Compte-rendu de la quatrième date de « Contes & Guitare » à la Toccata

Contes & Guitare

En attendant la création de « Vins, Contes & Guitare » ce soir, voici le traditionnel compte-rendu du concert d’hier.

Un journée qui commence mal, une répét à l’eau, une répèt au vin, une andalouse qui relève le plat, des nouvelles cordes, et un bon spectacle.

En bien ou en mal, la journée qui précède un concert est déterminante pour la performance de la soirée. Ce vendredi a commencé par un réveil en mode alerte maximum et un départ pour les urgences avec le fiston qui s’est ouvert le front sur le coin de la table de salon. Rien de grave, mais la matinée de répétition pépère est à l’eau.

Nous avons rendez-vous vers 13h30 pour une balance son et lumière au centre culturel de Dison pour le spectacle autour du vin, je n’ai que le temps de repasser par la maison prendre ma guitare et ensuite le conteur. Heureusement, je peux profiter de la scène et du temps de réglage du son des lumières pour répéter et m’échauffer pour le soir.

Quand on arrive en ville, personne ne change de trottoir, mais je ne tergiverse pas longtemps et mets la voiture au parking payant, tant pis, 10 euros c’est 10 euros, mais la tranquillité a un prix.

Nous reprenons la mise en place habituelle, avec la scène à l’avant du café. C’est tout de même plus confortable pour tout le monde (à part pour la paire de copines en pleine « mise au point » qui doivent évacuer notre espace scénique). Je tente de convaincre le mignon petit couple d’amoureux en bas de l’escalier de se joindre à la fête au premier étage, en vain. Pour tout dire, je commence la soirée, par un énorme coup de pompe, contrecoup du stress du matin. Je me concentre un peu plus activement que d’habitude, en essayant d’apprivoiser mon état. Malgré la journée de course, j’ai changé de cordes, avec une légère prise de risque: je teste des nouvelles cordes, les Martin MSP3000 80/20 Bronze extra-light (on dirait le nom d’une arme futuriste). Un test suivra.

Nous ne rééditons pas le sold-out des autres dates, le spectacle sera plus intimiste. J’avoue que d’un certain côté ça me plait. Le spectacle démarre par quelques morceaux de musiques. J’apprécie le confort de notre mise en place et tout se passe très bien, je m’étonne du son. C’est un mélange de circonstances: les cordes sonnent bien, surtout amplifiées, j’ai réglé mon ampli cet après midi, et j’ai pu m’échauffer. Sans doute aussi un bout de métier qui entre, et un spectacle qui roule déjà.

Vient le moment de malmener un morceau (un et un seul, toujours) comme d’habitude, hélas. En consultant notre menu, la veille, j’ai constaté que Feather, un petit arrangement au Ukulele, ne m’a jamais été demandé sur les 4 représentations. Je prends conscience qu’il m’est un peu sorti des doigts et de la mémoire. Bêtement, je me dis que je le verrai … à ma répétition du matin. Répétition qui n’aura jamais lieu, tant pis, c’est la vie …

Sur la fin, par hasard, beaucoup de balades sont demandées, les contes sont philosophiques et le spectacle prend un peu de mou. Je remets un peu les doigts dans la prise avec « Empty street », un blues-rock sauvage, à la demande de la charmante dame andalouse du dernier rang. Bon choix (de toute façon, c’était ça ou Lovely roadie, sinon je m’endormais).

Notre conteur remonte ensuite aux origines du monde avec ‘Il’ et ‘Elle’ et leur ‘Père’ et la Mère des Contes. Le public partira, avec quelques rèves de plus et sur un air de « Fly me to the moon ».

Démontage, une Leffe blonde, avec des cubes de fromage, puis le retour au Parking. Quelques photos et une vidéo suivront …

C’était la dernière, Contes & Guitare referme provisoirement ses portes, sans doute pour mieux revenir en automne. Rendez-vous ce soir pour ‘Vins, Contes & Guitare’

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