J’ai décidé de me consacrer un peu plus à la réalisation de vidéos de mes compositions et de ma musique en général pour promouvoir sur internet ce que je suis: un artiste du live (voir mes objectifs).
Ma musique est créé dans l’instant et dans l’émotion, elle n’est pas programmée sur des machines qu’on lance ou relance boucle après boucle (sans jugement de valeur de ma part !) … et dans les composantes nécessaires pour recréer l’instant du live et le faire passer vers YouTube, il y a la prestation, le son bien sur, mais la qualité de l’éclairage joue un rôle important pour se rapprocher de la chaleur et l’intensité des concerts. Et accessoirement, pour les scènes sous-équipées, avec mon fond de scène, j’ai de quoi rhabiller un live.
Après étude de marché, je me suis décidé pour 2 panneaux de 150 Leds RGB (rouge-vert-bleu) permettant de générer une vaste palette de couleurs, ainsi qu’un petit contrôleur DMX pour plus de confort. J’ai renoncé à singer les anciens projecteurs PAR halogènes et leurs cylindres chromés pour des raisons d’encombrement et de transport. Pourquoi s’encombrer d’un grand boitier vide ? Même si ces panneaux LED possèdent un petit contrôleur intégré et quelques programmes essentiellement dédiés à des usages de type discothèque mobile, un controleur me semblait plus approprié pour travailler avec des lumières fixes (même si c’est faisable, je me vois mal cliquoter sur les petits boutons pour mettre en place un r255, g010, b042).
Les panneux de LED RGB sont plats, économes en énergie, génèrent beaucoup de couleurs sans l’usage de gels colorés et ne chauffent pas, ce qui permet de les utiliser au sol (grâce à un double arceau qui sert de pied) et dans des espaces étroits ou à proximités de parois.
Je vous passe l’ouverture des petites boi-boites en vidéo, on est entre adultes … vous avez déjà vu du papier à bulle et de la frigolite.
L’arrière comporte une entrée courant, et une sortie (qui permet de chainer plusieurs projos sur la même alim, à condition de disposer du bon cable), une entrée et une sortie DMX, et un petit panneau de commande pour accéder aux paramètres du contrôleur. Le projecteur dispose également d’une grille derrière laquelle se cache un micro pour le mode « light to sound ».
La construction fait bonne impression, les vis des serrages sont solides, les plastiques ont l’air qualitatif. Dur de juger de la longévité et la solidité du produit en usage intensif. En tout cas, il n’a pas l’air fragile de prime abord.
La mixette m’a l’air un peu moins résistante, malgré son boitier métallique, les boutons des curseurs ont tendance à rester en main (je vais sans doute les coller). Le principe du contrôle RGB par DMX est enfantin. Chaque projecteur consomme 4 canaux: master, rouge, vert et bleu. Il suffit d’attribuer le canal 1 au premier projo dans la chaine et de compter les canaux consommés, pour attribuer le premier canal libre suivant au suivant soit 1+4=5 dans mon cas.
NOTE: j’ai fait confiance aux professionnels qui disent qu’un câble DMX et un câble XLR sont différents, malgré le connecteur identique. J’ai acheté 2 câbles de 5 mètres et un de 3 pour permettre des configurations variées avec un câble de réserve. La mixette est fournie avec un câble de 30 cm qui vient s’ajouter au scénarios possibles.
La mixette dispose également d’un canal master qui permet de dimmer le tout en groupe.
Après il suffit de monter les master (général et individuel) et ajuster ensuite le mélange de couleurs … on est pas au niveau de puissance des grands halogènes de discothèque mobile, mais le rendu est largement suffisant pour la color touch dont j’ai besoin.
A partir de là, c’est doigté et imagination … à noter que les couleurs sont belles et intenses.Seul bémol (connu), il est impossble de produire un blanc parfait, le blanc reste piqué de bleu ou de vert.
Et là c’est disco light dans le bureau … pour les prochaines soirées de nouvel an, je suis blindé 🙂