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Une puce à la conquête du monde

le Ukulele, à la mode ?

Du rock à la chanson française, un étrange petit instrument s’invite de plus en plus souvent sur scène, le ukulélé (prononcé « you-ku-lé-lé » à l’anglaise même si on devrait dire « u-ku-lé-lé » …  un mot né de la contractions de deux mots signifiant ‘puce sauteuse’ ou ‘gratter et frapper’ en hawaïen).

Bien sur, le ukulélé a déjà eu son heure de gloire aux États-Unis. Un succès lié au folklore hawaïen et à la disponibilité de ukulélés en plastique, bon marchés, un des tous premiers instruments pour les masses.

Depuis lors, il a toujours fait des apparitions ponctuelles, en musique et au cinéma. Mais les statistiques Google Trends l‘attestent, depuis quelques années, l’intérêt pour le ukulélé va croissant et se stabilise, au point qu’Universal a réédité la reprise de « Somewhere over the rainbow » d’ Israel Kamakawiwo’ole, qui marche très bien, plus de treize ans après le décès de son interprète.

Les dernières années, certaines vidéos, comme la reprise de « While my guitar gently wheeps » de Jake Shimabukuro ont créé le buzz avec des millions de visites.

 

Ukulele (en rouge) vs Guitar (Source: Google Trends).

Il est amusant de constater le pic en fin d’année … le ukulélé une idée de cadeau pour petits et grands ?

Pourquoi cet engouement ?

La guitare est sans doute l’instrument le plus proche du ukulélé. Bien sûr, la guitare a un univers sonore plus vaste et plus de possibilités mais, il est facile pour un guitariste d’apprendre les bases du ukulélé.  Peu coûteux et facile à transporter, facile à jouer, si pas à maitriser, le ukulélé a pas mal d’atouts dans sa manche.

Mais la plus grande différence est sans doute l’immense capital sympathie que l’ukulélé possède. L’image du « mec chevelu grattant une guitare » est usée jusqu’à la corde, là où le ukulélé reste frais, surprenant et permet de briser les clichés en revisitant ses classiques.

C’est aussi l’instrument qui par sa taille et ses possibilités réduites permet de revenir à l’essentiel. Et permet ainsi à l’interprète et au chant de rester au centre de l’attention. Les notes aigues donnent moins cette impression pesante de toujours « retomber sur ses pieds » que véhiculent pas mal de titres, loin des basses ton sur ton qui écrasent titres, textes et interprètes.

Certains prétendent même qu’une chanson qui ne marche pas sur un ukulélé n’est pas une bonne chanson.

La guitare va-t-elle devenir has been ?

Voir aussi le billet: La guitare serait-elle en perte de vitesse ? sur l’excellent http://www.leblogquigratte.fr/

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