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Histoires sans mots – Jacques Stotzem

Avec “Histoires sans mots”, Jacques Stotzem nous présente son 21e album*. Je pourrais dire qu’avec ce nouvel album Jacques Stotzem me laisse sans mots, mais ce serait un peu facile. Par contre, je vais emprunter les mots de la bouche de mon entourage pour vous en parler. Un album “vocal” a dit mon fils aîné après l’avoir entendu sans en connaître le titre. Ma Lovely Roadie m’a dit avoir chantonné quelques mélodies en se promenant, après avoir entendu les morceaux une seule fois. C’est un signe qui ne trompe pas. “Histoires sans mots” est un très bel album.

*Certaines personnes comptent autrement, mais en témoin complice de longue date, je compte toutes les sorties, y compris les tous premiers albums.

Personnellement, je retrouve encore une fois avec grand plaisir le talent de mélodiste de Jacques. Des mélodies qui se glissent sans effort dans le creux de l’oreille. Tout comme ma Lovely Roadie, je me suis surpris à fredonner spontanément quelques notes.

Je suis depuis longtemps persuadé que la musique instrumentale raconte des histoires directement dans notre imagination. Mais sans décors, une mélodie est toujours un peu nue. Et là, Jacques réussit encore une fois à planter l’ambiance harmonique et sonore pour habiller chaque mélodie. Et sa virtuosité n’est jamais dans le chemin de l’émotion ou du récit musical qu’il nous propose. J’en oublie presque d’admirer son impeccable jeu de guitare à la précision  et à la musicalité diabolique.

Libéré du poids  des mots, il nous tend un miroir où se reflètent nos propres émotions. En quelques notes, Jacques nous renvoie en nous-mêmes pour y puiser dans notre nostalgie, notre joie ou nos pensées. À l’écoute de cet album, je passe par un vrai kaléidoscope d’émotions entre ballades et morceaux plus dynamiques.

Histoires sans mots - Jacques Stotzem

Histoires sans mots – Jacques Stotzem

Si vous connaissez la musique de Jacques Stotzem, cet album est évidemment hautement recommandable. Et si vous aimez la musique et les mélodies, sans être familiers du monde de la guitare acoustique, ce sera aussi une très belle porte d’entrée pour une découverte.
 
Le montage du trailer de présentation, que j’ai eu le plaisir de réaliser, est en cours.
Un making-of pour vous raconter ce tournage suivra.
 
Le CD de Jacques Stotzem “Histoires sans mots” sera disponible aux concerts et sur commande : 

Ukulele Workshop à Neundorf

Transmettre ma passion pour la musique et l’instrument aux autres figure en bonne place dans les nombreux objectifs de vie que je me suis fixés. Après avoir donné quelques Masterclass et animé un stage avec Jasques Stotzem, l’occasion de le faire à nouveau s’est présentée avec un Workshop de 4 jours d’initiation au ukulele à Neundorf près de Saint-Vith. Un « Ukulele Workshop » entièrement en allemand. C’est une sorte de retour aux sources pour moi qui suis né dans les cantons germanophones.

Kreatives Atelier Neundorf - Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf – Workshop ukulele

Dur retour au pays natal

Comme je trouve la Formule 1 encore plus pénible à regarder à la télé que le cyclisme, j’ai zappé que c’était la fin du Grand Prix de Belgique de F1 ce dimanche. Mon exil en terre natale commence par un énorme détour par les campagnes entre Stavelot et Malmedy et un « raccourci » via Saint-Vith. 

Arrivé à bon port dans la maison de mon enfance, je pose ma valise Mickey. Il me reste à me choisir un lit. Je me trouve une petite place quelque part entre mes souvenirs d’enfance et mes préoccupations d’adulte. Poussez-vous les fantômes qui me hantent, je suis dans la place. Je trouve un demi-lit, un évier et un coin de table pour manger, il ne me faut rien de plus. La maison ne m’est tout à la fois plus assez familière et pas assez étrangère. Le chauffage est en panne, ce sera une toilette à l’eau froide pendant 4 jours. Avec la pluie qui balaie les ardoises et frappe au carreau, les nuits seront spartiates.

Je me nourris de petits pains suédois avec du choco au petit-déjeuner et d’un plat traiteur le soir. Je souris en me disant qu’on est bien loin des téléfilms où le héros retrouve la promesse d’une nouvelle vie dans les bras d’un amour oublié en retournant sur sa terre natale.

Mais j’y retrouve malgré tout avec un grand plaisir une amie de longue date. C’est elle qui a pensé à moi pour animer ce workshop ukulele après avoir assisté à l’un ou l’autre de mes concerts, notamment à Eupen.

Danke Sylvia pour la recommandation (et merci à Zita et aux autres de m’avoir fait confiance) !

Ukulele Workshop

S’il existe une constante dans mon expérience de musicien, c’est que l’accueil du côté germanophone est toujours parfait. On croirait un cliché, mais l’organisation est impeccable et l’accueil bienveillant et chaleureux. J’ai un chouette local à disposition et du café, des boissons, un repas de midi (le traiteur dont j’ai évidemment oublié le nom est très recommandable) et même de la tarte pour la pause de l’après-midi. Pour le premier cours, j’ai évidemment mix ma chemise hawaïenne, même si la météo n’est pas vraiment en accord avec ce choix vestimentaire.

Le Workshop se passe en deux séances, deux heures le matin avec un groupe, deux heures l’après-midi avec un autre. Le groupe du matin se compose d’enfants accompagnés de leurs parents et d’autres adultes, celui de l’après-midi uniquement d’adultes.

Kreatives Atelier Neundorf - Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf – Workshop ukulele

Dans un workshop, les participants et participantes reçoivent beaucoup d’information en peu de temps. Trop d’information, qu’ils n’ont pas le temps de digérer. Ils n’ont pas le temps de répéter d’un jour à l’autre non plus. C’est pourquoi il est délicat d’équilibrer le programme d’un workshop de quelques jours. Et il est parfaitement normal de sortir d’un tel workshop en ne sachant pas encore mettre en pratique ce qu’on vient d’apprendre.

Le proverbe dit que si on donne un poisson à un humain, il mangera un seul jour, si on lui apprend à pêcher, il mangera toute sa vie. Mon idée c’est de donner du poisson tout en apprenant à pêcher. Ou plutôt d’apprendre : quelques morceaux, tout en donnant les outils et les conseils pour que chacun puisse ensuite faire un bout de chemin en apprenant des morceaux par lui-même. L’important est de récolter l’information sous une forme utilisable, en étant préparé à prendre des notes.

Le programme du workshop ukulele

Par principe, je m’interdis de voler simplement ce que d’autres m’ont enseigné. Ce serait facile, mais un peu malhonnête. Même pour des classiques incontournables à la guitare, j’essaie de retranscrire ma propre tablature. Pour ce workshop ukulele s’ajoute la difficulté de trouver des choses en allemand. Je dois être certain que tout le monde connaît. J’opte pour de grands classiques avec les morceaux suivants :

  • Happy Birthday/Zum Geburtstag viel Glück, la mélodie en solo et accompagnement (pour travailler la tenue de l’instrument et le placement des doigts « un doigt par case »)
  • les accords « essentiels » C Am G F 
  • Let it Be des Beatles, avec l’accord Dm, un battement par mesure et puis deux battements par mesure
  • Imagine de John Lennon, avec quelques accords 7e
  • Don’t worry be happy, battement du rythme à contretemps
  • Mad World (avec une intro en picking), rythme en « bas bas haut haut bas haut bas »
  • Louisiana Fairytale, que j’avais prévu « au cas où » et que nous n’aurons logiquement pas le temps de voir

Le cours

Je craignais que mon allemand soit un peu trop rouillé, mais je n’ai pas ressenti que la langue soit un obstacle pour les cours. J’ai constaté avec surprise et plaisir que le Plattdeutsch était encore pratiqué. Je pensais que ce patois suivait le chemin du Wallon vers l’oubli. Nous dirons que j’ai compris environ 85 % de ce qui s’est dit en Platt.

Les participants et participantes sont super. Ils sont hyper-motivés et à l’écoute. Les enfants font de leur mieux et, avec l’aide de leurs parents, vont bien au-delà de leurs limites d’attention. Bravo pour le courage ! Je sais que je suis un « prof » parfois exigeant, j’espère qu’ils ne m’en voudront pas. Mais j’ai envie de leur donner tellement sur le peu de temps que nous avons, pour qu’ils puissent ensuite s’envoler de leurs propres ailes. Parmi mes élèves se trouvent des cliniclowns qui rendent visite aux enfants malades dans les hôpitaux. Le programme choisi les ravit.

Deux heures de cours c’est peut-être un peu long pour les cerveaux et les oreilles. Une heure et demie serait suffisante, voire une heure maximum pour les plus jeunes. Mais on profite du temps pour échanger des conseils ou discuter d’autres morceaux que les participants et participantes ont dénichés sur Internet. Du moment qu’on parle musique, ça me va !

Kreatives Atelier Neundorf - Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf – Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf - Workshop ukulele

Kreatives Atelier Neundorf – Workshop ukulele

Finalement… 

Les 4 courtes journées et les 4 longues nuits sont passées vite et j’en suis sorti fatigué mais satisfait, non pas du travail que j’ai fourni, mais de celui fourni par les participants et participantes au workshop. Ils ont tout donné et sont prêts à apprendre un peu de leur côté, à leur rythme cette fois.

Le workshop ukulele se termine avec la volonté de remettre ça, et une proposition de date pour une petite intervention musicale guitare et ukulele en octobre. Que demander de plus ?

Le Rode VideoMicro, toujours au top ?

De manière assez indéniable, Rode domine le marché des petits micros bon marché pour le VLog depuis quelques années. Je me sers d’ailleurs principalement du microphone VideoMicro de chez Rode sur mes caméras Panasonic Lumix FZ300 et FZ2500. Je voulais faire un petit bilan avant de tester le microphone d’un concurrent.

Comparatif de microphones : Rode Videomicro

Comparatif de microphones : Rode Videomicro

La quête du Graal

J’ai testé un enregistreur de poche, le Zoom F1LP que j’ai utilisé avec son micro-cravate, mais également avec un microphone shotgun. Dernièrement, j’ai emprunté également un système Rode Wireless Go et un système Sennheiser XSW. En 2017, j’avais comparé un micro-cravate bon marché de chez Boya, le Rode VideoMicro et mon enregistreur Zoom H5. Le Rode VideoMicro reste mon préféré. J’ai même investi dans un Rode VideoMicro ME-L avec un port lightning pour m’affranchir du câble adaptateur pour mon smartphone. C’est ce dernier microphone qui m’a servi pour mes premiers lives Facebook en 2020. Je m’en suis également servi pour certaines vidéos de Jacques Stotzem. Les autres systèmes sont excellents, mais plus compliqué à mettre en œuvre quand on est seul à la manoeuvre.

Quels étaient mes critères pour choisir le VideoMicro ?

Pour choisir le meilleur système pour mon usage, les critères à prendre en compte sont :

  • le prix et la qualité sonore
  • la simplicité d’utilisation
  • la simplicité de post-production
  • la fiabilité
  • la compacité

La qualité sonore et le prix

Que ce soit pour la parole ou pour la guitare, le VideoMicro fait le boulot. Cela reste un tout petit microphone avec un son un peu compressé et quelques artefacts électroniques. Mais il a un son relativement neutre avec une légère accentuation des basses et des aigus et une bonne directionnalité. Avec une rallonge, je peux même le percher pour la prise de son. Si la prise de son extérieure est en général de meilleure qualité, elle est moins simple à mettre en oeuvre en solo, ce qui pose des problème de fiabilité.

Concernant le prix, il ne m’a jamais semblé pertinent d’investir beaucoup d’argent dans un microphone qui surclasserait nettement le médiocre préampli intégré à mes caméras. Voici sans doute une opinion impopulaire, mais dans un tel scénario, une prise de son extérieure me semblera toujours préférable. Cela évite aussi le passage par de la connectique et des adaptateurs bon marché. Mon objectif est surtout de gagner en qualité par rapport au microphone intégré. La prise de son doit être utilisable, mais également pouvoir servir de référence en cas de prise de son extérieure. Un résultat qui peut s’obtenir dès une cinquantaine d’euros.

La simplicité d’utilisation

Je représente une catégorie d’utilisateur un peu particulière. Habituellement, je suis seul aux commandes. Je suis à la fois devant et derrière la caméra. Je suis réalisateur, acteur/musicien, script, décorateur, éclairagiste, cameraman, monteur… et preneur de son. Le nombre de paramètres à gérer est tout simplement énorme. Et les erreurs sont généralement fatales.

Les systèmes sans-fil, les enregistreurs externes ont des avantages, mais ils sont également source d’erreurs de manipulation qui se sont avérées rédhibitoires. Que ce soit au démarrage de l’enregistrement ou sur les niveaux. Plus d’une fois, j’ai dû me replier sur le plan B de la captation de son direct pour sauver une prise.

La simplicité de post-production

De ce point de vue, rien ne bat la prise de son directe. Pas de fichiers à importer. Pas de problème de synchronisation. Malgré des paramètres identiques, j’ai parfois assisté à un glissement temporel entre la piste son et l’image sur la durée d’un clip de quelques minutes. C’est agaçant et un enfer à corriger. Je vois ce phénomène assez régulièrement sur le net, et même à la télévision. Les systèmes sans-fil peuvent également introduire de la latence, mais comme elle est constante, c’est plus facile à corriger.

La fiabilité

La simplicité d’utilisation et la fiabilité vont souvent de pair. Là aussi les systèmes sans-fil peuvent avoir des coupures, ou tomber en panne de batterie. Un micro-cravate peut ruiner toute une prise de son s’il touche le tissu ou s’il est mal placé. Sans preneur de son dédié, l’erreur ne sera détectée qu’en post-production, trop tard. Un fonctionnement basique et prévisible, je ne demande rien de plus. 

La compacité

Pour filmer dans des petits espaces, la compacité joue un rôle important. Il s’agit également de conserver un système maniable pour vloguer bras tendu. Là aussi le VideoMicro, tire son épingle du jeu.

Les défauts du Rode VideoMicro

J’ai tout de même relevé quelques défauts. Le VideoMicro n’est pas très sensible et doit être placé à proximité de la source sonore et bien orienté. Personnellement, le support antichoc du microphone m’a toujours donné l’impression d’être fragile. L’ensemble est difficile à glisser dans une poche par exemple. Le défaut principal est que le câble sort à l’arrière du microphone et passe devant l’occulaire de l’appareil. Même si je me sers principalement de l’écran, le câble est dans le chemin.

Panasonic Lumix DMC-FZ300

Panasonic Lumix DMC-FZ300

Le Rode VideoMicro est copié par de nombreuses marques asiatiques, ce qui est en général un signe qui ne trompe pas. J’avais envie de voir si la concurrence a rattrapé son retard et corrigé quelques défauts du VideoMicro (Non, il n’est pas parfait). Mais ce microphone ne m’a jamais laissé tomber.

Je vais prochainement jeter un œil et une oreille sur l’offre d’un autre fabricant de microphones que j’apprécie: Sennheiser et son microphone MKE200. Saura-t-il détrôner un vétéran dont il corrige déjà certains défaut sur papier ? Vous êtes prêts pour une battle de microphones ?

Mon avis : SOS Compensation de sillet acoustique*

David van Lochem

David van Lochem

Je vous ai parlé des soucis de justesse qu’on rencontre sur certaines cordes entre la note de la corde à vide parfaitement accordée et les notes frettées dans les premières positions. Les cordes de Sol et de Si sont très souvent concernées par ce problème. Leur diamètre fin et leur tension élevée font qu’elles sont affectées particulièrement par le changement de longueur et de tension qu’elles subissent lorsqu’on appuie pour les faire descendre contre la touche. En l’absence des pontets réglables des guitares électriques, la compensation de ces variations tient d’un compromis d’ajustement.

*Le titre est traduit de : “SOS Sattelkompensation Akustik”

UPDATE 01/07/2023 : Je vais quelque peu nuancer ma première bonne impression. Avec l’humidité des derniers jours, les matériaux composant le sillet, le manche et le petit ajout n’ont pas l’air d’avoir bougé de la même manière et le son de mon mi aigu est un peu étouffé. Je vais voir si on peut remédier à ce souci.

Problème d'intonation entre la corde à vide et la note frettée.

Problème d’intonation entre la corde à vide et la note frettée.

Une solution consiste à confier sa guitare à un luthier ou une luthière pour fabriquer un sillet compensé sur mesure. Certains guitaristes le fabriquent parfois, mais je n’ai pas cette dextérité. En faisant mes recherches pour l’article précédent, je suis tombé sur une solution un peu plus DIY un peu plus “prêt à porter” que j’ai eu envie de tester. Le “SOS Sattelkompensation Akustik” est une petite barrette qui vient se glisser contre le sillet de tête, pour ajuster la longueur des cordes en fonction de leur diamètre. Il en existe différentes tailles adaptées à divers types de guitares. Je précise que je l’ai acheté avec mon argent et que je ne suis (malheureusement) pas sponsorisé pour en parler ici. Avec un nom comme SOS, j’ai la vague impression qu’on est plus dans les premiers secours que dans la solution définitive.

Le SOS Compensation de sillet acoustique

En déballant mon colis, j’ai été surpris par la petite taille et la légèreté du sillet de compensation. L’emballage contient la petite barrette, des petits autocollants pour ajuster la hauteur et un mode d’emploi succinct. La finition me donne l’impression que le fabricant a sans doute imprimé cet accessoire en 3D dans une résine.

"SOS Sattelkompensation Akustik"

“SOS Sattelkompensation Akustik”

Mise en place

Je pensais (je craignais même un peu de) devoir coller des choses et de devoir limer des encoches pour les cordes, mais la mise en place est bien plus simple. Il suffit de glisser la barrette sous les cordes en s’assurant de bien positionner chaque compensation sous la corde correspondante. Si l’action de la guitare est haute, des autocollants à simple face de 0,1 mm de haut permettent de compenser la différence de hauteur. Contrairement à ce que je pensais, ces autocollants ne servent pas à fixer l’accessoire. J’ai testé avec un autocollant, mais l’action de ma guitare étant très basse, ce n’était pas nécessaire. Les cordes affleurent bien la surface de la barrette et elle tient en place.

"SOS Sattelkompensation Akustik"

“SOS Sattelkompensation Akustik”

Je me suis servi d’un tournevis plat pour pousser délicatement (si si, je peux être délicat, parfois) la barrette de compensation contre mon sillet, sous les cordes. Il ne doit y avoir aucun espace entre le sillet et la barrette. Elle tient en place simplement sous la pression des cordes. Il n’est pas impossible que je regarde pour utiliser une colle légère et réversible pour la maintenir en place. Je ne vais pas la déplacer trop souvent, car il me semble que par sa composition la barrette de compensation va se marquer facilement à l’usage.

"SOS Sattelkompensation Akustik"

“SOS Sattelkompensation Akustik”

Verdict

À première vue, selon mon accordeur, l’intonation est meilleure avec la compensation. Il me semble que le problème d’intonation est mieux contrôlé. Cependant, la zone de justesse pour les deux notes reste très étroite. Je dois bien veiller à accorder “par le bas”. C’est-à-dire détendre la corde avant de la retendre pour atteindre la fréquence souhaitée. C’est d’ailleurs un conseil qui reste toujours valable.

Je vais évidemment vérifier un peu plus en détail mes réglages, vérifier que la barrette affleure parfaitement sous les cordes. Finalement, au niveau du son je n’ai pas détecté de différence notable, c’est important. Après ajout d’un autocollant de 0,1 mm qui diminuait l’appui des cordes sur le sillet, mon son était un peu plus fin. Je l’ai retiré. La finalité de cet accessoire n’est pas de servir de sillet. Pour moi, c’est un peu contre-intuitif de raccourcir la corde pour éviter qu’elle ne soit trop aiguë une fois tendue. Mais ça fonctionne.

Apparemment, la corde est plutôt supportée quand elle est frettée, un peu comme une “frette zéro” qui serait différente pour chaque corde.

Est-ce que je recommande cet accessoire de compensation de l’intonation ? 

Évidemment, je ne peux pas encore préjuger de la durabilité de cette barrette de compensation. De plus, je crains un peu de la perdre ou de la casser en changeant mes cordes. Mais pour une quinzaine d’euros, ça vaut la peine d’essayer, si on est mécontent de l’intonation de sa guitare. Mais il faut garder à l’esprit que TOUTES les solutions au problème de l’intonation sont des compromis plus ou moins satisfaisants. Tout dépendra de son niveau d’exigence quant à l’apparence de la guitare et son intonation.

Personnellement, je trouve qu’il y a une nette amélioration, je vais voir si cette impression persiste dans ma pratique.

"SOS Sattelkompensation Akustik"

“SOS Sattelkompensation Akustik”