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Nouveau matos vidéo : Panasonic Lumix DMC-FZ-300, Rode Videomic

Hier j’ai tourné une vidéo très (trop ?) longue à propos d’une nouvelle acquisition. Cette vidéo me sert essentiellement de test interne. J’ai commandé récemment un appareil photo bridge Panasonic Lumix DMC-FZ300 (lire un test sur Les Numérique). Je voulais partager avec vous le fruit de la réflexion qui m’a progressivement guidé vers cet achat . Après une petite étude de marché qui prend en compte mon budget et de mes ambitions, j’ai renoncé aux sirènes des appareils haut de gamme à objectifs interchangeables. J’ai constaté que me rééquiper en appareil photo reflex revenait trop cher pour mon usage actuel. Les compacts haut de gamme ne sont pas particulièrement moins chers et leur petite taille impose des limitations. 

Panasonic Lumix DMC-FZ300

Panasonic Lumix DMC-FZ300 avec le Rode VideoMicro

Le but de ma vidéo encore bien imparfaite est de me mettre en situation réelle pour voir si mon choix tient la route, où si la caméra reprend la route du vendeur dans son carton d’origine.

La course à l’armement ne connaît pas de trêve

Mes vidéos réalisées les deux dernières années, à l’aide de caméras GoPro, mes tests de matos et les vidéos réalisées pour Jacques Stotzem m’ont donné une envie d’encore, mais en mieux. 

Évidemment, il y a toujours mieux, mais c’est plus cher ! J’aurais volontiers craqué pour un de ces jolis bridges à objectif interchangeable avec lesquels on peut tourner des véritables fictions. Mais avec un bon objectif par ci, un stabilisateur trois axes par là, un enregistreur externe 4K, le budget explose littéralement. Ce n’est pas un problème si la vidéo est votre passion ou mieux,  votre métier, mais de mon côté il s’agit d’une activité secondaire au service de la musique. 

Je voulais donc un saut qualitatif pas trop ruineux basé sur des critères objectifs. Le Panasonic Lumix DMC-FZ300 m’a semblé un bon candidat pour monter d’une marche en direction de la vérité sans me brûler les ailes aux sirènes de l’achat de matériel.

Pour et contre le Lumix FZ300

Ce qui m’a plu au premier abord :

  • avoir un appareil “tout en un” sans prise de tête d’objectifs ou d’accessoires pour la vidéo
  • un objectif qui ne déforme pas les sujets contrairement à mes GoPro et ma Zoom Q8
  • un bridge qui fait de la vidéo correcte et de la photo décente
  • le fait que le boîtier soit tropicalisé, ce qui peut m’être utile sur le terrain
  • le zoom de 600 mm en ouverture f2.8 constante
  • la possibilité de connecter un microphone externe
  • pouvoir enregistrer en 4k et en FullHD
  • avoir le choix de filmer avec des rendus neutres pour faciliter la post-production 
  • la dynamique du capteur qui me donne plus de marge de travail
  • l’écran tactile orientable qui me permet de filmer en vérifiant le cadrage
  • la possibilité de piloter le boîtier en Wifi

Ce qui m’a déplu à la prise en main : 

  • le fait de sortir à contrecoeur de l’univers des focales fixes pour un super-zoom
  • une limitation un peu cachée est la petite taille du capteur 
  • la limite de 30 minutes imposée par une législation/taxe européenne
  • l”accès aux menus parfois un peu galère
  • une petite latence au déclenchement
  • la sortie HDMI qui se désactive à l’enregistrement, annihilant mes rêves de monitoring sur un écran externe

Fais pas le son

Je me suis également procuré un micro à monter sur la griffe flash. On le voit sur la photo en entrée de ce billet. C’est une amélioration notable par rapport au micro intégré qui est un peu court pour la prise de son. Comme dit dans la vidéo plus-haut, j’ai d’autres options avec le Zoom H5 pour prendre le son séparément.

Rode Videomicro

Rode Videomicro

Évidemment, si je conserve la caméra il faudra que j’adapte mes habitudes et mon workflow. Finalement, en deux jours je n’ai fait qu’effleurer la surface de ses possibilités. En réalisant ma première vidéo j’ai commis des erreurs qu’il me faudra corriger pour la prochaine fois. Je dois également trouver les meilleurs réglages de post-production et d’exportation pour en tirer le maximum. Ca reste l’étape mystérieuse et délicate dans la réalisation des vidéos.

Je n’ai pas encore pris ma décision sur le fait de conserver cette caméra. D’autre part, mon budget est limité et le restera sans doute. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour pouvoir investir plus, ni si c’est pertinent.

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