Débriefing : Blues-Sphere Bar, Jour J+3

Blues Sphere Bar 08/08/15

Blues Sphere Bar 08/08/15

Le bilan quelques jours plus tard : un chouette son, de la chaleur, un public attentif, ma réconciliation avec les retours et une petite panne de préampli.

Ce soir, concert solo et déplacement en solitaire, sans ma Lovely Roadie partie faire la fête dans les Ardennes. Je voyage léger : l’ampli, une mallette de câbles et les instruments et de quoi filmer le concert.

J’arrive vers 18h30 pour le soundcheck. C’est la seconde fois et avec plaisir que je pousse la porte du Blues-Sphere Bar pour y jouer. Le concert est à 20h30 (théorique), ça me laisse pas mal de temps pour m’installer et me faire un bon son. En général, je préfère me passer du retour sur scène, et je me contente de mon ampli posé derrière moi. Par expérience, je déteste le son surchargé de médiums et noyé de souffle des enceintes de retours qui trainent dans la plupart des salles. Ici, ma voix passe bien clean dans les moniteurs à mes pieds. Je me retrouve avec le son de l’ampli derrière et un support en retour par l’avant. Baigné dans le son, sans devoir monter le volume, c’est bien confortable pour m’entendre.

Le temps de finir le montage et le soundcheck, je suis en nage. Si le son ne sera pas un souci ce soir, la chaleur un peu moite de la soirée orageuse risque d’être gênante. En attendant l’arrivée du public, je mange un bout, et avec une pointe de regret je laisse la moitié de ma très bonne assiette de pâtes pour rester léger.

Comme je le mentionnais dans mon article sur la promo, en plein mois d’août, avec un festival en cours, le public est une donnée incertaine. Mais à ma grande satisfaction les gens arrivent et prennent place petit à petit. Des têtes connues, des habitués et des nouvelles têtes, le mélange parfait.

Le concert démarre bien et fort avec du ragtime, et la première balade à suivre de la soirée « Entre chien et loup » se dévoile dans une belle écoute attentive et captivée. En concert, il y a ces moments magiques où le souffle semble suspendu dans une respiration. Dans un autre registre, le magnifique arrangement par Jacques Stotzem du classique « Saint James infarmery »  est un grand plaisir à interpréter. Il fait chaud, et les mains moites peinent parfois à parfaitement asseoir les accords. Pour suivre une composition dédiée à ma Lovely Roadie, « Coquelicot » et un inédit instrumental sur mon ukulélé « One Trick Pony » (dont la vidéo est visible sur ma page Facebook). Le premier set est passé presque trop vite à mon goût et se termine par Caravansérail.

Il est temps de marquer une pause pour s’hydrater et saluer les amis venus m’écouter.

Le chaud (!) reprend pour un second set avec un autre inédit, à la guitare cette fois. La transpiration rend les parties techniques des morceaux parfois un peu acrobatiques. J’aimerais ne pas être autant affecté, mais rien à faire, ça glisse, et c’est moins précis que je ne voudrais. Je pousse un peu la chansonnette en m’accompagnant au ukulélé pour illustrer les vagues successives de popularité du ukulélé, 1920, 1950 et 2010. Je suis surpris mais le medley long et technique « Ain’t she sweet », « Sweet Georgia Brown » et « Lady Madonna » passe bien, malgré que je craignais de devoir le jouer avec les mains moites. Dernier morceau et un rappel.

Un petit incident technique vient ternir la toute fin du concert, pendant le rappel, mon arrangement de « Smoke on the Water », le son devient intermittent de mon spectacle. il semble que  la batterie de mon préampli me lâche. Pourtant cette batterie sortait de l’emballage, qui traînait dans mon flight-case depuis un moment. Peut-être était-elle périmée ? Je vais mener l’enquête …

Le plan initial était de rentrer chez moi mais finalement j’irai rejoindre mes amis pour écrire un second chapitre de cette belle soirée. Je commencerai par manger une saucisse-merguez en second service de fond de court, boire quelques chopes, faire encore un peu de musique avant de passer la nuit sous tente.

Faire de la musique, puis retrouver mes amis, que demander de plus ?

Et maintenant, … on prépare le suivant …

La promotion : jour J-2

Que se passe t’il à Jour J-2 avant le concert … Je suis focalisé sur la promotion de mon concert vers le plus grand nombre.

L’as-tu vu ?

la promotion - ce mal nécessaire
la promotion – ce mal nécessaire

L’évènement Facebook, les pages et les profils Facebook, Reverbnation, les mailings, les rappels via Twitter, les agendas culturels liégeois, que-faire.be, j’en oublie … franchement là, si vous ne savez toujours pas que j’ai un concert ce samedi je ne sais plus quoi faire ! Certains trouveront cela pesant, surtout si ils me suivent sur plusieurs canaux, mais la discrétion est un luxe qu’on ne peut pas se permettre. Le plus dur étant d’essayer de casser le cadre strict des gens qui me connaissent déjà, d’où les appels à relayer l’affiche de samedi vers votre cercle d’amis.

Quelques « oui », quelques « peut-être », quelques « j’en parlerai à mes amis/ma femme » … on fera le décompte samedi soir. Avec un retour sur investissement inférieur à 1% entre les vues et les personnes présentes le soir du concert, il faut enfoncer le clou encore et encore. La publicité payante est évidemment une option pour augmenter le retour et lutter contre le ratio signal-bruit défavorable dans la sphère culturelle, mais son coût grève les rentrées, avec un effet marginal à mon niveau. Je réserve la rare pub payante à des objectifs plus durables comme la promotion de mon site et de ma page (et donc de mes concerts indirectement).

Une part de la promotion repose bien sûr sur l’organisateur (notamment par la réputation de son établissement dans le milieu musical), mais le musicien a sa part à faire, et c’est lui qui détient les clés du ciblage de sa communication et de son contenu.

Etant rentré de vacances lundi, la partie flyers et affiches ne sera pas exploitée en temps utiles, cette fois. J’avoue douter un peu de l’efficacité de la formule papier, à l’exception de l’affichage un peu sauvage, et de la promo dans les magasins de musique, les écoles et les lieux culturels.

D’autres voyants clignotent sur le bord du tableau de contrôle : c’est les vacances et on annonce du beau temps, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour un concert. Il y a le micro festival qui est sold-out, ce qui est peut-être une bonne nouvelle. Ceux qui n’étaient pas surs d’y aller pourront choisir un plan B, mais c’est un public différent. Pas de concert de mes amis guitaristes connus et moins connus dans les environs immédiates, on ne se marchera pas sur les pieds. Autre bonne nouvelle, l’équipe de foot locale ne joue que dimanche.

Mais en parler ne fait pas tout …

La setlist que je fais tourner depuis quelques ours est testée et approuvée à 95% … le défi : réussir un mélange de compos et de quelques reprises pour donner un aperçu de mon univers musical qui soit un moment divertissant, un moment qui groove mais sait aussi jouer des émotions. Mais aussi en faire un moment dont on ressort en ayant appris des choses sur la guitare, le fingerstyle, la genèse des morceaux et l’instrument.

Cela implique de choisir les instruments, de se restreindre parfois et donc renoncer à certaines parties de répertoires, parce qu’on ne peut pas tout faire.

Et après, pour le Jour J-1 ?

Pour le Jour J-1 le menu consistera en un dernier tour des canaux de promotion, encore répéter, fixer la setlist définitive, changer les cordes et faire l’entretien et l’inventaire du matériel pour vérifier que le jour J chacun jouera son rôle pour que le concert se passe bien.

Et le jour J ?

Faire une répétition légère, pour s’échauffer et se dégourdir, sans forcer pour garder de la fraîcheur et se reposer. Faire aussi l’entretien et l’inventaire de la machine humaine pour que le corps ne soit pas un obstacle. Se rendre frais et propre, manger léger, boire suffisamment, choisir une tenue de scène adéquate (Mon crédo : un bon slip c’est la moitié d’un bon concert).

Faire le suivi des messages par mail ou SMS des gens qui veulent les détails pratiques de la soirée ou annoncent qu’ils viendront ou ne viendront pas et souhaitent un bon concert.

Puis entrer dans la bulle et partir pour le soundcheck …

L’alcool sur scène … d’après Bouli Lanners.

Lu sur Twitter chez @Alter_K.

CLqk5yOWgAAmgjc

Modification du site conformément à la loi …

Voilà, j’ai rendu mon site conforme à la Directive 2009/136/CE du parlement européen et du conseil du 25 novembre 2009.

juge

Conformément à la loi …

Pas de panique, ça signifie simplement que je suis tenu par la loi de vous informer que j’utilise des cookies (ou plus exactement que WordPress en utilise) pour stocker (sur votre PC) des informations relatives à votre navigation afin de rendre la navigation plus fluide et faciliter les interactions avec le site.

Les cookies ne sont pas exécutables. Ils ne sont ni des logiciels espions ni des virus. La plupart des navigateurs récents permettent aux utilisateurs de décider s’ils acceptent ou rejettent les cookies. Les utilisateurs peuvent aussi choisir la durée de stockage des cookies. Toutefois, le rejet complet des cookies rend certains sites inutilisables. Par exemple, les paniers d’achat de magasins ou les sites qui exigent une connexion à l’aide d’identifiants.

La Directive 2009/136/CE datée du 25 novembre 2009 indique que le « stockage d’informations, ou l’obtention de l’accès à des informations déjà stockées, dans l’équipement terminal d’un abonné ou d’un utilisateur n’est permis qu’à condition que l’abonné ou l’utilisateur ait donné son accord, après avoir reçu, dans le respect de la directive 95/46/CE, une information claire et complète, entre autres sur les finalités du traitement ».

Cette nouvelle directive a été transposée en une loi belge par les députés belges en juillet 2012, mais les modalités d’application restent assez floues (l’esprit pratique n’est pas ce qui prévaut chez les juristes qui pondent une loi) et la plupart des sites ne peuvent plus se passer de cookies.

Mais on fait son possible en bon chef de famille, comme on dit, et mon site a été mis en conformité par l’ajout d’une information à destination des utilisateurs le 2 août 2015 🙂