iKlip Grip, le all-in-one : poignée, trépied, perche à selfie

IK Multimedia iKlip Grip

IK Multimedia iKlip Grip

Nous sommes à une époque où le musicien doit tout faire lui-même.

Avoir une troisième main comme l’iKlip Grip est bien utile pour faire ce selfie avec la guitare, placer un enregistreur pour une maquette ou faire une petite vidéo vite fait.

Cet assistant s’accommode aussi bien d’un smartphone, que d’un petit enregistreur, d’une mini-caméra ou d’une GoPro.

« Gadgetman » m’avait un jour surnommé Anique Granger … mes gadgets préférés sont ceux qui ont plusieurs cordes à leur arc. Là, je suis aux anges … IK Multimédia est une firme connue pour ses plugins audio et une série de gadgets en « i » qui facilitent la vie des musiciens qui utilisent leur iDevices dans leur processus créatif. Ici, ils proposent le support ultime qui semble vouloir se rendre utile dans toutes les configurations auxquelles je puisse penser.

IK Multimedia iKlip Grip

IK Multimedia iKlip Grip

Le IK Multimedia iKlip Grip est en pièces détachées, la poignée, une rotule avec un contre-écrou, le support pour smartphone, un tube d’extension, une télécommande et une dragonne. À l’exception du tube d’extension qui est en aluminium, les pièces sont en plastique de qualité.

Dans sa configuration la plus basique, le IK Multimedia iKlip Grip est une poignée pour le smartphone … pour filmer et photographier. Le smartphone se glisse dans le support en écartant les ressorts de deux mâchoires recouvertes d’un caoutchouc gris antidérapants. Dans mon cas, pas besoin de retirer mon étui. Rien ne bouge, et je n’ai pas eu peur de confier mon iPhone à ce support.

IK Multimedia iKlip Grip

IK Multimedia iKlip Grip

La poignée peut s’ouvrir pour former un élégant trépied de table … très stable. La rotule permet de placer le smartphone en mode portrait ou en mode paysage.

IK Multimedia iKlip Grip

IK Multimedia iKlip Grip

La pince permet de tenir d’autres petits appareils, comme les petits enregistreurs … qui sont souvent dépourvus d’un pas de vis pour pied photo ou pied de micro. Le poids sera ici un facteur déterminant.

IK Multimedia iKlip Grip

IK Multimedia iKlip Grip

En retirant la petite pince, on découvre une vis de trépied photo standard. Ceci offre un double avantage. D’une part, on peut évidemment fixer un appareil sur le trépied du IK Multimedia iKlip Grip, mais on peut également utiliser la pince pour smartphone sur un grand trépied photo.

IK Multimedia iKlip Grip

IK Multimedia iKlip Grip

Place aux caméras, enregistreurs et appareils photos équipés d’un pas de vis : petites caméras, GoPros, appareils photos compacts. Évidemment pas la peine de penser y poser un reflex (bien que je pense que mon Olympus e-00, surnommé le plus petit reflex du monde pourrait tenir dessus avec son objectif pancake).

IK Multimedia iKlip Grip

IK Multimedia iKlip Grip

Et enfin, avec le bras d’extension télescopique, le IK Multimedia iKlip Grip se transforme en perche à selfie.

La perche télescopique vient s’insérer entre le trépied et la rotule, ce qui nécessite un peu de démontage, mais rien de rédhibitoire. Rien n’empêche de le laisser en place.

Je me suis plié à l’exercice pour la photo, mais j’avoue que je me suis senti bien ridicule de me faire photographier en train de me photographier. Une toute petite télécommande bluetooth est fournie. Elle se fixe à la dragonne pour éviter de l’égarer. Après configuration, elle permet de déclencher photos ou vidéos jusqu’à 3 mètres de distance.

IK Multimedia iKlip Grip

IK Multimedia iKlip Grip

Pour une interview, ou utiliser Facetime, la position trépied ouvert et tube d’extension refermé donne un excellent angle de vue … pour éviter une trop forte contre-plongée peu flatteuse.

iKlip-Grip

iKlip-Grip

Une belle réalisation, avec quelques bémols :

  • en position poignée, les pieds ne se bloquent pas en position fermée
  • le tube d’extension nécessite de démonter et remonter le pied
  • le passage du mode portrait au mode paysage fait parfois buter la rotule sur son support, et il faut chipoter un peu
  • le selfie-stick, je n’arrive pas, je ne peux pas …

Pour les avantages, je citerais particulièrement :

  • une finition exemplaire et bien pensée pour les musiciens
  • des possibilités d’utilisation très diverses
  • un système de support pour smartphone pouvant s’accommoder d’autres appareils
  • une vis photo standard élargissant encore le champ d’applications
  • une télécommande bluetooth pratique
  • la possibilité de placer les appareils en portrait ou paysage, avec des configurations idéales pour shooter des petits démos ou des interviews

Un excellent assistant multifonction, avec une petite télécommande bien pratique … il rejoint la boite à outils et la liste des gadgets que je recommande.

Jacques Stotzem : « ma » vidéo sur les écrans asiatiques …

Le briefing : plonger dans l’univers de Jacques Stotzem en une minute trente, pour évoquer sa passion pour la guitare, son incroyable énergie face au public et son amour pour les voyages et les rencontres faites grâce à la musique. 

Jacques Stotzem m’a demandé de réaliser un petit trailer pour sa tournée en Asie. Le tout à base des vidéos shootées pour annoncer son projet d’hommage acoustique à Rory Gallagher ainsi que de photos de concerts dont je disposais ou qu’il m’a fait parvenir.

Ouais, je me la raconte un peu, mais ça fait plaisir et j’espère modestement que mon travail lui rendra service.

Le clip final est maintenant sur les écrans asiatiques, sous-titré en anglais et chinois … pour annoncer le IFSGF – International FingerStyle Guitar Festival 2015 pendant lequel il parcourra notamment la Chine, la Corée, la Malaisie, et le Vietnam (si j’ai bien compris) … en compagnie d’autres grands noms de la guitare acoustique.

International FingerStyle Guitar Festival 2015 - Jacques Stotzem

International FingerStyle Guitar Festival 2015 – Jacques Stotzem

 

Shopping : Waves NS-1 et H-EQ Hybrid EQ

J’ai profité d’une offre spéciale pour acheter deux petits plugins chez Waves, le NS-1 Noise suppressor et H-EQ Hybrid EQ. 

Waves NS-1 noise suppressor

 

Waves NS-1 noise suppressor

Waves NS-1 noise suppressor

Je suis de plus en plus souvent amené à faire des montages vidéos pour la musique et pour mon boulot, et les prises de son de type interview ne sont pas toujours propre : bruit de fond, souffle des petits enregistreurs et réverbération dans la pièce.

Je possède déjà la suite de restauration audio RX de chez Izotope, qui permet de nettoyer une piste, et même de nettoyer un bruit parasite (ex : un grincement de porte), mais elle est gourmande en ressources et parfois complexe à paramétrer pour un simple nettoyage.

Je voulais un plugin simple et rapide pour retirer un peu de bruit de fond avant de compresser. Plus simple que ça, c’est impossible :  un fader d’atténuation, et un indicateur du niveau d’atténuation.

Efficace.

 

H-EQ Hybrid EQ

 

Waves H-EQ Hybrid EQ

Waves H-EQ Hybrid EQ

Encore un EQ ? Sans l’offre de réduction groupée, je me serais sans doute contenté du NS-1 pour lequel j’ai une application immédiatement rentable.

Celui-là, je le zieute depuis un moment pour deux raisons.

La première est qu’il présente les fréquences sous forme d’un clavier avec des notes ce qui me facilitera le travail pour EQ mes morceaux de guitare. En combinant avec l’analyse de spectre en temps réel IN et OUT, ça m »apprendra quelles sont les fréquences pertinentes de mes instruments.

La seconde raison est sa versatilité, chacun des sept points de correction offre le choix entre une correction vintage ou moderne.

Tant en affichage qu’en possibilités de correction, il offre un choix large et stimulant.

3 concerts en 192 heures et 694 kilomètres…

Bilan de la semaine : 3 concerts en 192 heures … avec 3 projets différents … 694 kilomètres parcourus en Belgique … une insomnie … une petit tendinite débutante à l’index droit … et une petite déchirure musculaire à la cuisse … 

... en concert ...

… en concert …

Oh, rien de bien exceptionnel, ça fera sourire tièdement les mecs qui tournent sur les festivals de l’été. En dehors d’un échauffement un peu négligé et beaucoup de ukulélé qui m’ont valu une légère douleur à l’index et d’une stupide chute dans un escalier qui m’a valu une blessure à la cuisse, ça c’est bien passé, Tout ça est en train de se remettre, et franchement, j’aimerais que ça soit comme ça tous les mois (les blessures en moins).

Je fais partie des 10% de musiciens belges qui ont un emploi à temps plein, si j’en crois cette intéressante étude chez SMART sur laquelle je suis tombé cette semaine. Cette minorité de 10% exerce à titre principal une fonction non-artistique qui partage souvent des similitudes importantes avec les métiers de la création comme le journalisme, la communication, ou les métiers du web, de la formation et de l’événementiel. Pour ces artistes ordinaires, comme pour les autres d’ailleurs, la reconnaissance recherchée n’est pas une question de statut. Ils ne recherchent pas plus la notoriété mais bien la satisfaction personnelle et la reconnaissance des acteurs de leur champ professionnel avant tout. Une reconnaissance essentiellement basée sur le bouche-à-oreille, les relations avec les clients et les collaborations artistiques réussies.

Lire que cette catégorie de gens existe, une catégorie dans laquelle je me reconnais puisque je travaille dans la communication web, lire qu’elle subsiste et prospère modestement mais sûrement, sans être considérée comme une sous-espèce de musiciens m’a fait du bien. D’autres que moi s’accommodent de cet équilibre, parfois décrié par les puristes qui ont connu d’autres temps (… et ceux qui ne font rien).

Je ne suis pas musicien à mes heures perdues … chacune de ces heures est une heure gagnée, entre un boulot qui n’est pas qu’alimentaire, une famille à nourrir de ma présence, le travail musical et la promo. Cette vision des choses ne plaira pas à tout le monde, mais je m’en fiche.

Je ne ressens pas le besoin de quitter mon boulot pour bosser dans la musique … je bosse dans la musique.

D’ailleurs, le conseil que certains commencent à oser formuler actuellement, à contre-courant du mythe « sex, drugs et rock’n’roll », est « Don’t quit your day job ! » (trad : ne quittez pas votre boulot). J’avais parcouru l’intéressant témoignage d’un artiste qui avait fini par reprendre un job, à force de refuser des dates. Il n’avait souvent pas assez d’argent pour se loger, pour acheter du carburant, pour entretenir sa voiture, et s’acheter le matériel nécessaire à ses concerts. Et passé un certain age, l’envie de squatter chez ses parents ou vivre aux crochets de sa copine du moment lui était passée.

Actuellement il n’y a qu’une minorité d’artistes dont la réussite artistique et économique est suffisante pour ne pas errer de cachet en cachet dans la souffrance. Même les concours, les télé-crochets, les tremplins ne donnent qu’un éphémère coup de fouet.

Est-ce grave ? Non, ça m’est égal … car « Celui-là passera sa vie maître de lui-même et joyeux qui pourra se dire, jour après jour : j’ai vécu. » (Horace)

Et j’ai vécu chacun de ces moments avec plaisir et gratitude et l’infinie envie de remettre le couvert.