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Compte-rendu de la scène ouverte à Vielsalm

Une douloureuse celle-là 🙂

Vielsalm, c’est presque la terre de mon enfance car j’ai grandi et été à l’école non loin de là (même si dans ce genre de coin, un village n’est pas l’autre). Je ne suis donc qu’à moitié étonné d’être accueilli par le fils de mon ancien prof de gym, et que le patron du bar connaisse mon prénom (ou l’a t’il lu sur le programme, je ne le saurai jamais).

Première surprise, l’ordre de passage. Deux groupes en formation complète sont annoncés, dés 15 heures, et visiblement, je jouerai après 17h. La scène ouverte commence par un groupe pointé sur l’affiche (histoire de ne pas se retrouver démuni si personne ne se manifeste, l’organisateur a pris un groupe pour assurer le show). C’est étrange de commencer une scène ouverte par la tête d’affiche. Ce sont les excellents Back of Seadogs, qui balancent un bon rock qui me fait bien triper. Vous l’ignorez sans doute, mais j’adore ce genre de rock. Si je ne jouais pas de la guitare acoustique à un trou, je ferais du punk rock à la façon des “Toten Hosen“. Le son couillu déchire du slip (et un peu les tympans vu la jauge de la salle). Heureusement, j’ai pris mes bouchons (ou mes filtres pour être plus précis, car contrairement à ce qu’on pourrait penser, en fait, on entend mieux avec ce genre de bouchons spéciaux).

Viendra ensuite un bon groupe de rock façon années 70, dont j’ai oublié le nom (en avait-il un ?). En les écoutant, je souris en pensant que de nos jours c’est pour oser faire autre chose que du rock qu’il faut en avoir dans le slip et que le grand écart stylistique va être douloureux. J’aurais peut-être dû partir, mais alors je serais venu pour rien, ce qui est pire que d’être venu pour si peu. On n’apprend rien en tournant les talons. Je suis déjà décidé à faire un set court, mais intense quand je suis approché par un harmoniciste qui pensait tomber dans une jam et qui veut un accompagnateur … au point où on en est, ma foi. C’est décidé, je jouerai 4-5 morceaux, puis quelques blues. Décidément, jouer et chanter du blues, ça va finir par devenir une vilaine habitude, déjà à Eupen. Faudrait peut-être que je m’entraîne un peu plus à chanter, si de toute façon je finis par le faire.

Le début du set se passe bien, Lovely Roadie, Wicked weasel. Ensuite, Entre chien et loup, que je m’étais promis de jouer. Lors de l’annonce de je ne sais plus quel morceau que je comptais jouer ensuite, un gars bourré (va savoir, le fils de mon ancien prof de Sciences, si ça se trouve) vient s’asseoir à la batterie qui est restée sur scène et se met à jouer (un rythme africain, me dit-il). Bien, c’est super, … mais c’est un peu surréaliste. De toute évidence, fumer c’est sympa … et ça désinhibe.

Bah, c’est la vie, mieux vaut en rire … je renonce à la promo, l’annonce des dates de concert, à quoi bon, le fil avec le public est rompu, plus personne n’écoute.

Mon side-men harmoniciste au débotté du jour me rejoint et nous jouons les quelques blues que j’ai en boutique, notamment du Big Bill Bronzee. C’est la bonne surprise, il joue pas mal, pour un truc aussi improvisé sans répet. On raccroche un peu les wagons avec le blues.

Hélas, en sortant, la journée n’est pas encore finie,  je tombe à la fois en panne de batterie, et de crédit de téléphone … décidément, c’est pas mon jour. Heureusement, l’harmoniciste trouvera des câbles (de manière assez amusante auprès du gars qui s’est invité en solo de batterie) et il m’aide à redémarrer.

Retour à la maison … et en route vers d’autres aventures, une scène ouverte n’est pas l’autre.

Après tout, c’est que du bois …

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