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Super concert au Café théâtre Hors-Cadre à Virton !

Par où commencer ? En général quand je ne sais pas par quoi commencer dans un compte rendu, c’est plutôt bon signe. C’est qu’il n’y a pas tous ces petits pépins qui empoisonnent les concerts.

J’ai lu sur le site du Café théatre Hors-Cadre que l’ambition était d’offrir aux artistes un espace confortable et accueillant pour se produire. Contrat rempli à 100% de mon point de vue.

C’est l’avantage quand les organisateurs sont artistes eux-mêmes, ils savent ce dont a besoin un artiste pour se sentir bien sur une scène, au delà du minimum essentiel qui est trop souvent un luxe pour les artistes.

Après un trajet sans histoires (à part celles qu’Olivier et moi avons racontées), nous sommes pile à l’heure pour découvrir le charmant petit bar dans l’entrée et fouler la scène où nous nous produirons. L’ambiance est chaleureuse, feutrée sans être opprimante, et il y a un beau boulot d’éclairage et de sonorisation qui sonne juste.

Petite surprise quand je vois l’organisateur traverser un miroir qui se trouve en fond de scène pour nous montrer la grande loge en contrebas. Il y a un grand cadre doré au fond de la scène … en trompe-l’œil.

Quand nous montons sur scène … nous sortons du cadre, nous sommes “hors-cadre”.

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Le son me plait presque instantanément. On peut jouer relativement fort sans que le son ne s’entasse dans la salle ce qui est très confortable pour jouer avec la grande plage dynamique qu’offre la guitare. Nous terminons le montage et la balance son, avant d’aller manger un bout dans la loge spacieuse et propre (ceux qui ont un peu roulé leur bosse comprendront pourquoi j’insiste sur les deux derniers mots).

Nous débutons le concert par un morceau mêlant différentes influences allant du fingerpicking au folk à la Johnny Cash. Trop souvent dans les concerts, on se contente de jouer. Ici, Olivier et moi prenons beaucoup de plaisir à jouer, et ça se sent. C’est le point à partir duquel on commence à pouvoir se poser pour raconter son histoire en notes et en émotion, surtout dans les compositions. Les compositions originales et quelques reprises en clin d’œil ou coup de cœur se succèdent.

Je prends le temps de raconter mon univers musical, d’où sont nées mes chansons et Olivier me donne la réplique avec bonne humeur et beaucoup d’humour.

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C’est un moment très intense, certaines balades me pompent beaucoup d’énergie et je suis content de passer la main à Olivier pour ses solos, taillés à coups de sons venus d’ailleurs, passant à travers ses harmonicas et ce qu’il surnomme ses machines, pour nos emmener du fond des océans aux sommets du Tibet. Il fera également usage d’un grand bol rempli d’eau pour un “solo sous-l’eau” qu’il faut avoir écouté et vu une fois dans sa vie.

Je débute le second set avec une partie en solo où je fais parler la poudre et le rock acoustique. J’avais parlé d’un “duo décoiffant” sur Facebook, un ami facétieux m’a fait remarquer que je lui fasse parvenir un “selfie”, une photo de moi, où je serais décoiffé, … il n’en reste pas moins que je suis ébouriffé de l’intérieur.

Je termine par ma ballade nostalgique intitulée “Sorrow” que je prends une immense plaisir à interpréter devant un public qui reste suspendu à nos notes jusqu’à la dernière vibration.DCIM105GOPRO

Olivier me rejoint pour finir le second set et nous enchaînons quelques nouveautés, un inédit pour moi et des nouvelles reprises, comme le “May you never” de John Martyn. Après ma reprise de Smoke on the Water, nous ferons un rappel … ce sera le magnifique “Little Wing” de Hendrix où une dernière fois, je trouve l’osmose avec Olivier qui improvise avec talent et fraîcheur sur cette grille d’accords magique.

J’avais posé ma GoPro sur la perche de mon micro, puis sur une table, avec mission de prendre une photo toutes les 60 secondes … mais je me suis emmêlé les pinceaux, et finalement j’ai filmé la première partie du concert. Le cadrage est un chouïa étrange, mais je vous ferai profiter de ce bon moment dans les prochains jours, le temps de trier tout ça.

Il y a eu des moments magiques cet après-midi à Virton … ceux qui n’étaient pas là ont eu tort.

La musique vivante naît et meurt dans l’instant de sa création ! Restent les souvenirs, quelques images volées, une vidéo où l’autre, esquisse de l’instant vécu, … et l’espoir de retourner jouer à Virton, bientôt.

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