Comme chaque année, prestation scénique avec mes élèves pour le cabaret des ateliers du Centre culturel de Dison où je donne cours de Picking au niveau III et IV.
Je n’avais qu’un seul élève sur scène cette année, les deux autres étant forfait pour diverses raisons. Notre passage se faisait dans des conditions un peu particulières car début de semaine un autre groupe s’est désisté et nous l’avons remplacé par un second passage en puisant dans des morceaux vus l’année passée. Pas facile de remettre en place les structures de duo en une semaine, surtout sans se voir. On répétera donc … par mail 🙂
Au programme: Finger stomp (Jacques Stotzem) un morceau qui groove et aborde diverses techniques (un peu de freiling, du picking basse alternée, et des passages en accords plus jazzy) – ensuite pour le second passage « Last steam engine train » (Leo Kottke), un morceau rapide et plein de technicité et enfin « Entre chien et loup » une composition perso que Christian, mon élève, jouera en solo, ce qui permettra de glisser un petit mot à propos de mon actualité. Faut jamais rater une occasion de se vendre 🙂
On fait le deal, sans trop de soucis, pas d’incidents majeurs à signaler. J’avais prévu de présenter mes morceaux ou d’ajouter l’une ou l’autre anecdote, mais Jean-Paul, le coordinateur est en verve (et très bien préparé) et je n’ai rien à ajouter. Le son est bon, peut être un peu dur en aigus dans les retours qui sont souvent réglés pour sortir les chanteurs du mix, mais dans la salle ça à l’air bon. La seule erreur de structure sera commise par … moi (mea culpa), mais Christian raccroche les wagons.
Au moment d’entamer son solo, je rappelle discrètement à Christian de bien gérer son départ. Même pour une ballade, on aurait tendance à faire une demi-respiration puis à partir en apnée, comme si on se jetait à l’eau. Quand on joue seul, on doit écouter son corps, trouver sa respiration, la caler sur son rythme cardiaque afin de trouver le bon timing pour démarrer et éviter le faux départ, sinon on doit se battre à contre-pied toute la durée du morceau. Le public n’est pas sur 2 secondes, au contraire, le petit silence avant la première note fait déjà partie du morceau. La salle est remplie d’élèves et d’animateurs, je ne suis qu’à moitié étonné d’entendre quelqu’un lui crier « Respire ! » pour encore enfoncer le clou.
Il jouera très bien et lui (interprète) et moi (compositeur) recevront des commentaires élogieux en sortie de scène (et jusqu’au retour à la voiture).
Les photos suivront …