Du coq à l’âne … à l’Arche d’Aywaille (Contes & Guitare)

J’aime beaucoup écrire les comptes-rendus de mes concerts, mais parfois il n’y a pas grand-chose à raconter. Paradoxalement, ce sont les meilleures dates, celles où tout s’est bien passé. 

Pour une fois, il n’y aura pas de piscine en famille le samedi matin, pour bosser mon papillon. Je suis pris par les préparatifs pour un spectacle Contes & Guitare à l’Arche d’Aywaille. Ce n’est pas toujours facile de combiner mes trois vies différentes. Un boulot qui n’est pas qu’alimentaire, une famille à nourrir de ma présence et une vie de musicien qu’une amie me reprochait de ne faire qu’à « mes heures perdues » … mais que je vois comme des heures gagnées et précieuses.

L’Arche est un lieu de vie dans un cadre familial pour les personnes adultes ayant un handicap mental. Ils fêtent leurs 40 ans d’existence cette année et inaugurent des nouveaux locaux.

Avec Rumelin, nous avons erré un peu dans Aywaille avant de trouver notre destination en raison du classique malentendu du « siège administratif » qui n’est pas l’endroit où la fête se passe. Heureusement, je prévois toujours un peu de marge pour le trajet.

En arrivant sur place, un des bénévoles du centre nous ouvre un accès pour décharger juste à côté du chapiteau qui accueillera notre spectacle, quel bonheur. Je découvre un petit chapiteau nickel, joliment décoré et accueillant, avec une vraie scène … et une sono. Ils ont bien fait les choses.

Contes & Guitare à l'Arche (Aywaille)

Contes & Guitare à l’Arche (Aywaille)

Après un moment d’hésitation, nous décidons d’utiliser le matériel présent sur place, micros compris. On pourra plus facilement et rapidement libérer la scène pour le magicien qui nous suivra sur scène. Il aura besoin de temps et de pas mal d’espace pour s’installer avec son assistante.

Un micro sans-fil pour le conteur, un pied pour moi, et deux lignes directes pour mes instruments. La responsable sur place nous aide pour un rapide soundcheck, l’avantage d’un chapiteau est qu’il n’y a pas de fréquences statiques dans les basses ou le médium, il s’agit surtout de trouver la bonne balance entre le son des voix et des instruments.

Soundcheck terminé (l'Arche- Aywaille)

Contes & Guitare : soundcheck terminé (l’Arche- Aywaille)

Reste à ranger ma nouvelle sono dans la voiture, elle ne servira pas aujourd’hui … j’avoue que l’idée de la laisser dans ma voiture au bord d’une route me réjouit modérément, mais là aussi les gens de de l’Arche se montrent compréhensifs et efficaces et me libèrent une place de parking juste en face et à vue du chapiteau.

Notre spectacle du jour ira du « coq à l’âne » et un Rumelin en forme nous narre les aventures et mésaventures d’animaux sur le chemin de leur destin pour devenir musicien. Une interprétation très libre et sans parachute des musiciens de Brème des frères Grimm, entrecoupée de chansons et de musique avec la participation enthousiaste du public.

C’est un vrai plaisir de jouer dans d’aussi bonnes conditions ! 

Je regrette de ne pas avoir ma Lovely Roadie avec moi pour filmer et prendre des photos.

En sortie de scène nous recevons quelques félicitations, c’est bon signe, bien que je garde à l’esprit que les mécontents viennent rarement se plaindre et qu’il y a toujours moyen d’améliorer des détails.

Apparemment quelques personnes sont arrivées à la fin du spectacle et regrettent d’en avoir raté le début … ils pourront se consoler avec la suite des animations, magiciens et autres musiciens vont se succéder sur ces planches toute l’après-midi.

Le temps de manger un bout, de boire un coup (ou deux) et il est temps de rentrer à la maison, débriefer notre prestation puis déposer le conteur et décharger le matériel pour enfiler la casquette du Papa et d’emmener la famille au barbecue de la piscine.

Le prochain concert est déjà mardi …  puis samedi …  et puis …

Shopping : un capodastre pour mon ukulélé

Shubb ukulele capo

Shubb ukulele capo

Le capodastre, ou capo, est un petit assistant à avoir dans son sac. Pour faire court, il sert à transposer un morceau sans changer les doigtés d’accords.

Que ce soit pour la guitare ou le ukulélé, le principe de fonctionnement d’un capodastre est relativement simple : il pince le manche de l’instrument pour raccourcir les cordes.

C’est un moyen simple de faire correspondre ce que vous jouez avec la tonalité nécessaire pour un chanteur ou un autre instrumentiste. Il vient à point quand on utilise pas mal d’enrichissements d’accords, voire des parties instrumentales arrangées qu’on ne souhaite pas ré-arranger dans une autre tonalité. Les puristes diront qu’on peut tout réarranger, mais quand on connaît un peu la guitare, certaines choses sont plus fluides dans des doigtés bien définis (cf. la vidéo en exemple en dessous ce l’article). C’est tout de même  plus facile d’utiliser un capo que de changer de chanteur ou de lui faire prendre des hormones pour le faire changer de tessiture.

Une utilisation moins connue pour le capodastre est qu’il peut servir à maintenir les cordes d’une guitare pendant qu’on travaille sur des frettes, ou au niveau de la rosace ou du chevalet.

Au niveau des inconvénients de cet outil, on peut citer que l’accordage et le son de l’instrument peuvent être altérés, il peut laisser des marques sur le bois de l’instrument et il rend paresseux en ce qui concerne la transposition.

Je me trouve justement dans une situation ou je dois accompagner une chanteuse qui est une adepte du capo sur sa guitare. Vu qu’il s’agit d’un plan occasionnel, je souhaite l’accompagner au ukulélé sans devoir jouer tout un morceau avec des barrés de C# toutes les deux mesures.

Différents systèmes de fixation existent : élastiques, pinces à ressort, crémaillères, pinces à visser, ainsi que toutes sortes d’innovations révolutionnaires qui vont et viennent au gré des modes. J’ai fait une croix depuis de longues années sur les modèles à élastiques ou à crémaillères qui, de mon expérience, finissent par marquer le vernis du manche et dont la tension ne se règle généralement qu’entre « beaucoup trop serré », et « pas assez serré ». Ils sont encombrants et une plaie à manipuler à une seule main. Quand il faut changer rapidement de tonalité entre deux chansons, la manipulation doit être rapide et précise.

L’offre n’est pas très grande pour les ukulélés.

Mon attention a été attirée par un modèle chez Kyser, que je trouve un peu encombrant à mon goût, même s’il est un des plus rapides à placer d’une seule main. Il permet même de changer de tonalité en cours de morceau, mais même visuellement je le trouve trop présent. Un autre candidat possible était le G7th ukulele/banjo capo, dont j’apprécie le design high-tech, mais que je trouvais un peu cher. Je dois reconnaître qu’il y a une part de subjectivité dans ce genre de choix, indéniablement.

G7th - Shubb - Kyser ukulélé capo

G7th – Shubb – Kyser ukulélé capo

Je me suis rapidement orienté vers une référence du genre, que je connais pour la guitare, le Shubb. Son mécanisme de fermeture ingénieux se propose de pincer le manche sans déplacement latéral des cordes, ce qui garantit à l’instrument de rester accordé.

Shubb ukulele capo

Shubb ukulele capo

Grâce à une petite vis, la pression exercée sur les cordes est réglable avec précision, suivant la règle « autant que nécessaire, aussi peu que possible ». Des matériaux qualitatifs, une finition irréprochable et un fonctionnement prévisible et fiable, je ne demande que ça.

Shubb ukulele capo

Shubb ukulele capo

J’ai opté pour le modèle en laiton qui est un peu plus lourd et qui convient aux instruments à long diapason, comme les ukulélés ténors. Il existe en version light qui conviendra mieux aux petits instruments … et pour finir de plaire à tout le monde, il existe en différentes couleurs …  et les pièces synthétiques peuvent être remplacées et sont disponibles, ce qui est un gage de durabilité.

Shubb ukulele capo - couleurs

Shubb ukulele capo – couleurs

Ça peut sembler un détail pour vous, mais comme le fait remarquer Tommy Emmanuel dans une vidéo « une fois sur scène, vous êtes seul, tous ces détails sont votre univers tout entier, et tout doit être aussi parfait que possible ».

Et en pratique, ça donne ceci :

Ma guitare et vous … et DBTH !

Guest chez DBTH

Guest chez DBTH

Youhou ! Le premier billet de ma collaboration avec le blog DBTH (Don’t believe the Hype – http://blog.dbth.fr/) est paru.

Il s’agit d’une republication de mon test de la sono Yamaha Stagepass 400i … je compte publier et republier régulièrement des billets sur ce site consacré à la musique et aux artistes … dont je vous recommande évidemment chaudement la lecture.

Cette collaboration fait suite à une formation de deux jours avec Virginie Berger, qui a amené un relooking de mon site et de ma communication via les réseaux sociaux. Nous avons continué à échanger sur divers sujets (via son compte Twitter @Virberg en particulier) après la formation. Elle m’a invité à officier comme auteur invité occasionnel sur son blog, une proposition qui ne se refuse pas.

Cela impliquera pour moi de repenser ma façon d’écrire certains billets, plus ouverts, moins belgo-centristes.

Challenge accepted !

 

 

Bonne fête des pères ! Don’t worry be happy !

Petite reprise au ukulélé, à l’occasion de la fête des pères, au soleil, et sans grande prétention …