Shure SE215 CL : premier prix en monitoring in-ear

Inutile de présenter la marque Shure dont les microphones SM58 et SM57 entre autres sont présents sur tant de scènes. Solides, abordables et bien conçus, ces microphones permettent de poser un pied sur les premières marches vers le matériel pro. Logiquement, les écouteurs intra-auriculaires SE215 ont la même cible et sont le premier prix en monitoring intra-auriculaire.

Le monitoring in ear (IEM)

Le monitoring in-ear (IEM) n’est arrivé que récemment dans le monde musical. Il a été introduit à la fin des années 80 par l’ingénieur Chris Lindop pour Stevie Wonder. Comme toute nouvelle technologie, il est devenu peu à peu abordable. Son arrivée a changé la vie des musiciens sur scène et en répetition.

Les avantages du monitoring in-ear (ou IEM) sont nombreux :

  • contrôle individualisé du volume
  • contrôle individualisé du mix de retour
  • possibilité de recevoir un « click » en live
  • son fiable et constant à tout endroit de la scène
  • son retour constant concert après concert
  • liberté de mouvement (surtout pour les solutions sans-fil)
  • plus besoin de moniteurs de retours en avant-scène
  • protection des oreilles contre les niveaux sonores élevés

Il existe des intras dans toutes les gammes de prix, depuis le générique jusqu’aux inserts sur mesure. Tous nécessitent un temps d’adaptation, ce qui nous amène à lister quelques inconvénients :

  • inconfort et fatigue auditive
  • pas de contrôle sur la perception du son façade 
  • sensation d’isolement par rapport au public
  • dépendance du mix des retours

Mais les avantages l’emportent. Les inconvénients peuvent être solutionnés et le monitoring in-ear est devenu la norme pour la plupart des tournées et de nombreux groupes en croissance les adoptent.

Les Shure SE215

Shure SE215-CL : un premier pas dans le monitoring intra-auriculaire

Shure SE215-CL : un premier pas dans le monitoring intra-auriculaire (image Shure)

Il faut pas confondre des IEM avec des simples intras comme on en trouve avec les baladeurs et les smartphones. Destinés à resister à la scène, leur construction emprunte un chemin différent.  La différence saute aux yeux dès qu’on prend les SE215 en main. Le cable épais, rigide et légèrement rugueux est fait pour résister au frottement. Ce câble est détachable et remplaçable, il pivote pour faciliter l’ajustement. L’amorce du cable sortant des écouteurs est rigide et peut être pliée pour passer derrière l’oreille.

Les SE215 sont conçus pour être placés dans les oreilles en passant le cable derrière la tête. Pour une utilisation confortable et efficace, la première étape consiste à choisir les bons embouts entre les 6 paires fournies : 3 paires en mousse à mémoire de forme (S/M/L) et 3 en silicone (S/M/L). Un étui très bien fini est fourni avec un mousqueton qui permet de l’accrocher. Un outil de nettoyage du conduit sonore est également fourni.

Shure SE215-CL : un premier pas dans le monitoring intra-auriculaire

Shure SE215-CL : un premier pas dans le monitoring intra-auriculaire (image Shure)

Mise en place

La mise en place est un peu laborieuse au départ, mais une fois qu’on prend le pli, c’est de plus en plus facile. AU bout de quelques essais, le câble finit par adopter la bonne courbure pour passer derrière le pavillon de l’oreille. J’ai trouvé la séquence suivante comme étant la plus efficace pour moi :

  1. donner du mou à la pièce de serrage qui se place dans la nuque
  2. placer le câble dans le cou en l’orientant correctement (il y a un minuscule point de couleur sur les oreillettes, rouge à droite, bleu à gauche)
  3. rouler la mousse à mémoire de forme entre les doigts pour l’aplatir
  4. introduire l’embout dans l’oreille avec le câble sortant horizontalement vers l’avant
  5. opérer une légère rotation vers le haut en pour caler l’intra dans le pavillon de l’oreille tout en passant le câble derrière l’oreille
  6. ajuster la pièce de serrage des câbles sur la nuque, pour moi une légère tension stabiliser l’ensemble

Ensuite, on peut passer aux étapes optionnelles comme remettre en place ses lunettes, son bonnet … ou ses cheveux. Si je portais une veste ou un pull, j’aurais tendance à faire passer le câble par-dessous.

Le son

L’isolation passive du bruit ambiant est assez bonne, et très bonne quand on a du son dans l’oreille. Porter les intras sans son occasionne évidemment une sensation de bouchon assez marquée et on entend assez fort les bruits physiologiques (respiration, déglutition, etc.).

A l’usage, le rendu sonore est particulier sans être désagréable. Il n’y a qu’un seul diffuseur par oreillette qui se charge de toutes les fréquences, ce qui peut entraîner occasionnellement des imprécisions de rendus dans certaines plages de fréquences. Les modèles haut de gamme ont jusqu’à quatre diffuseurs. Le son est précis, chaud et un peu flatteur, peut-être un peu trop rond. Il manque un peu d’air dans les aigus à mon goût, mais les aigus atténués contribuent à rendre l’écoute moins fatigante dans la durée.

Mon avis

Dans la gamme de prix des Shure SL215, je ne leur ai pas réellement trouvé de concurrence.

J’ai opté pour le modèle transparent, plus discret. L’ensemble est démontable avec possibilité de remplacer des pièces détachées et des accessoires optionnels comme un cable pour smartphone. Mes regrets ? L’identification de l’oreillette gauche ou droite n’est pas très lisible, surtout dans la pénombre. Je ne suis pas un grand fan des connecteurs coudés. 

Mais, de la pochette en passant par les embouts, les accessoires fournis sont qualitatifs et le rendu sonore garantit une bonne première expérience du monitoring intra-auriculaire.

Un 9/10 sur mon échelle de piments

 

 

Vidéos panoramiques : les têtes motorisées, la suite

Au mois de mai, je vais réaliser quelques prises de vue panoramiques et l’un ou l’autre timelapse pour le boulot (le « vrai » comme dirait ma mère, celui qui permet de faire bouillir la marmite de mes désirs). Ceci afin de faire la promotion du federal truck. C’est une « unité mobile d’information et de sensibilisation du citoyen » (comprenez, un gros camion), pour informer le citoyen avec un travail de proximlité sur des thématiques importantes comme le don d’organes, la gestion de l’argent par les jeunes, l’environnement et des thématiques un peu moins importantes comme les institutions belges. Histoire de jouer sur deux fronts, le matériel (acheté à mes frais) et l’expérience (prise sur mon temps libre) me serviront aussi pour me vidéos de concert.

Attention !

Pour une fois, je vais commence par un avertissement : n’achetez pas la tête motorisée Rollei ePan 360. Jamais. Ce truc n’a même pas vraiment survécu au déballage. Les boutons de commande sont des petits curseurs coulissants (un peu comme ceux qui permettent de débrayer l’autofocus sur les objectifs photos). Après quelques va-et-vient, le curseur principal ne fonctionnait tout simplement plus du tout. Je l’ai remballée fissa avec demande de remboursement.

On en a toujours pour son argent !

Il y a deux sortes de têtes motorisées, les rapides pour les photos panoramiques et les lentes pour les timelapses. Je vous ai déjà présenté la tête rapide, la AFI MRP 360. Vu qu’on en a TOUJOURS pour son argent, j’ai décidé d’augmenter le budget et d’aller vers une tête lente pour panoramiques un peu plus sophistiquée, la TurnsPro. 

Déballage

L’emballage est un tube en carton dont les deux moitiés sont emboitées l’une dans l’autre. Bonne idée, le mode d’emploi est imprimé sur l’emballage, c’est une économie, et on ne risque pas de le perdre. Un support pour smartphone est fourni, mais il ne m’a pas convaincu à 100 pourcent.

Turnspro 360 : tête motorisée pour panoramiques

Turnspro 360 : tête motorisée pour panoramiques

Plus impostante, solide mais sans effort de design particulier, alimentée par 4 piles AA, la TurnsPro dispose d’un panneau de commande rétroéclairé très lisible, C’est assez pratique pour les endroits peu éclairés. L’autonomie annoncée est de 10 heures.

TurnsPro 360 : l'écran

TurnsPro 360 : l’écran

Pour une petite caméra, on peut tout simplement poser la tête sur une surface plane. On peut également fixer le tout sur un trépied. Selon le fabricant la tête supporte les caméras jusqu’à 1 kilo sur l’axe horizontal, et jusqu’à 250 grammes pour une rotation sur l’axe vertical.

Turnspro : avec GoPro

Turnspro : avec GoPro

On démarre par une pression longue sur le bouton central, et on cycle à sens unique à travers les options: rotation de 360° ou angle défini, balayage en va et vient, sens de rotation, angle puis durée de la rotation. En cas d’erreur, il faut recommencer à zéro. L’appareil ne garde pas les réglages en mémoire. ça ne m’a pas gêné outre-mesure. Il m’a fallu deux minutes pour m’habituer, mais je suis assez réceptif à ce genre de menus.

Pour mes concerts, je compte utiliser une caméra en balayage lent entre la scène et le public. Attention, le très léger ronronnement du moteur rend la prise de son de la caméra inutilisable, mais de toute façon, je ne compte pas me servir du son caméra au montage. Ca me servira à avoir un fond d’image animé pour placer entre les gros plans.

Premiers essais de panoramiques

Je n’ai réalisé que quelques tests pour la prise en main. Par exemple cette vue par dessus les toits. On prend une image toutes les 2,3; 5 ou 10 secondes, et quand on remet le tout en 24 images par seconde, on retrouve une vue accélérée. On recommande habituellement une image toutes les deux secondes pour la foule ou des nuages en déplacement rapide. Pour un ciel plus lent ou la mer, 2 à 5 secondes.

J’ai encore du mal à trouver la bonne vitesse de balayage horizontal, ici j’étais un poil trop rapide. Mais il est difficile d’imaginer la vitesse de rotation finale, il va me falloir quelques essais pour « sentir » la bonne vitesse. A moins de la calculer. Si je prends une image toutes les 2 secondes, et que je reviens à 24 images secondes, avec une vitesse de rotation de 110° en 5 minutes, quelle sera ma vitesse de rotation apparente.

 

Transposer avec le « Shubb tranposing guide »

Je suis booké ce 22 avril à Bruxelles pour une soirée « Sing-Along ». Le concept c’est d’animer une soirée autour de l’envie de chanter en groupe. Pour ce genre d’exercice, le choix de la tonalité s’avère crucial pour mettre tout le monde à l’aise. Je me retrouve à ajuster pas mal de grilles pour les rendre accessibles. Vu que je n’ai jamais pris de cours d’harmonie ou de solfège, transposer à vue dans le feu de l’action n’est pas toujours évident pour moi. L’occasion de dégainer un gadget … le Shubb Transposing Guide.

Shubb Transposing guide : transposer à vue

Shubb Transposing guide : transposer à vue

Il s’agit tout simplement de deux glissières qui permettent de reporter en vis-à-vis deux tonalités.

Ca marche comment ?

On commence par placer la tonalité d’origine à gauche, ensuite la tonalité de destination à droite. Il suffit ensuite de reporter les variantes de chaque accord (mineur, majeur, 7, etc.) et le tour est joué. On peut s’en servir aussi pour transposer des notes.

Shubb Transposing guide : transposer de D en A

Shubb Transposing guide : transposer de D en A

Et au dos ?

Au dos on trouve une aide pour le placement d’un capodastre.

Shubb Transposing guide : placement du capodastre

Shubb Transposing guide : placement du capodastre

Pour commencer, on place la tonalité d’origine en haut à gauche, et la glissière indique dans quelle position d’accord jouer en fonction de la place du capo. Pour trouver rapidement les autres accords de la grille, il suffit de se reporter à la face avant et de mettre à gauche la tonalité de départ, et à droite la position suggérée en fonction du placement du capo. Finalement, c’est plus simple à faire qu’à expliquer.

Par exemple pour jouer en C en plaçant un capo case 3, la réglette nous indique qu’il faut partir de l’accord de A.

Shubb Transposing guide : placement du capodastre

Shubb Transposing guide : placement du capodastre

Je sais que les mecs qui jonglent avec ça vont se moquer de moi et dire qu’il vaut mieux apprendre à calculer tout ça et étudier les intervalles une fois pour toute. Je ne peux pas tout à fait leur donner tort, mais en attendant ce truc me dépanne très bien.

Zoom H5 – enregistreur numérique portable, premières impressions

J’ai besoin de pouvoir faire des prises de son correctes sans devoir sortir tout le homestudio. Rapidement après avoir été conquis par le son de la caméra Zoom Q8, j’ai eu envie d’élargir ma gadgetothèqe avec un enregistreur portable. Complet, modulaire et facile à mettre en oeuvre, pourquoi pas le Zoom H5 ? J’ai un enregistreur M-Audio Microtrack II qui a toujours été un peu frustrant: obligation d’utiliser des adaptateurs XLR-jack, interface sommaire, boutons minuscules; autonomie un peu « juste » (et buzz quand il est connecté à une alimentation), pas de dispositif de fixation et un bon micro, mais capricieux à l’usage. Après étude de marché, mon choix s’est porté sur le Zoom H5.

Pour les plus pressés, voici une petit vidéo qui fait le tour des organes essentiels de l’enregistreur Zoom H5.

Pourquoi faire ?

Mon usage :

  • maquetter la playlist de mon futur CD (non, je ne renonce pas),
  • garder une trace de mes compos en cours,
  • débriefer mes répétitions,
  • enregistrer des concerts et des conférences en backup du son des caméras qui ne sont pas toujours situées idéalement

Mes critères de choix incluaient des vrais connecteurs XLR, un micro stéréo intégré et des possibilités d’enregistrement poussées. Une prise de son stéréo avec deux entrées me suffisent. D’autre part, je veux un système autonome et complet, avec tous les accessoires nécessaires. Il me faut quelque chose de portable, mais pas trop petit. Je veux aussi des boutons physiques pour le réglage des niveaux. La possibilité de constituer un parc de capsules de micro à échanger entre ma caméra Zoom Q8 et l’enregistreur Zoom H5 est évidemment un argument séduisant. Comme le connecteur des capsules est propriétaire, la volonté du fabricant « d’enfermer » le consommateur dans un système est flagrante. Mais à vrai dire, ça ne dérange pas. Après avoir consulté nombre de sites spécialisés, mon choix s’est porté sur le Zoom H5.

Le Zoom H5, un package séduisant

Je n’aime pas devoir acheter les accessoires séparément et j’ai opté pour une offre comprenant le Zoom H5 et le Zoom AP-H5. Le pack additionnel inclut deux accessoires essentiels à mes yeux : l’alimentation secteur et la télécommande filaire. Vendu séparément, il coûte environ 60€, tandis que dans l’offre groupée, il revient à 10 € !

ZOOM H5 et Zoom AP-H5

ZOOM H5 et Zoom AP-H5

Hormis les accessoires mentionnés plus haut, le Zoom H5 est tout de même fourni avec tout ce qu’il faut pour commencer à enregistrer :

  • l’enregistreur
  • une capsule de micros stéréo en XY
  • un cable USB
  • deux piles AA
  • une carte micro-SD de 2 GB et son adaptateur SD dans une petite boite
  • un étui en plastique dur
  • une bonnette
  • un indispensable mode d’emploi pour dénicher les fonctions cachées dans les recoins des menus
ZOOM H5 Unboxing

ZOOM H5 Unboxing

Je salue la présence des piles. La carte de 2 GB est un effort louable pour permettre de démarrer immédiatement, mais pour travailler la capacité sera un peu faible. En effet, si en MP3 stéréo 320 kbps on pourra enregistrer 14 heures, en stéréo 16-bit/ 44.1 kHz, on tombe à trois heures et seulement une heure en stéréo 24-bit / 96 kHz.

Le kit d’accessoires Zoom AP-H5 contient:

  • l’alimentation secteur et son cable USB (indispensable pour ne pas se ruiner en piles),
  • un « chat mort » pour les jours de grand vent,
  • la télécommande (indispensable),
  • une rallonge pour la télécommande.
Zoom AP-H5 : unboxing

Zoom AP-H5 : unboxing

Prise en main

ZOOM H5 : prise en main

ZOOM H5 : prise en main

L’écran rétroéclairé rassemble toutes les informations sur la prise de son en cours et indique le niveau d’enregistrement de chaque piste en temps réel.

Tout de suite, je note que la taille et le poids inspirent confiance. On remarque les arceaux métalliques qui protègent les boutons de réglage de niveau d’un déplacement accidentel. Certains ont regretté ce choix plus fonctionnel qu’esthétique. Personnellement ça ne me dérange pas et il me semble que le Zoom H5 est prêt à affronter la scène. Mais c’est sans doute subjectif. Pour assurer sur scène, la capsule micro stéréo XY fournie est prête à encaisser 140 dB (SPL) sans faillir. Un record selon le constructeur. Les micros sont également amortis pour réduire les bruits de manipulation ou les vibrations. Sur le côté de la capsule se trouve une entrée mini-jack stéréo pour connecter un microphone extérieur.

A la base de l’appareil se trouvent deux connecteurs combo jack-XLR capables de fournir une alimentation fantôme aux microphones. Le niveau de chaque entrée peut être ajusté séparément et on peut affecter un atténuateur (-20 dB), un filtre passe-haut, un limiteur et un compresseur. Il est possible de monitorer un mix des 4 sorties en ajustant leur niveau. Ce signal peut ensuite être utilisé simultanément sur la sortie casque et sur la sortie ligne. Ceci permet de monitorer tout en dirigeant le signal sur la piste vidéo de votre appareil photo, par exemple.

ZOOM H5 : combo-XLR

ZOOM H5 : combo-XLR

Les commandes

L’enregistrement se pilote depuis la face avant de l’appareil. Sous les boutons pour armer les pistes, on trouve les boutons START STOP PAUSE, AVANT et ARRIERE. Par contre, les réglages et l’accès aux menus se font à l’aide d’un petit joystick sur le côté, juste sous le connecteur pour la télécommande filaire. La trappe d’accès à la carte SD paraît un peu légère, comme sur la plupart des produits Zoom.

De l’autre côté, on trouve la sortie ligne ainsi que le monitoring au casque, le volume de la sortie. L’entrée de l’alimentation électrique se trouve juste à coté du bouton de mise sous tension. L’appareil se met en route en appuyant un petit curseur quelques secondes vers le bas. Le même curseur peut être mis en position hold pour verrouiller les paramètres d’enregistrement et éviter les fausses manœuvres. A l’arrière se trouve la trappe d’accès pour changer les deux batteries AA, ainsi qu’un pas de vis pour trépied photo. Si vous voulez fixer l’enregistreur sur un pied de micro, il vous faudra un adaptateur. Un haut-parleur assez sommaire permet de vérifier vos enregistrements si vous n’avez pas de casque sous la main.

ZoomH5 : face arrière

ZoomH5 : face arrière

Sous le capot

Le Zoom H5 offre de nombreux outils pour vous assister dans votre processus de création. Il est capable de démarrer l’enregistrement automatiquement tout en conservant les deux secondes précédant le démarrage de la prise de son. Il est possible de faire un enregistrement de secours à -12 dB en parallèle au cas où les entrées seraient saturées. On dispose même d’un métronome et un accordeur pour guitare. Le dématriçage des prises de son Mid/Side est pris en charge. Vous pouvez éditer vos enregistrements. Couper, normaliser et ajuster le début et la fin d’une piste. Vous pouvez faire tourner des enregistrements en boucle, à vitesse variable sans changement de la tonalité, sans avoir recours à un ordinateur.

Le Zoom H5 peut également servir d’interface audionumérique USB pour votre PC/Mac. Pour profiter de l’édition sur votre ordinateur, le Zoom est fourni avec une version limitée de Cubase ainsi qu’une version limitée de WaveLab dont je vais probablement me passer vu que j’ai des licences complètes pour des produits équivalents.

Je suis à peu près certain d’avoir oublié de mentionner l’une ou l’autre fonction ou possibilité du Zoom H5 tant il est suréquipé. Pour ce qui est de la facilité d’utilisation et la qualité sonore, il faudra attendre encore un moment pour que je me forge un avis définitif.

ZOOM H5 : prise en main

ZOOM H5 : prise en main

En raison de la première impression donnée par cet appareil solide et bien pensé et vu la fiche technique ainsi que la pléthore de fonctions et la richesse du système offert à la prise en main, je mets un 9/10 sur l’échelle de piments. Les bémols pour moi: 

  • la trappe d’accès à la carte mémoire qui semble un peu fragile,
  • l’écran pourrait être un peu plus élégant à la lecture,
  • certains accessoires comme l’alimentation devraient être fournis d’origine, ou vendus moins cher hors pack promo.