montage

Pendant que Didier, notre organisateur, dit Becky s’affaire, on boit quelques bières. Les Last Night Session jamment un peu au coin du bar pour passer le temps.

Le Pourquoi pas - Last Night Session

Le Pourquoi pas – Last Night Session

Je suis content que ma Lovely roadie soit là, j’aime beaucoup quand elle vient au concert. Elle prend son quart aux entrées. Des bières, des musiciens, de la musique des amis et ma lovely roadie, quoiqu’il advienne, pour moi la soirée est déjà réussie.

Je jette un œil sur les réseaux sociaux, comme d’habitude beaucoup d’intérêt et de messages de sympathie, quelques-uns s’excusent de ne pas venir. Sur Instagram la photo de mon matos prise le matin « cartonne » (oui, je vois ricaner les Instagrammeuses qui font 500+ likes avec un ongle peint ou quelques cm carrés de peau, mais moi je n’ai pas l’habitude, voilà).

Le Pourquoi Pas - mon matos

Le Pourquoi Pas – mon matos

La scène est enfin libérée et je peux m’installer, le réseau électrique est dans le même état que le bâtiment, et les masses repissent de partout dans l’enchevêtrement de multiprises. On peine un peu à trouver un son propre sans buzz (note to self penser à tester la sortie DI de mon ampli). L’éclairage est un peu en mode tout au néon blafard ou rien (mais en couleur et en mouvement). Le peu de lumière me gêne un peu, mais surtout regarder cette spirale de points lumineux me donne un peu le tournis. Je joue « Have a beer », what else ?

On se concentre et on attend la petite lumière d’appoint que quelqu’un est parti chercher. Après le second morceau, ça va mieux.

Le Pourquoi pas - David van Lochem

Le Pourquoi pas – David van Lochem

En tout cas, de ce que j’entends depuis la scène, le public est enthousiaste. Vu l’heure de retard accumulée, j’écourte mon set avec l’un ou l’autre regret pour des morceaux que j’avais envie de jouer.

Pour un des morceaux, j’ai droit à un accompagnement des Last Night Sessions (que je m’obstine à appeler les Late Night Session, allez savoir pourquoi). Un morceau « guitare – chant en yaourt – cajon ». Surprenant, mais ça le fait. Le cajon m’accompagne encore pour Wicked weasel.

Le Pourquoi Pas - guitar - Yaourt - cajon

Le Pourquoi Pas – guitar – yaourt – cajon

Mon set fini, je débarrasse le plancher pour laisser la place au Late Last Night Session. Petit set bien fun avec un titre « My name is Geoffrey » qui a son petit potentiel festif tubesque, si j’en crois l’enthousiasme des fans présents.

Le Pourquoi Pas - Last Night Session

Le Pourquoi Pas – Last Night Session

On écluse nos tickets boissons. J’avoue, je kiffe un peu ce petit parfum de nostalgie. Me retrouver là à chanter et bouger, une bière à la main en tenant une jolie fille par la taille, baigné dans le parfum de ses cheveux roux. C’est empreint d’une nostalgie plus douce qu’amère, contrairement à ma bière.

Le Pourquoi Pas - The Kash Flowz

Le Pourquoi Pas – The Kash Flowz

Finalement ce sont les Kash Flowz qui sortent l’artillerie plus lourde pour finir la soirée. J’aime beaucoup leur énergie, je serais bien resté mais le compteur du parking tourne et le babysitter dort dans le canapé. Il est temps de retourner vers la voiture. On fera le petit débriefing entre amoureux devant une assiette de pâtes.

Merci Becky pour l’invitation, c’est quand tu veux 🙂

Smartphone et musique : 10 bonnes raisons

Malgré tout le mal qu’on peut penser du smartphone et de l’aspect chronophage d’être connecté en permanence à Internet, il existe d’excellentes raisons pour un musicien d’en posséder un. Si, au delà de l’aspect gadget technologique, on considère qu’il s’agit avant tout d’un outil de travail, la perspective change quelque peu, et on peut même considérer cet achat comme un investissement.

UN smartphone pour le musicien, outil ou gadget ?

Un smartphone pour le musicien, outil ou gadget ?

On peut percevoir son smartphone comme un couteau suisse de la communication avec un téléphone, un annuaire, un agenda, un enregistreur, un bloc-notes, un appareil photo, une caméra vidéo et un client mail et internet.

Le smartphone est un téléphone. Merci pour ce rappel, Captain Obvious !

Le smartphone est un téléphone. Merci pour ce rappel, Captain Obvious !

Première bonne raison, le smartphone est un téléphone

Être disponible et joignable est une nécessité vitale pour un musicien. Dans le milieu de la musique vous êtes amenés à communiquer et vous organiser avec de nombreuses personnes. Organisateurs, autres membres d’un groupe, techniciens, élèves et parents d’élèves, autant de personnes que vous aurez besoin de contacter ou qui souhaiteront vous contacter.

Votre smartphone permet également d’envoyer et de répondre aux textos qui arrivent pendant le soundcheck demandant à quelle heure commence le concert et comment trouver la salle.

Le smartphone permet d’envoyer des emails

Un smartphone vous permettra de faire suivre un coup de téléphone d’un mail. Si l’organisateur vous demande une photo haute-résolution pour son affiche, ou une courte biographie, nul besoin de repasser par la maison et de démarrer l’ordinateur pour lui faire parvenir ce qu’il demande (à condition de l’avoir à disposition quelque part, par exemple sur votre site). Parfois la différence entre une date et pas de date tient dans votre temps de réaction.

Le smartphone permet de gérer son agenda et ses contacts partout

Savoir si on est libre à « telle date », retrouver les coordonnées d’un ami musicien pour lui envoyer un élève de sa région pour des cours, conserver les coordonnées des organisateurs pour organiser de futures dates, autant de bonnes raisons pour ne pas se séparer de son carnet d’adresse et de son agenda. Et en synchronisant avec ses applications de bureau, pas besoin de craindre de tout perdre en cas de perte ou de vol.

Le smartphone est un (parfois très bon) appareil photo connecté à Internet

Un petit selfie à la fin du soundcheck ou depuis la scène, un souvenir du chill-out en backstage, un petit teaser depuis le studio ou le tournage de votre clip ? Pour garder une trace de votre actualité et la communiquer vers vos fans, rien de plus simple que de prendre une photo pour la partager d’un geste vers votre compte Facebook, Twitter ou Instagram. Pour un smartphone récent, la qualité sera plus que suffisante et vous pourrez vous en servir pour construire votre image en ligne.

Le smartphone est une caméra vidéo HD connectée à Internet

Un petit snap avant le concert, un extrait d’une répétition, un teaser depuis le studio ou le tournage de votre clip ? Comme pour les photos, rien de plus simple que de filmer un petit clip pour le publier d’un geste sur Snapchat, YouTube, Instagram, Twitter ou Facebook, pour donner à vos fans un aperçu de votre univers visuel et musical.

Le smartphone est un GPS

Vérifier où un concert a lieu pour évaluer vos frais de déplacement et votre temps de trajet ? Perdu sur le trajet pour aller à la salle de concert ?  Ouvrez le mail de l’organisateur pour retrouver l’adresse, et vérifiez le trajet et la durée du trajet depuis votre téléphone.

Le smartphone a accès à un catalogue musical infini

Quel que soit votre besoin d’écouter de la musique, le smartphone vous permettra d’écouter presque tout ce que vous voulez, où vous le voulez, que ce soit récréatif, pour puiser de l’inspiration ou découvrir le travail d’autres artistes. Il vous permettra avec l’application adéquate d’identifier une musique qui passe à la radio ou lors d’une soirée et il vous permettra également de vérifier vos masterings dans les conditions d’écoute de la plupart des consommateurs de musique.

Le smartphone vous permet de rester connecté avec votre présence web

Un changement de date ou d’horaire, une communication urgente à vos fans ? Répondre à une question ou un commentaire sur votre page Facebook pendant un déplacement ? Tout cela devient possible avec un smartphone.

Le smartphone est connecté à Internet

Un doute sur la date de naissance de votre idole, sur l’auteur original de la reprise que vous allez jouer ce soir ? Envie de trouver une grille d’accords ou les paroles d’une chansons ? Envie d’en savoir plus pour pouvoir dire un mot sur le groupe qui vous succède sur scène ce soir ? Tout cela et bien plus se trouve sur Internet en quelques clics.

Le smartphone est une mine d’applications qui peuvent vous faciliter la vie de musicien

Métronome, accordeur, référence de théorie musicale, organisateur de setlists, bloc-notes, enregistreur nomade.

Avec toutes ces fonctions, le smartphone vous permet d’être à la fois community manager, tourneur, jukebox, agent, bookeur, bloc-notes audio, photographe officiel et vidéaste de backstage depuis la poche de votre jeans.

Ca vaut la peine d’investir un peu, non ?